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Le président de l'APN évacué en urgence vers un hôpital français

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Brève-Mohamed Larbi Ould Khelifa, le président de l’Assemblée populaire nationale (APN), aurait été évacué en urgence vers un hôpital parisien, lundi, à bord d’un avion médicalisé.



En effet, selon le journal électronique arabophone «Elhayatonline», le président de la chambre basse du parlement algérien, élu député d'une liste FLN était dans un état critique ce qui a nécessité son évacuation vers un hopital français lundi passé.



Les ancêtres des berbères

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Les ancêtres des actuels Berbères arrivent sans doute en Afrique du Nord il y a environ neuf mille ans. Les anthropologues les identifient comme des Proto-Méditerranéens progressant de l’est vers l’ouest.



Babzmane


Cette donnée semble d’ailleurs confirmée par la linguistique puisque, à l’intérieur du groupe « afrasien » – nouvelle appellation de l’ancien « afro-asiatique » – on classe sous le même ensemble le berbère, l’égyptien et le sémitique, ce qui atteste une origine orientale commune, dont l’émergence aurait pu se faire dans la zone occupée par l’actuelle Erythrée.

L’archéologie constate en outre que les nouveaux venus sont porteurs d’une industrie lithique qui leur est propre et qui, introduite de l’est vers l’ouest et connue sous le nom de capsien – de Capsa, nom antique de Gafsa – se maintient du VIIIe au Ve millénaire.

Ces nouveaux arrivants repoussent, éliminent ou absorbent les populations qui les ont précédés, les Mechtoides – hommes de Mechta el-Arbi – dont l’industrie lithique est l’ibéromaurusien, contemporain du magdalénien et de l’azilien européens.

A l’époque néolithique, la limite sud du peuplement berbère semble être la zone des 25ème-27ème parallèles, qui sépare le néolithique de tradition capsienne du néolithique saharo-soudanais : en d’autres termes, elle constitue la frontière entre les peuplements blancs et noirs. C’est d’ailleurs à cette époque que la poussée des Blancs méditerranéens se produit au Tassili, jusque-là essentiellement occupé par des populations mélanodermes non-négroïdes, probables ancêtres des Peuls actuels. Le mouvement ne fera que s’amplifier par la suite.

Par-delà ses diversités, le monde libyco-berbère constitue un ensemble ethnique dont l’unité linguistique, culturelle et religieuse transcende les multiples divisions tribales. Malgré cela, dresser la carte d’établissement de ces peuples est une tâche impossible, en raison de leur nomadisme, d’une part, et des lacunes dans les sources, d’autre part.

Kamel Boussaboua

Algérie : Tentative de suicide collectif

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Une tentative de suicide collectif s’est produit, hier, au large des côtes de Annaba dont les auteurs sont un groupe de harraga qui, intercepté, a refusé d’obtempérer aux ordres des garde-côtes, avons-nous appris de sources judiciaires.



El WATAN

La scène s’est produite à quatre heures du matin, à vingt miles nautiques au nord/est de Ras El Hamra (Annaba), lorsque les unités des forces navales ont sommé un groupe de neuf candidats à l’émigration clandestine dont un mineur, d’arrêter le moteur de leur embarcation artisanale et se rendre. Récalcitrants, deux parmi eux ont menacé de s’immoler au feu si les garde-côtes ne les laissent pas continuer leur chemin, d’autant plus que les malheureux jeunes aventuriers naviguaient à la limite des eaux territoriales internationales. Mais c’était sans compter sur la ferme intention des garde-côtes de faire échouer leur tentative de quitter le pays clandestinement à destination de la rive européenne. Décidés, les deux réfractaires à l’ordre des forces navales ont mis alors leurs menaces à exécution. Sous les yeux impuissants des militaires, ils ont vidé les bonbonnes d’essences de réserve avant de mettre le feu à la barque.

Bilan : Outre l’embarcation, six passagers, dont l’âge varie entre 17 et 50 ans, ont pris feu au corps avant de se jeter à la mer avec les deux pyromanes. Affolés, les éléments des garde-côtes ont pu, néanmoins, les repêcher et les sauver d’une mort certaine. Ramenés au port militaire de la "Grenouillère", les blessés ont été transférés immédiatement à l’hôpital des grands brulés d’Ibn Sina de Annaba. Atteint de brulures au deuxième degré, ils ont été pris en charge. Leur état n’a pas empêché la police militaire de les auditionner et les présenter en fin d’après midi devant le procureur de la république près le tribunal de la même ville. Le représentant du ministère public a ordonné une citation directe à un procès immédiat qui leur a été organisés. Malgré une recommandation, par la police judiciaire, de poursuite pour "Tentative d’homicide volontaire", ils ont été libérés avant d’être condamnés à verser une amende de 20 000 DA.

Depuis le mois du Ramadan où le phénomène s’est accentué, ils sont 174 harraga à être intercepté, arrêtés et présentés à la justice tandis que d’autres ont été portés disparus. Cependant, plusieurs "chanceux" candidats à l’émigration clandestine ont réussi à franchir les frontières maritimes algériennes et arraisonner leurs embarcations sur les rives de la botte italienne.

Gaidi Mohamed Faouzi

Le rêve devient réalité : Traitement pour Bloquer la vieillesse et augmenter l’espérance de vie

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L’année dernière, Elizabeth Parrish, la CEO de la firme de biotechBioViva, est allée en Colombie où elle a reçu plusieurs injections de 2 thérapies géniques expérimentales que son entreprise a développées. La première veut rallonger le plafond de ses chromosomes (appelé télomères) tandis que la seconde augmente sa masse musculaire. L’idée est que ces 2 traitements vont compresser la mortalité en évitant les maladies aux personnes âgées et en leur permettant de vivre plus longtemps en bonne santé.



Le 22 avril 2016, BioViva a rapporté les résultats du traitement de Parrish. Les télomères de ses leucocytes se sont allongés passant de 6,71 kb en septembre 2015 à 7,33 kb en mars 2016. L’entreprise indique que le traitement de Parrish peut combattre la vieillesse, car il a inversé 20 ans d’un raccourcissement normal de télomères.





Mais avec les médias, Parrish a été plus mesurée sur son succès qui n’a pas encore confirmé. Le meilleur scénario est qu’on a ajouté 20 ans de santé dans les leucocytes et que le système immunitaire est plus performant pour combattre les maladies. Il faudra beaucoup plus de données pour prétendre à un succès contre la vieillesse selon Dana Glei, une analyse senior à l’université de Georgetown. Nous n’avons pas encore établi un lien causal entre la longueur du télomère et la santé. C’est comme les cheveux gris. Vous pouvez les teindre, mais cela ne signifie pas que vous êtes devenu plus jeune. Et pour le moment, on n’a aucune réponse, mais l’essai de Parrish fait partie des ambitions de BioViva. Les premières études cliniques en utilisant la thérapie génique pour bloquer la vieillesse et augmenter l’espérance de vie.

L’approche de l’entreprise se base sur une preuve pré-clinique du groupe deMaria Blasco au Spanish National Cancer Research Centre (CNIO) à Madrid. En 2012, l’équipe de Blasco a rapporté les résultats d’une thérapie génique de télomérase dans les souris. L’enzyme télomérase, encodée par le gène TERT, a permis d’allonger les télomères. Nous avons démontré que la thérapie génique AAV9-Tert était suffisante pour retarder les pathologies liées à la vieillesse et elle a permis d’étendre la longévité moyenne et maximale chez les souris. De nombreuses pathologies ont été retardées incluant le cancer. L’équipe de Blasco a ensuite démontré que la thérapie génique de télomérase réduit certaines maladies liées à la vieillesse.

Certaines maladies humaines sont le résultat de télomères qui sont plus courts que la normale selon Abraham Aviv, qui étudie les plafonds chromosomiques auRutgers New Jersey Medical School. Mais l’idée que des télomères courts sont mauvais et que les télomères longs sont bons est un non-sens absolu. La longueur des télomères est associée, dans des directions opposées, avec les maladies cardiovasculaires et le cancer. Je considère ce phénomène comme un équilibre entre les maladies cardiaques et le cancer qui sont les principaux critères qui définissent la longévité chez les humains modernes selon Aviv.

Et la longueur du télomère n’est pas un bon indicateur de la mortalité. Au début du mois, Glei et ses collègues ont analysé la longueur du télomère dans les leucocytes par rapport à une mort dans une période de 5 ans. Après avoir fait des ajustements avec l’âge et le sexe, ils ont trouvé une douzaine d’autres mesures qui étaient plus performantes pour prédire la mortalité. Aviv pointe aussi la faiblesse de l’erreur de mesure dans les données de BioViva. La différence de 9 % avant et après la longueur des télomères est fréquente dans de nombreux laboratoires. Et donc, je ne suis pas du tout impressionné par ces valeurs qui se basent sur un seul cas.

Les laboratoires SpectraCell, basés à Houston, ont mené l’essai pour BioViva.Jonathan Stein, directeur scientifique et de qualité chez SpectraCell, a déclaré que la plupart des autres essais ont une différence de 8 %. La seconde thérapie génique, le gène qui encode la protéine follistatine, est supportée par des données humaines au moins chez les personnes avec des troubles musculaires. Il n’y a pas encore de données qui démontrent que la thérapie génique de follistatine fonctionne dans la perte musculaire liée à la vieillesse. La follistatine inhibe la myostatine qui arrête le développement musculaire et c’est donc une bonne thérapie pour les dystrophies musculaires. Des essais cliniques sur 6 personnes souffrant de la dystrophie musculaire de Becker ont montré que 4 d’entre eux pouvaient courir pendant une distance plus longue après la thérapie génique de follistatine.

Ces traitements sont tellement expérimentaux et polémiques que BioViva rencontre beaucoup de problèmes. C’est pourquoi Parrish est allé en Colombie pour les injections. Mais la FDA n’a pas aimé ce test hors des frontières américaines. Et George Martin, un des membres du conseil d’administration de BioViva, a été obligé de démissionner de l’entreprise à cause des implications qui soulèvent trop de questions.

Parrish parcourt le monde pour tenter de trouver des pays et des législations qui pourraient approuver des essais cliniques chez les humains. BioViva et Parrish font partie de la tendance grandissante dans la médecine et la génétique qu’il faut absolument combattre la vieillesse. Officiellement, ils combattent les maladies liées à la vieillesse, mais progressivement, c’est la vieillesse qui doit être combattue comme une maladie avec les personnes âgées qui sont mises en marge de la société. Pour les partisans du transhumanisme radical et de la biotechnologie, Elisabeth Parish est la première femme immortelle.

Mais la préservation de la jeunesse n’est pas une nouvelle chose. De la médecine à la méditation, les gens ont toujours tenté de rester jeunes et en bonne santé le plus longtemps possible. Et il est tout à fait possible de rester jeune. La conclusion de Glei est sans appel : Vous feriez mieux d’arrêter de fumer et de faire de l’exercice plutôt que de rallonger vos télomères.

(Housseniawriting)

VIDEO. France : des dizaines de morts dans un attentat

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Un camion a foncé jeudi soir dans la foule sur la Promenade des Anglais à Nice pendant le feu d'artifice du 14 juillet, faisant plusieurs victimes selon la mairie et des témoins sur place, la préfecture des Alpes-Maritimes évoquant quant à elle un attentat.



Un van blanc a foncé sur la foule sur la Promenade des Anglais. La mairie de Nice a évoqué plusieurs victimes et vers 23H20, un important périmètre de sécurité était délimité à proximité, autour de la place Masséna, constate l'AFP.


​La préfecture des Alpes-Maritimes, évoquant un attentat, a conseillé aux habitants de rester cloîtrés. La camionnette ayant foncé dans la foule jeudi soir à Nice "semble avoir fait des dizaines de morts", a écrit sur Twitter le maire, Christian Estrosi.


​​Le véhicule, un van blanc, a foncé à pleine vitesse sur les gens, suscitant un mouvement de panique et jetant des débris tout autour.


​De nombreuses ambulances et des membres des forces de l'ordre et des militaires se sont ensuite déployés en nombre, notamment autour de la place Masséna, à proximité et totalement bouclée vers 23H30.

Des témoins ont également évoqué des échanges de coups de feu, sans que cela n'ait été confirmé par les autorités.


L'attaque a fait "plusieurs dizaines de morts, peut-être une trentaine, et peut-être plusieurs centaines de blessés", a annoncé sur BFMTV, le sous-préfet des Alpes-Maritimes Sébastien Humbert.

Le chauffeur du camion a été abattu.

Selon les autorités locales, le bilan provisoire fait état de 30 morts et une centaine de blessés.

Terrorisme : 73 morts et une centaine de blessés à Nice (France)

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Attentat à Nice pendant le feu d'artifice: Au moins 73 morts [point à 3h00 du matin]
Un camion a foncé sur les spectateurs qui assistaient jeudi soir, sur la Promenade des Anglais à Nice, au feu d'artifice du 14 Juillet.



Selon un dernier bilan de la police, il y aurait au moins 73 morts.

La préfecture demande aux Niçois de rester chez eux et parle d'un attentat.

On parle également d'au moins une centaine de blessés.

Des policiers ont tiré sur le camion pour l'arrêter et le chauffeur a été abattu.

Contrairement à des rumeurs qui circulaient à Nice, il n'y aurait aucune prise d'otages en cours tout comme il n'y aurait pas eu de fusillade entre le forcené et la police ou de la part du terroriste sur des spectateurs, selon le porte parole du ministère de l'Intérieur.

Le camion fou a foncé sur la foule sur une distance 2 km.

Le président François Hollande, qui se trouvait à Avignon, est rentré à l'Elysée, où il s’est rendu directement à la cellule de crise mise en place au ministère de l’Intérieur.

Le Planc Blanc a été déclenché dans la ville de Nice. Un numéro de téléphone a également été mis à disposition pour les familles à la recherche de leurs proches.

VIDEO. Incendie à la tour Eiffel (Paris)

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Un incendie s'est déclaré aux pieds de la tour Eiffel après qu'un feu d'artifice est retombé sur un camion. La préfecture de police, qui avait invité les riverains à éviter la zone, a indiqué que le feu avait été maîtrisé.



Juste après le traditionnel feu d'artifice du 14 juillet à Paris, un incendie s'est déclaré pont d'Iéna, juste en dessous de la tour Eiffel, avant d'être rapidement maîtrisé par les pompiers.


L'incident est purement technique, a indiqué la préfecture et n'a donc aucun lien avec les attaques de Nice, survenues le même jour.



VIDEO PERTURBANTE. Le moment où le camion fonce dans la foule à Nice

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n camion a foncé jeudi soir dans la foule sur la Promenade des Anglais à Nice pendant le feu d'artifice du 14 juillet, faisant plusieurs victimes selon la mairie et des témoins sur place, la préfecture des Alpes-Maritimes évoquant quant à elle un attentat.



Un van blanc a foncé sur la foule sur la Promenade des Anglais. La mairie de Nice a évoqué plusieurs victimes et vers 23H20, un important périmètre de sécurité était délimité à proximité, autour de la place Masséna, constate l'AFP.


​La préfecture des Alpes-Maritimes, évoquant un attentat, a conseillé aux habitants de rester cloîtrés. La camionnette ayant foncé dans la foule jeudi soir à Nice "semble avoir fait des dizaines de morts", a écrit sur Twitter le maire, Christian Estrosi.



Regarder : VIDEO. France : des dizaines de morts dans un attentat




Attentat de Nice : une victime algérienne déplorée

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Une femme algérienne résidant à Constantine a trouvé la mort dans l’attentat terroriste, perpétré jeudi à Nice, a appris l’APS vendredi d’une source proche de sa famille.



"Il s’agit de Ferkous Zahia, épouse Rahmouni, qui était en visite familiale chez sa fille", a-t-on précisé de même source.

Regarder : VIDEO PERTURBANTE. Le moment où le camion fonce dans la foule à Nice



Il faut rappeler qu’une cellule de crise a été mise en place à Paris à l’ambassade d’Algérie en France qui travaille avec le consulat algérien de Nice et le Centre de veille et de gestion de crise au niveau du ministère des Affaires étrangères à Alger.

Une source de l’ambassade avait indiqué que "les recherches se poursuivent" pour déterminer l’existence ou pas de ressortissants algériens parmi les victimes de l’attentat.

Huit mois après les attentats du 13 novembre, qui ont fait 130 morts, un Français d’origine tunisienne de 31 ans, connu pour des faits de droit commun, a bord d’un camion a foncé jeudi soir droit sur la foule à Nice pour commettre un carnage. Il a été abattu par la police avant d’avoir fait feu plusieurs fois.

Le dernier bilan publié vendredi matin faisait état de 84 morts, dont 10 enfants et adolescents, et plus d’une soixantaine de blessés. 18 blessés se trouvent dans une "urgence absolue".

Said Arab : « Rêver dans notre pays, signifie prendre des risques »

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Après son premier livre « Mon Algérie à moi » édité en 2013, le jeune talentueux auteur Said Arab vient d’éditer son deuxième roman « L’Audace de rêver » sorti ce 1er juillet chez les éditions EdiLivre en France.



Dans « l’Audace de rêver », Said Arab nous raconte les aspirations de « Mazigh », qui vit dans un pays pleins d’injustices et de hoggra mais qui garde toujours l’espoir de voir son pays fort, juste et reconnaissant envers ses enfants.


Kabylie News: Après Mon Algérie à moi, vous venez de publier votre deuxième roman « L'audace de rêver ». A-t-on besoin de l'audace juste pour rêver?

Said Arab : Pour répondre à cette question, permettez-moi de commencer par passer la parole à Mazigh, le personnage principal de mon roman L’audace de rêver et en même temps le narrateur de l’histoire, qui dit :

"Nous étions des jeunes universitaires dont l’existence nous était compliquée. Nous étions des jeunes qui avions peur de rêver. Oui, nous avions peur de rêver, car pour nous, c’est strictement dangereux de rêver, parce que nous savions que rêver dans notre pays, signifie prendre des risques, vu que les rêves vivent souvent en cauchemars."

Donc oui, en Algérie on a besoin de l’audace pour rêver puisque nous avons peur. Il n’y a que l’audace qui peut combattre la peur qui réside en nous et qui nous accompagne à chaque fois qu’on essaye d’avancer et prendre le devant. Toujours dans le but de répondre à votre question, une autre question me vient à l’esprit : pourquoi avoir peur ? Autrement dit, quelle est l’origine de cette peur et d’où vient-elle ? C’est une question importante, me semble-t-il et je pense que c’est tout le monde qui doit essayer d’y répondre et donner son point de vue là-dessus. Personnellement, je pense que c’est dû au manque de confiance. Il ne s’agit pas ici de confiance en soi, mais plutôt de confiance en "l’autre". J’explique. Prenons l’exemple d’un étudiant qui prépare sa soutenance de fin d’études. Sans aucun doute il sent une peur bleue qui le stresse tant et l’énerve. Dans la plupart des cas,  il se trouve que l’étudiant a peur des membres des jurés et de leur attitude avec lui. Et si par chance, il entretient de bonnes relations avec eux et qu’il est sûr qu’ils ne le briseront pas, il aura peur de ceux qui s’occuperont de son entretien d’embauche ou de ceux qui recevront son CV, une fois diplômé. Tout cela parce qu’il ne leur fait pas confiance. D’ailleurs, à chaque fois que nous allons à la rencontre de "l’autre", la première chose que nous faisons,  c’est chercher une personne qui le connait pour se présenter en son nom. Dans ce cas là, c’est la tranquillité totale. Nous ne serons pas tranquilles parce que nous pensons que notre rêve se réalisera et que les portes nous seront ouvertes. Loin de là. Mais seulement parce que nous serons sûrs d’être bien accueillis et que nous  ne serons pas humiliés. J’ai donné l’exemple d’un étudiant sur le point d’avoir son diplôme, et je peux donner aussi l’exemple d’un candidat se présentant pour son examen de conduite. La seule question qu’il n’arrêterait pas de se poser, c’est : qui sera l’ingénieur ? Est-il gentil ? Est-il professionnel ou bien il fera tout pour me faire échouer ? Pareil pour un malade qui se rend chez le médecin, pareil pour une victime allant voir un avocat…Je ne sais pas pourquoi c’est comme ça. Je laisse les spécialistes s’en occuper, mais à cause de cette relation basée sur "la méfiance" entre "l’un" et "l’autre", aujourd’hui nous assistons à des comportements malhonnêtes, véreux tels que corrompre, pistonner et faire des avances.

De quoi rêve Saïd Arab dans L'audace de rêver?

S.A : C’est vrai que pour écrire L’audace de rêver,  je me suis inspiré de certaines de mes expériences personnelles, afin de mieux m’approcher de mes personnages, mais dans la plupart de temps, je ne suis qu’un observateur. En d’autres mots, je n’ai aucun rêve particulier dans mon roman, car il ne s’agit pas de mon histoire mais de celle de Mazigh et ses amis. Du coup, je vais vous dire quel est le rêve de mes personnages. Humains qu’ils soient ou animaux, ils rêvent de quitter leur pays.  Quant à Mazigh, il veut certes partir loin avec sa bien-aimée Tayri, mais au fond de lui il rêve d’une Algérie forte, juste et reconnaissante ; une Algérie qui prend soin des Algériens et les protège.

Vous avez parlé dans votre livre, entre autre de haraga, immolations, pillage d’argent du peuple et pleines d'injustices. À votre avis, quel avenir attend l'algérien?

S.A : Si on se projette dans l’avenir et imaginer comment sera l’Algérie de demain, je dirais qu’il y aura plusieurs scénarios possibles. Du coup, cette question peut avoir plusieurs réponses valables. Et personnellement, je n’en ai aucune. Ce que je sais, c’est que l’Algérie d’aujourd’hui va et vit mal. Que se soit sur le plan politique ou sur le plan socio-économique, c’est le chaos total. Depuis la maladie du président, on a l’impression qu’elle est prise en otage par des personnes qui la malmènent et dont le seul souci, c’est profiter pleinement de cette situation et tout faire pour que les choses restent telles qu’elles sont. Grace à l’internet et aux réseaux sociaux, tout le monde sait ce qui se passe en Algérie. Tous les Algériens sont au courant,  dans les moindres détails, de l’abus du pouvoir de nos responsables. Ils savent tous qui a volé et combien il a volé. Ils savent tous qui a tué et combien il a tué. Ils savent tous qui est le coupable et qui est l’innocent. Mais ils ne font rien du tout pour que la justice soit rendue. Ils ne font rien du tout pour que ça change. 
Notre société d’aujourd’hui, elle est certes consciente, mais hypnotisée et manipulée à tel point de se contenter de regarder sans rien faire, comme s’il s’agissait d’un spectacle, d’une pièce théâtrale ou d’un film. J’ignore si cela est voulu ou pas, mais en Algérie d’aujourd’hui ça n’existe plus "l’intérêt général". Chacun de nous pense à sa petite personne. Nous vivons dans une société individualiste, une société sans repères et sans guide… Certaines personnes peuvent prétendre le contraire et dire qu’elle (l’Algérie) se porte mieux que la Tunisie, la Lybie, la Syrie ou l’Egypte. Mais je reste convaincu que l’Algérie mérite mieux de ce qu’elle est aujourd’hui. À mon avis, en Algérie le terme "Austérité" ne doit pas exister. Et si son existence est inévitable, il doit être appliqué sur les personnes qui sont à l’origine de la crise et non pas sur tous les Algériens...

C’est vrai que je n’ai pas de réponse à votre question, mais en tant qu’Algérien, j’espère que l’Algérie puisse se mettre sur les railles, voire le bon chemin, et que l’Algérien vive comme il le doit : tranquille, stable et en paix. 

Votre livre est édité chez les éditions Edilivre, en France. C’est toujours difficile de trouver un éditeur en Algérie, surtout quand on est un jeune auteur ?

S.A : Quand j’ai terminé l’écriture de mon roman L’Audace de rêver, je n’ai pas réfléchi deux fois pour le proposer à Edilivre. C’est Edilivre qui a publié mon premier roman Mon Algérie à moi (en 2013) et je ne voyais pas pourquoi changer d’éditeur.
Quant à votre question, permettez-moi de vous raconter une ou deux expériences que j’ai eues avec l’éditeur algérien. Il y a environs deux ans, j’ai proposé Mon Algérie à moià un éditeur algérien et lorsque je lui ai dit qu’il est édité aux éditions Edilivre, il m’a dit : « Nous ne travaillons pas avec Edilivre ». Lorsque je lui ai dit pourquoi, il m’a répondu que parce que les livres qu’Edilivre édite ne sont pas bons!!! Donc il n’avait pas seulement mal jugé Edilivre qui travaille avec des écrivains doués et talentueux, mais aussi il a mal jugé mon livre sans même le lire !!! Il y a à peine une année, je l’ai proposé à un autre éditeur. Je lui ai donné le roman et il m’a dit que j’aurai ma réponse dans deux mois. Cinq mois passèrent et lorsque je l’ai contacté, il m’a dit qu’il ne l’a pas encore lu ! Deux mois après, je l’ai contacté et il m’a donné pratiquement la même réponse ! Il a gardé le roman pendant une année et il ne l’a même pas lu !!! Tout ça m’incite à dire qu’en Algérie, il n’y a pas de vrais éditeurs, c'est-à-dire des éditeurs qui lisent d’abords, puis ils critiquent et jugent ; des éditeurs qui découvrent des talents et les aident à aller aussi loin que possible dans leur carrière artistiques. Du coup, personnellement, je ne vois pas de différence entre un propriétaire d’une alimentation générale et un propriétaire d’une maison d’édition. Ils sont tous les deux commerçants. C’est pourquoi, le jour où je souhaiterais attirer l’attention des éditeurs algériens, j’écrirai un livre de cuisine dans lequel je donnerai des recettes pour une salade de fruits ou des crêpes…

Propos recueillis par Madjid Serrah


Pour lire "L'Audace de rêver" cliquez [ici]



Ouyahia surprend et compare le pouvoir algérien à la France coloniale

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Dans des déclarations qui ont laissé les observateurs perplexes, Ahmed Ouyahia est allé trop loin dans son exercice préféré de One-man show en comparant le pouvoir algérien et le système en place depuis 1962 à la France coloniale.




.Dans un logique fallacieuse [?], le chef de cabinet auprès du président de la république, secrétaire général du Rassemblement National Démocratique (RND), s'est étalé, lors de son intervention à la 17e Université d’été de l’Union générale des étudiants algériens (UGEA)à Oran, dans une comparaison surprenante « La France nous avait privés du savoir. À l’indépendance l’Algérie comptait à peine 500 étudiants, français pour la majorité. Aujourd’hui, l’Algérie a 8 millions d’étudiants et des dizaines d’universités » avant d'ajouter « le meilleur d’entre vous était Khemass et l’autre hemal (NDLR : porteur) et les jeunes se faisaient appeler y a ouled »rapporte TSA.

Ahmed Ouyahia aurait voulu expliquer aux jeunes présents que le peuple algérien n'a pas à espérer au meilleur et il n'a que deux choix, celui du colonialisme ou celui de la dictature et l'incompétence.

Femme ou sorcière ?

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La nuit commençait à tomber sur la ville d’Azazga. Un taxieur s’impatientait de trouver un éventuel client pour gagner sa journée. La nuit est tombée mais, toujours pas de client en vue. Seul dans la station, il n’entendait que les chiens et les chats errants qui se disputaient une place dans le dépotoir qui gisait à cent mètres de la station. Il ne perdait pas espoir de trouver un client retardataire. Les ivrognes s’oublient souvent dans les tavernes. Son travail est pénible et risqué mais, il n’a pas le choix. Il doit subvenir aux multiples besoins de sa nombreuse famille.

 

Par Boussad Hammar 


Tout à coup, il vit une forme humaine qui s’avançait vers lui. Il écarquillait les yeux mais n’arrivait pas à distinguer l’individu dans l’obscurité. Arrivée à son niveau, il se rendit compte que c’était une femme. Elle était vêtue d’une robe kabyle blanche et d’un foulard noir. Elle trimbalait avec elle un ballot de couleur noir.

-Est-ce que vous pouvez m’emmener à Asif Userdun, s’il vous plait ?
-Bien sûr, c’est mon travail. Seulement, on doit d’abord s’entendre sur le tarif car Asif Userdun est loin de 20 km et en plus, je dois appliquer le tarif de nuit.
-Je suis prête à payer le prix que vous jugez convenable.
-Alors, c’est 500 DA.
-D’accord !
Il lui ouvre la portière et elle s’engouffre à l’arrière. En cours de route, ils gardèrent le
Silence. Ils entendaient seulement le moteur qui ronflait. Ils voyaient seulement les lumières qui perçaient les épaisses ténèbres et les arbres qui défilaient comme des fantômes.
Le chauffeur était visiblement stressé. Il ne cessait de regarder sa montre et le rétroviseur.
Il voulait engager la conversation avec elle pour briser un silence qui devenait de plus en plus pesant. Mais, la femme refusait de répondre à ses questions. Elle gardait un mutisme profond qui accentuait son malaise.
-Pourquoi est-ce que tu rentres tard à la maison ?
La femme se tait encore une fois. Le conducteur est embarrassé. Découragé, il décide de se taire, lui aussi. Puis, il sombre dans de profondes pensées, noires et pessimistes. Il regrette même de s’être embarqué dans une aventure qui lui parait de plus en plus incertaine.
Des doutes et des questions commencent à tarauder son esprit :
-Cette femme est mystérieuse ! Qu’a-t-elle à faire à Asif Userdun ? Dans cet endroit, il n’y a aucun village. On trouve uniquement une fontaine et bien sûr la grande rivière traversée par un pont qui sépare les deux communes limitrophes : Ifigha et Bouzeguène.
Perdu dans ses pensées, le taxieur frissonna quant il entendit la femme lui dire :
Arrêtez s’il vous plait, je vais descendre ici.
-D’accord, Madame.
Ils sortirent tous les deux de voiture. Le chauffeur sentit l’air frais de la rivière lui caresser le visage et son corps tressaillir de peur et de froid. Tout était silencieux alentours hormis le murmure de la rivière, le bruit des feuilles d’automne qui tombaient des arbres et le hululement des chouettes et des hiboux.
Ma maison est juste en bas de la route. Accompagnez-moi pour que je puisse vous remettre votre argent.
-Je ne vois pas de maison ?
La femme ne répond pas à sa remarque. Il éteint le moteur et les lumières de sa voiture, ferme les portières et suit la femme dans un sentier étroit et accidenté, envahi par des buissons et toutes sortes de plantes sauvages. Après quelques dizaines de pas, il vit une maison.
-C’est ta maison ? Je ne connaissais pas ce village et pourtant, j’emprunte régulièrement cette route !
Comme d’habitude, la femme garde le silence. Maintenant, ils sont devant la maison. Une vieille maison bâtie en pierre avec une porte en bois rouge. La femme prend une clé dans son corsage et tâtonne pour trouver le trou de la serrure. La porte s’ouvre et la femme rentre dans la maison. Le taxieur attend sur le seuil de la porte. Sans le regarder, elle lui ordonne d’entrer.
-Je reste ici. Demande à ton mari de me ramener l’argent.
-Je n’ai ni parents, ni mari. Je vis seule.
Le conducteur avance avec hésitation vers la maison. Une lampe à pétrole éclaire faiblement le salon ou sont entreposées des toisons. Un métier à tisser est implanté en face de la porte. Une grosse citrouille est accrochée au plafond. Dans un coin, gisent des morceaux de bois éteints, près de l’âtre. Un chat noir dormait paisiblement à coté, nullement dérangé par son intrusion. Subitement, un vent violent ouvre la porte et éteint la lumière. La maison s’enfonce dans un noir effrayant. Le chauffeur tremble comme une feuille. La femme revient avec une bougie allumée dans un récipient en verre. Le vent qui plaquait son corps dessinait Harmonieusement les formes généreuses de son corps mais la situation n’est pas propice aux désirs.
La femme lui remet l’argent dans la paume de sa main. Il sentit la douceur de cette main. Il sentit la chaleur envahir tout son corps et son cœur battre plus fort. Mais, il doit refréner ses désirs. Sa femme l’attend à la maison. Il sort de la maison. Un vent frais finit de calmer ses ardeurs. Il presse le pas. Il a hâte de retrouver sa voiture et sa famille qui doit s’inquiéter pour lui. Il jette un dernier regard en direction de la maison et démarre en trombe.
Le lendemain, il se lève de bonne heure comme d’habitude pour aller travailler. En regardant à l’arrière de sa voiture, il vit le ballot noir que la femme a oublié. Il doit rendre à César, ce qui lui appartient. Il se rend directement à Asif Userdun. Arrivé, il se met à chercher sa maison. Après des recherches infructueuses, il vit un vieil homme en train d’inspecter ses oliviers dans un champ :
-Bonjour monsieur, je cherche la maison de …Il lui raconte en détails son histoire.
Le vieil homme lui répond :
-Cela fait plus de 50 ans que je viens ici pour inspecter ce champ hérité de mes parents.
Je peux t’assurer qu’aucune personne-homme ou femme- ne vit ici. Je connais toute cette région comme ma poche.
Perplexe, le taxieur s’en va. Le souvenir de cette femme étrange continuera de l’intriguer et de garder ses secrets pour l’éternité. Ses questions resteront peut-être sans réponse.

Nouvelle de Messaoudene Fahim, adaptée par Hammar Boussad.
boussadhemmar@yahoo.fr

Nouvelle vidéo perturbante du moment où le camion fonce dans la foule à Nice

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Le groupe jihadiste Etat islamique a revendiqué samedi l'attentat meurtrier de Nice sur la Côte d'Azur, commis deux jours auparavant par un Tunisien, sans connexions islamistes connues, et qui a ouvert un débat en France sur d'éventuelles failles de sécurité.

Nouvelle vidéo perturbante du  moment où le camion fonce dans la foule à Nice


"L'auteur de l'opération (...) menée à Nice en France est un soldat de l'Etat islamique. Il a exécuté l'opération en réponse aux appels lancés pour prendre pour cible les ressortissants des pays de la coalition qui combat l'EI", a rapporté l'agence Amaq, liée au groupe EI.

Cette revendication survient alors que, jusqu'à présent, aucun lien entre le tueur et l'islamisme radical n'a encore été établi formellement par les autorités françaises.


Jeudi soir, il a semé la mort au volant d'un camion, tuant 84 personnes, dont 10 enfants, venus célébrer la fête nationale française sur la célèbre Promenade des Anglais de Nice.

Selon une source hospitalière, "16 corps"étaient toujours samedi "non identifiés".

Mohamed Lahouaiej-Bouhlel, chauffeur-livreur tunisien de 31 ans en instance de divorce, était "totalement inconnu des services de renseignement (...) et n'avait jamais fait l'objet de la moindre fiche ni du moindre signalement de radicalisation", selon le procureur de Paris François Molins.
Il a toutefois souligné que cette attaque meurtrière correspondait "très exactement aux appels permanents au meurtre des jihadistes".


- Cinq personnes en garde à vue -



Si le Premier ministre Manuel Valls avait estimé vendredi que le tueur était "sans doute lié d'une manière ou d'une autre à l'islamisme radical", le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve n'a pas confirmé de tels liens.

Mohamed Lahouaiej-Bouhlel était en revanche connu de la justice pour des "faits de menaces, violences, vols et dégradations commis entre 2010 et 2016".

Selon son père, il avait fait une dépression au début des années 2000 et n'avait pas de lien avec la religion.

"De 2002 à 2004, il a eu des problèmes qui ont provoqué une dépression nerveuse. Il devenait colérique, il criait, il cassait tout ce qui trouvait devant lui", a déclaré Mohamed Mondher Lahouaiej-Bouhlel à l'AFP devant son domicile dans la ville de Msaken (est de la Tunisie).

Quatre hommes de l'entourage du Tunisien ont été placés en garde en vue. L'ex-épouse de cet homme, abattu par la police après avoir écrasé familles et touristes sur la célèbre Promenade des Anglais, était toujours en garde à vue samedi matin.

Huit mois après les attentats jihadistes de Paris (130 morts), le pays a de nouveau entamé un deuil national, de trois jours. Au sommet de l'Etat, le président socialiste François Hollande a réuni un deuxième conseil de Défense à l'Elysée avant de rassembler l'ensemble de son gouvernement.


- Failles dans la sécurité ? -



Nombre de quotidiens s'interrogeaient sur la façon dont le camion frigorifique de 19 tonnes a pu pénétrer jeudi soir en pleine fête nationale dans une enceinte réservée aux piétons et sécurisée par les forces de l'ordre en période d'état d'urgence.

"Si le temps est au deuil et à la compassion, on sent très nettement que le pays bascule dans une autre réflexion vis-à-vis du personnel politique. Oui à la cohésion nationale, mais, oui aussi à des résultats sur le terrain", résume Yann Marec, du quotidien régional Midi Libre.

"Pour gagner la guerre, il faut la mener sans demi-mesure ni pusillanimité. C'est maintenant qu'il faut agir si nous voulons un jour interrompre la sinistre litanie", soulignait pour sa part le journal conservateur Le Figaro.

Le Premier ministre Manuel Valls a cherché dès vendredi soir à désarmorcer toute critique en niant toute faille des forces de sécurité.

A peine quelques heures après le drame, fracturant l'appel à une union nationale, l'opposition de droite et le parti d'extrême droite Front national ont tiré à boulets rouges sur l'exécutif.

Le porte-parole du gouvernement Stéphane Le Foll a dénoncé samedi un "manque total de responsabilité" de la part de plusieurs figures de l'opposition pour leurs critiques de l'action publique.
Le bilan se montait toujours samedi à 84 morts et 202 blessés mais il pourrait s'alourdir avec 52 personnes toujours entre la vie et la mort.

Le fait que 10 enfants et adolescents aient été tués dans le carnage ajoutait encore au choc.
"Les gens étaient broyés par les roues, il y a deux petits de huit ou neuf ans qui sont morts à côté de nous", sous les yeux de leurs parents, a raconté Bachir, rencontré par l'AFP dans un hôpital niçois.
Au moins 17 étrangers ont aussi trouvé la mort dans l'attaque, dont trois Allemands, deux Américains, trois Tunisiens et trois Algériens.

Une minute de silence sera observée lundi à 12H00 (10h00 GMT) dans le pays en hommage aux victimes.

Le président français a annoncé une prolongation pour trois mois supplémentaires de l'état d'urgence. Ce régime d'exception, décrété après les attentats du 13 novembre, facilite notamment les perquisitions et l'assignation à résidence de suspects.

16/07/2016 12:52:22 - Nice (AFP) - © 2016 AFP


Les photos d’orgies sexuelles qui font peur aux dirigeants algériens

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A Oran, la capitale de l’ouest algérien, un crime passionnel a secoué de nombreux hauts responsables algériens. Au coeur de la ville d’Oran, un prostitué homosexuel et célèbre proxénète, prénommé Mohamed, a été retrouvé assassiné dans son appartement il y a de cela 5 mois. La police mène l’enquête et conclut qu’il s’agit d’un crime passionnel accompli par l’un de ses amants. Sauf que cette banale affaire de fait de divers va se transformer en un véritable feuilleton politique lorsqu’un des enquêteurs de la police algérienne retrouve sur le lieu du crime la puce d’un appareil photo numérique.

Mondafrique


Onde de choc


Une puce qui regroupe des photos très compromettantes retraçant des soirées d’orgies sexuelles organisées par le feu proxénète qui organisaient ces soirées au profit de plusieurs hauts responsables de l’Etat et des gens les plus riches du sérail. Des photos où l’on aperçoit plusieurs figures influentes du régime algérien en compagnie de jeunes prostituées ou d’homme aux mœurs légères. Cette découverte a suscité une véritable onde de choc dans de nombreux milieux influents. Des instructions ont été rapidement données pour étouffer l’affaire et faire disparaître ces photos
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Lire : Je suis serveuse dans un bar de nuit à Alger

Mutation bienvenue


Quand à l’inspecteur qui a retrouvé cette puce, il a été tout bonnement muté dans une autre ville, à savoir Tiaret. Si un jour, il s’aventure à parler de ce qu’il a vu, son sort connaîtra un autre dénouement. Comme quoi, on ne rigole jamais avec l’intimité des décideurs en Algérie.

+D'INFOS

Au moins 265 morts en Turquie : putsch déjoué, mais tensions persistantes

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Le gouvernement turc a annoncé samedi l’échec de la tentative de putsch qui a fait au moins 265 morts, mais des tensions persistaient comme en témoignaient l’appel lancé par le président Erdogan à la poursuite de la mobilisation de ses sympathisants et la quasi-fermeture d’une importante base aérienne.



La situation est «entièrement sous contrôle», a affirmé le Premier ministre Binali Yildirim, selon lequel le bilan humain d’une nuit d’affrontements à Ankara et Istanbul entre les militaires rebelles, les troupes fidèles au régime et les dizaines de milliers de personnes descendues dans les rues a été particulièrement lourd: 161 morts et 1.440 blessés dans les forces loyalistes et chez les civils, tandis que, d’après le chef de l’armée, 104 insurgés ont été abattus.

Toutefois, signe que la situation était loin d’être totalement normalisée, la base turque d’Incirlik (sud) a été privée d’électricité et il n’était plus possible d’y accéder ou d’en sortir, ont annoncé les Etats-Unis qui ont en conséquence suspendu leurs opérations aériennes contre le groupe Etat islamique, ces installations étant utilisées par la coalition internationale pour lutter contre les jihadistes en Syrie.

De plus, les unités militaires américaines en Turquie ont reçu l’ordre de prendre des mesures de protection maximales, tandis que les Français à Istanbul ont été appelés par leur consulat à «rester chez eux» en prévision de «mouvements de foules ce soir».

2.839 militaires ont été arrêtés en liaison avec ce coup d’Etat avorté, a révélé le chef du gouvernement turc, selon lequel «ces lâches se verront infliger la peine qu’il méritent». La Turquie a en outre demandé à la Grèce l’extradition de huit putschistes ayant fui à bord d’un hélicoptère.

Les autorités ont affirmé que le prédicateur exilé aux Etats-Unis Fethullah Gülen avait été derrière ces troubles.

«Je réfute catégoriquement ces accusations», a rétorqué l’imam Gülen, un ex-allié de M. Erdogan devenu son ennemi juré et dont le régime affirme qu’il est à la tête d’une «organisation terroriste».

Washington, qui va aider Ankara dans l’enquête sur le putsch déjoué, a toujours refusé de l’expulser et a invité samedi le gouvernement turc à fournir des preuves de son éventuelle implication.


- 'Maîtres des rues' -


Peu avant M. Yildirim, le général Ümit Dündar, le chef par intérim de l’armée, avait déjà annoncé l'«échec» de la tentative de coup d’Etat.

Mais le président Recep Tayyip Erdogan, très critiqué ces dernières années pour ses dérives autoritaires, a exhorté via Twitter ses compatriotes à «continuer à être maîtres des rues (...) car une nouvelle flambée (de violences) est toujours possible».

Les combats, avions de chasse et chars à l’appui, ont donné lieu à des scènes inédites à Ankara et Istanbul depuis des décennies.

Des dizaines de milliers de personnes ont bravé les rebelles, grimpant sur les blindés ou se rendant à l’aéroport d’Istanbul pour y accueillir M. Erdogan, rentré précipitamment de vacances dans la mégalopole dont il fut maire et qui reste son fief.

C’est peu avant minuit (21H00 GMT) qu’un communiqué des «forces armées turques» avait annoncé la proclamation de la loi martiale et un couvre-feu dans toute la Turquie, après des déploiements de troupes notamment à Istanbul et dans la capitale.

Les putschistes ont expliqué leur «prise de pouvoir totale» par la nécessité d'«assurer et (de) rétablir l’ordre constitutionnel, la démocratie, les droits de l’Homme et les libertés et (de) laisser la loi suprême du pays prévaloir».

- Soutien international -


De Marmaris (ouest) où il était en vacances, M. Erdogan avait immédiatement appelé la population à s’opposer au putsch, dans une intervention en direct à la télévision faite d’un téléphone portable.

«Il y a en Turquie un gouvernement et un président élus par le peuple» et «si Dieu le veut, nous allons surmonter cette épreuve», avait-il martelé.

Par la suite, à son arrivée à Istanbul, il a dénoncé une «trahison» et félicité ses concitoyens descendus «par millions» dans les rues, en particulier sur l’emblématique place Taksim à Istanbul, noire de manifestants conspuant les putschistes.

De nombreux hauts responsables militaires se sont publiquement désolidarisés dans la nuit des putschistes et le général Dündar a promis de «nettoyer l’armée des membres de structures parallèles», faisant une référence évidente aux fidèles de Fethullah Gülen.

Depuis l’arrivée au pouvoir de M. Erdogan, la hiérarchie militaire a été purgée à plusieurs reprises. L’armée de ce pays clé de l’Otan, qui compte 80 millions d’habitants, a déjà été l’auteur de trois coups d’Etat (1960, 1971, 1980) et forcé un gouvernement d’inspiration islamiste à quitter le pouvoir en 1997.

A la mi-journée, les tirs sporadiques avaient cessé à Istanbul et Ankara, où les membres du Parlement ont applaudi à l’ouverture d’une session extraordinaire.

Dans la capitale, un avion avait largué tôt samedi une bombe près du palais présidentiel, aux abords duquel des avions de chasse F-16 ont attaqué des chars des rebelles, selon la présidence, et M. Erdogan a déclaré que l’hôtel où il se trouvait en vacances avait été bombardé après son départ.

Les condamnations internationales se sont multipliées.

Le président américain Barack Obama, qui a convoqué ses conseillers en matière de sécurité et de diplomatie, a appelé à soutenir le gouvernement turc «démocratiquement élu», tout comme l’Union européenne.

Mais la chancelière allemande Angela Merkel a demandé à M. Erdogan de traiter les putschistes en conformité avec «l’Etat de droit».

Moscou a estimé que cette tentative de putsch accroissait «les risques pour la stabilité régionale et internationale» et les déclarations de soutien au président turc se sont multipliées au Moyen-Orient.

Parallèlement, les vols des compagnies aériennes américaines vers Istanbul et Ankara ont été suspendus, de même que la plupart de ceux de l’Allemande Lufthansa. Et le président Vladimir Poutine a ordonné d’aider au retour des Russes actuellement en vacances sur le territoire turc.

AFP

VIDEO CHOC : le moment où la police prend d’assaut le camion et tue le terroriste

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Le vidéo a été diffusée sur Internet, montrant les policières entourer le camion qui a foncé dans la foule jeudi soir à Nice, tuant au moins 84 personnes, et abattre le terroriste. On peut voir les résidents en panique fuir le lieu de la tragédie.






(RT France)

Ferhat Mehenni victime collatérale : rapprochement entre Alger et Rabat

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Les échos de la presse algérienne font état d'un rapprochement entre Alger et Rabat après la visite surprise de l’envoyé spécial du Roi du Maroc, Mohamed VI, Nasser Bourita, porteur d’un message du souverain marocain au président de la République, Abdelaziz Bouteflika, accompagné du directeur général des Etudes et de la Documentation (DGED), Yacine El Mansouri.



Selon les mêmes sources, le Maroc sollicite l'Algérie pour l'aider à contrecarrer la menace terroriste sur son territoire, dans une démarche d’apaisement entreprise par deux collaborateur très proches aux monarque du Makhzen après une période marquée par une tension diplomatique jamais atteinte suite au plaidoyer du Maroc en faveur de «l’autodétermination du peuple kabyle», à New York lors de l’assemblée général des Nations Unis.

En parallèle, la presse marocaine révèle de son coté que le leader des «indépendantistes Kabyles», Ferhat Mehenni en l’occurrence, puisque c'est de lui qu'il s'agit, aurait été interdit d'accès au territoire marocain pour participer à un colloque sur Tamazight à Agadir.

A en croire aux médias marocains, Ferhat Mehenni n'a pas pu avoir son visa pour se rendre au Maroc et a vu sa demande visa suspendue sans réponse par le consulat marocain en France.

VIDEO. «Geler la construction de toutes les mosquée en France»

Résistance kabyle à l’invasion turque et sauvagerie des janissaires

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Lors d’échanges virulents entre Recep Tayyp Erdogan et Nicolas Sarkozy, en 2011, après que le président turc ait répondu à la menace de Sarkozy quant à la réouverture du dossier du massacre des arméniens en 1951 par les turcs, ce dernier avait évoqué le massacre des algériens par les turcs, en 1520.



Babzman


En effet, après la venue des turcs à la demande d’Alger pour les sortir du siège espagnol, en 1518, Alger devint une colonie ottomane durant trois siècles, sous le nom de Régence d’Alger.

En 1520, un certain Sidi Ahmed ou El Kadhi, se démarqua des autres kabyles en résistant à la colonisation turque. Il avait même réussi à s’emparer d’Alger, forçant le chef de bande, Kheir Eddine Barberousse à se replier à Jijel. Si quelques kabyles vinrent battre les murs d’Alger, entre 1758 et 1770, c’était toute la Kabylie qui se souleva. De là, entre 1805 et 1813, plusieurs insurrections prirent place, dont celles de 1816 et 1823. Il en fût ainsi également dans les Aurès où les chaouis avaient interdit toute présence effective du pouvoir ottoman, contrairement à Constantine où les ottomans avaient des alliés fermes, avec la tribu des Zemoul ce qui ne fut pas du tout un obstacle pour les autres tribus kabyles à faire des soulèvements réguliers. Comme tout colonisateur, chaque insurrection était étouffée dans le sang.

Afin d’éviter de se dissoudre par mariage dans la masse de la population, dans la Régence d’Alger, les turcs pratiquèrent une ségrégation institutionnalisée. Le 27 mai 1529, les 25 survivants de la garnison espagnole qui défendait le panion érigé dans la Baie d’Alger, capitulèrent, après 3 semaines de siège, contre la promesse d’avoir la vie sauve. La promesse ne fut pas tenue et leur chef, le compte Martin de Vargas, déjà grièvement blessé, rendit l’âme après s’être fait bastonné par les soldats turcs.
Quelques années plus tard, le 20 juillet 1535, Kheir Eddine Barberousse lance un raid sur l’île de Minorque, dans les Baléares ; il enleva des centaines de captifs et les fit vendre au marché des esclaves, à Alger. Lorsque le Dey déclara la guerre à la France, en 1682, l’amiral Duquesne se présenta devant Alger où on exécuta le Consul de France, le père Jean Le Vacher, en l’attachant à la buche d’un canon. Plusieurs captifs subirent le même sort, en 1688, lorsque le maréchal d’Estrées bombarda Alger pour lutter contre les pirates.

Jusqu’au début du XIXe siècle, la vie politique et économique de la Régence turque d’Alger était régie par la piraterie qui n’obéissait pas aux règles strictes, puisqu’il n’était pas question de s’attaquer à des navires ennemis en temps de guerre, mais de s’accaparer de butins. Il est à souligner qu’à l’exception du Raïs Hamidou, aucun pirate n’était d’origine algérienne ; tous étaient des turcs de naissances ou des renégats.

Mounira Amine-Seka.

D’après le blog de Bernard Lugan, historien africaniste français.

«Erdogan aurait orchestré le putsch»

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Le prédicateur musulman Fethullah Gülen, accusé par Ankara d'avoir organisé le putsch avorté en Turquie, a nié toute implication. Il a en outre suggéré que le président turc Recep Tayyip Erdogan pourrait en être lui-même l'auteur.

«Erdogan aurait orchestré le putsch»



Dans une interview donnée samedi à un groupe de journalistes, l'intellectuel exilé Fethullah Gülen a nié toute implication dans l'organisation du complot, qu'il a vivement condamné. "Cela pourrait avoir été organisé par l'opposition ou des nationalistes ", a-t-il indiqué. Il a en outre jugé possible que le coup d'Etat ait été orchestré par M. Erdogan en personne.


M. Gülen (75 ans), ennemi juré du président turc, vit en exil aux Etats-Unis depuis 1999. Il dirige un mouvement puissant en Turquie, Hizmet ("service" en turc) qui compte des écoles, des ONG et des entreprises.

Erdogan a demandé aux Etats-Unis de l'extrader, l'accusant d'avoir fomenté le coup d'Etat militaire avorté de vendredi soir, au cours duquel au moins 161 personnes sont mortes (sans compter les putschistes).

Les internautes doutent également de la version officielle concernant le putsch, postant des versions sous le mot-clé #TheaterNotCoup ("Du théâtre, pas un coup d'Etat").


​Dans les réseaux sociaux, nombreux sont les internautes qui supposent qu'Erdogan utilisera la tentative de coup d'Etat, qui a fait au total au moins 265 morts et plus de 2000 blessés, tout comme Hitler avait utilisé l'incendie du Reichstag en 1933, à savoir comme prétexte pour suspendre les libertés civiles et déclencher des arrestations massives.

(Agences)
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