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Vidéo. Formation islamiste pour les jeunes filles afin d'éviter le divorce

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Le centre culturel islamique de la wilaya de Jijel a organisé un cycle de formation au profit des jeunes filles célibataires qui se préparent pour fonder un foyer. La louable initiative a permis à plus d’une quarantaine de jeunes femmes de bénéficier de conseils et d’orientation de spécialistes et d’experts pour apprendre à gérer leur vie conjugale, à se comporter avec leurs maris et à faire face aux conflits qui naissent après le mariage. Plusieurs formateurs ayant participé à ce cycle de formation ont tiré la sonnette d’alarme sur l’augmentation des chiffres de divorce en Algérie.




Jijel : Stage pour les filles qui s'aprêtent a se marier
لاول مرة في الجزائر دورات تكوينية للفتيات المقبلات على الزواج بجيجل للحد من ظاهرة الطلاق
Posted by JijelNews on dimanche 12 juillet 2015

Avec Hashtag Algérie


Après les ministères, les agents de DRS quittent les sièges de Wilayas et Dairas

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Le processus de restructuration de l'armée atteint ses dernières étapes après la mise en retraite de l'ex-patron du puissant Département de Renseignements Secrets. En effet, les éléments du Département de renseignement et de sécurité (DRS) détachés auprès des wilayas et des grandes daïras à travers tout le territoire national sont appelés à fermer leurs bureaux dans ces structures civiles de l’État, a révélé le journal électronique TSA. « Ce mercredi, ils ont reçu un ordre leur demandant de fermer leurs bureaux au plus tard dimanche » rapporte ledit journal de «Sources concordantes».

En octobre 2014, les colonels du DRS détachés auprès des ministères ont également été appelés à regagner les casernes.

Après les ministères, les agents de DRS quittent les sièges de Wilayas et  Dairas


Le Djihadiste déserteur de l'armée algérienne tué en Syrie

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Le chef jihadiste algérien Saïd Arif, vétéran du jihad en Afghanistan, a bien été tué en mai en Syrie par un tir de drone américain, ont indiqué jeudi à l'AFP des responsables français ayant requis l'anonymat.

La mort de ce déserteur de l'armée algérienne, âgé de 49 ans et considéré comme un important recruteur de combattants étrangers pour la Syrie, avait été mentionnée au printemps par des sites internet et sur les réseaux sociaux, mais n'avait jusqu'à présent pas été confirmée.

Ses états de service dans la mouvance islamiste radicale en avaient fait une figure du jihad international : il avait commencé dans les années 90 par rejoindre les camps d'Al-Qaïda en Afghanistan, où il avait côtoyé les chefs de l'époque, dont Oussama Ben Laden.

Au début des années 2000, il avait été arrêté et poursuivi en France pour sa participation à des filières d'envoi de combattants en Tchétchénie et à des complots visant notamment le marché de Noël de Strasbourg (est) et la tour Eiffel.

Condamné en 2007 à dix ans de prison, il avait été libéré en décembre 2011. Il devait être expulsé de France mais la Cour européenne des droits de l'Homme avait demandé à ce qu'il ne soit pas envoyé en Algérie, où il risquait d'être torturé.
Il avait donc été assigné à résidence dans un hôtel de Brioude dans le centre de la France. Contraint de pointer quatre fois par jour à la gendarmerie locale, il était fréquemment filmé, longue barbe blanche et survêtements, marchant dans les rues de la petite ville.

Il donnait même des interviews à la presse locale, assurant notamment que les attentats-suicide ayant une dimension économique sont le meilleur moyen de lutte pour les islamistes, ce qui lui avait valu des poursuites supplémentaires.

Un matin de mai 2013, il n'était pas descendu au petit-déjeuner : il avait dans la nuit volé la voiture de la belle-fille de l'hôtelier. Elle avait été quelques heures plus tard flashée sur une autoroute menant en Belgique.

De là, Saïd Arif a gagné la Syrie où il est devenu l'un des chef de Jund al-Aqsa, groupe jihadiste proche du Front al-Nosra, la branche syrienne d'Al-Qaïda. Il était considéré comme l'un des principaux organisateurs de l'accueil en Syrie de combattants volontaires internationaux, surtout francophones.

Il avait été en août 2014 ajouté par les États-Unis à leur liste noire des principaux terroristes internationaux, par l'ONU sur sa liste des extrémistes sanctionnés pour leurs liens avec Al-Qaïda et était recherché par Interpol.


Le Djihadiste déserteur de l'armée algérienne tué en Syrie
Avec AFP

Vidéo. Ça se passe en Algérie : Une famille croule sous la pauvreté et la misère !

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Voici la vidéo – très éprouvante – de cette famille en détresse qui vit dans une misère épouvantable dans la cité Draa Alimam à Tébessa. Combien d’autres familles algériennes vivent elles aussi dans une effroyable misère ? Les autorités doivent se mobiliser pour leur venir en aide.



Vidéo. Coups de poing et claques dans le parlement Japonais

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Un comité de la Chambre haute du parlement du Japon a donné le feu vert à une nouvelle législation permettant aux forces armées de mener des opérations à l’étranger, pour la première fois en 70 ans, depuis la fin de la Deuxième guerre mondiale.

Les partisans de la nouvelle loi et les députés qui s’y opposent se sont affrontés jeudi dans l’enceinte du Parlement japonais. D’habitude si réservés, l’audience a tourné au pugilat après que des membres de l’opposition ont bloqué les portes et les corridors en signe de protestation.


Dans le même temps, dans les rues de Tokyo, des milliers des protestataires antimilitaires se sont rassemblés devant le Parlement japonais, manifestant contre la législation controversée autorisant le déploiement de troupes à l’étranger pour la première fois depuis la fin de la Deuxième guerre mondiale. D’après les sources du Guardian, les manifestants ont atteint le nombre 13 000 personnes, dont 13 ont été arrêtés pour «entrave aux officiers».





La nouvelle loi sur le défense a été approuvé par la Chambre basse du parlement en juillet et a depuis été examinée par la Chambre haute. Son approbation a alors été accompagnée d’une série de protestations.

La majorité de l’opinion publique japonaise s’oppose aux lois va-t-en-guerre du gouvernement. D’après le sondage du quotidien Asahi Shimbun publié lundi, 54 % des interrogés ont été opposés à la loi, alors que seulement 29 % se sont prononcés en sa faveur.

Avec RT France

Le fondateur du FIS, Abassi Madani récupère sa villa de Tizi Ouzou

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Le fondateur du parti extrémiste, le Front Islamique du Salut (FIS) dissous, Abassi Madani, réfugié au Qatar, a pu récupérer sa villa construite au bord de la mer, à Tigzirt, dans la wilaya de Tizi Ouzou, a-t-on appris d’AlgériePatriotique citant une source locale. «La procédure administrative s’est effectuée rapidement, suite à un ordre venu d’en haut», a ajouté AP, sans donner plus de détails.

Ce bien immobilier, comme tant d’autres, de l’ancien chef du FIS dissous, a été saisi après sa condamnation au début des années 1990. AP affirme que l’ancien chef de l’ex-FIS aurait été approché pour «contribuer» au parachèvement de la politique de «réconciliation nationale» menée depuis 2006 par le président Bouteflika. Selon le journal électronqque, le but inavoué de ce retour consisterait en un «acte d’allégeance que cet ex-responsable du FIS dissous ferait à Bouteflika». Abassi Madani déclarerait alors son «approbation de la politique de réconciliation» et participerait «à la constitution d’un nouveau courant islamiste qui adhérerait totalement à la politique présidentielle».

Le fondateur du FIS, Abassi Madani récupère sa villa de Tizi Ouzou

L'Arabie Saoudite veut importer des domestiques algériennes

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Le ministère saoudien du Travail vient de récidiver, encore une fois, en comptant l’Algérie parmi quinze pays pauvres pourvoyeurs de domestiques.



La note de cette autorité wahhabite précise qu’il est permis d’importer des domestiques des deux sexes de ces pays. Les employeurs qui se bousculent pour les jeunes filles algériennes ne manquent de le faire savoir carrément aux pèlerins qui s’y rendent chaque année. En effet et selon de nombreux témoignages, lorsque certains vieux notables rencontrent les Algériens à la grande mosquée de la Mecque, ils leur expriment leur souhait chaleureux de finir leurs jours avec des jeunes Algériennes qu’ils trouvent sexuellement fertiles. La Libye, pourtant baignent dans les difficultés économiques ne figure pas dans cette liste. Les employeurs qui veulent être candidats à l’importation doivent s’acquitter d’une somme équivalente variant de 37 000 à 580 000 DA pour bénéficier de cette opération d’esclavage moderne. Ainsi, le wahhabisme, à cheval sur la "charia" joue de l’amertume et de la détresse des démunies pour s’octroyer une main-d’œuvre assujettie et docile en ignorant les dénonciations de plusieurs organisations internationales qui les ont épinglés pour des pratiques maffieuses dont la traite des êtres humains par le travail forcé et surtout l’esclavage.

Le sexe féminin reste la première victime. Elles sont recrutées au départ comme femmes de ménage ou nourrices et se retrouvent comme esclaves sexuelles de Saoudiens lubriques et méprisants. Leur moyen de pression sur leurs "employés" reste la confiscation de tous les documents de voyage et autres pièces d’identité. De nombreuses vidéos sont relayées sur les réseaux sociaux où l’on voit ces domestiques rudoyés, humiliés et traités comme des animaux La plupart d’entre eux migrent volontairement vers cette monarchie moyenâgeuse dans l’espoir de mettre fin à leur misère et leur dénuement. Mais ils se retrouvent vite entre les mains d’esclavagistes des temps modernes qui les exploitent sans ménagement. Ces promoteurs de l’extrémisme islamiste, qui vivent dans l’opulence et l’excès, utilisent les pétrodollars pour asservir les populations des pays arabes. Ces mêmes pays auxquels la monarchie saoudienne nuit par l’exportation de son idéologie wahhabite, mais aussi par sa politique pétrolière opposée aux intérêts des pays exportateurs, dont l’Algérie qui subit les affres de la chute des prix de l’or noir.

Les autorités algériennes désormais restent passives face à cette offense envers ses citoyens qui devraient être sensibilisés. Ceux qui seraient tentés par une telle "aventure" doivent s’attendre à une vie de servitude et d’humiliation. Logiquement un rappel à l’ordre de la diplomatie algérienne à celle saoudienne devient une nécessité absolue. Ce n’est pas la première et ce ne sera certainement pas la dernière que le royaume s’ingère directement dans les affaires internes du l’Algérie. On se rappelle que lorsque la brouille de Ghardaïa a éclaté, la chaîne satellite du wahhabisme Iqraa s’est déchaînée contre la communauté Ibadite de l’Algérie en appelant carrément à son extermination. La diplomatie saoudienne s’est cachée derrière la liberté de la presse prétextant que cette chaîne exprime son point de vue qui n’a rien à voir avec la position du royaume. De cette manière, la monarchie tente de montrer au monde un visage démocratique comme si les responsables de cette chaîne propagandiste pouvaient s’ingérer dans des affaires des pays étrangers sans se référer à la monarchie. Il a selon toute vraisemblance adopté la même position du Qatar vis-à-vis de Yousef al Karadaoui qui prêchent contre eux dans la chaîne qatarie El Djazira.

1- Le royaume ne contrôle plus ses prédicateurs


Cette leçon de démocratie que le royaume veut donner à ses voisins et amis arabes et occidentaux cache en vérité un malaise profond qui perturbe son équilibre social. En effet, les prédicateurs saoudiens font la loi à condition de diffuser les messages du royaume pour endoctriner les populations et les rendre complètement débiles en les ramenant à l'âge de pierre. Ainsi le célèbre prédicateur Fayhan al Ghamdi, qui doutait de la virginité de sa fille Lama, l'aurait emmenée voir un médecin. Selon une travailleuse sociale qui a pu examiner Lama à l'hôpital où elle a été admise, le dos de la fillette était brisé et elle avait visiblement été victime de viol. Accusé d'avoir violé et torturé à mort sa fille de cinq ans, Fayhan al Ghamdi a finalement été relâché après avoir accepté de payer une simple amende d’environ 50 000 dollars. Cette affaire que les médias saoudiens ont passée sous silence, les militantes de Women to Drive, qui ont bravé l'interdiction faite aux femmes de conduire dans le royaume saoudien le 17 juin 2011, l’ont internationalisée à travers les réseaux sociaux. Contrairement à l’image qu’il donne dans le monde avec ses pétrodollars, ce pays est en déconfiture économiquement et socialement. Il ne contrôle plus les intrigues dans ses propres palais. Les princesses se donnent en spectacle dès qu’elles quittent le royaume. En plus de la maîtrise domestique, le royaume saoudien comme toutes les monarchies qui l’entourent commencent à faire face à de vrais problèmes économiques et ceci explique en partie sa rage envers certains pays du Maghreb notamment l’Algérie.

2- La diplomatie n’est pas non plus épargnée


Selon des médias indiens, un diplomate saoudien a détenu dernièrement dans sa maison en Inde deux femmes népalaises en les soumettant à des abus sexuels d’une violence sans précédente. Lorsqu’elles étaient libérées par la police, leur témoignage est resté affolent. Elles étaient selon ce que rapporte The Indian express détenues pendant prè de quatre mois et pensaient ne plus revenir et leur corps ne seront jamais retrouver par leur famille et, ce face aux sévices qu’elles avaient subis contre leur gré. Il s’agit d’une femme de 44 ans accompagnée de sa fille âgée à peine de 20 ans que le diplomate saoudien avait séquestrées dans sa maison dans la ville de à Gurgaon, en Inde. Il les a soumises à des jeux sexuels en les forçant à des pratiques qu’elles ne voulaient pas.

3- La Mauritanie serait la chasse gardée des Saoudis


Début août dernier, l’association de femmes chefs de famille de Maurétanie, présidée par la célèbre Aminatou Bint El Mokhtar, a révélé un scandale de traite de femmes mauritaniennes par le royaume wahhabites. Interrogée par le magazine français "L'Obs", elle confirme la présence de plus de 200 jeunes filles récemment parties de Mauritanie, sont déjà sur place, en Arabie saoudite. Elles sont séquestrées dans des cours de maisons, victimes de toutes les formes de maltraitances physiques, psychologiques et sexuelles". Dénonçant "une forme aberrante d'esclavage contemporain et une traite sexuelle", Madame Aminatou a porté cette affaire de trafic massif de femmes entre la Mauritanie et l'Arabie saoudite devant la police et le Parquet de Nouakchott, la capitale mauritanienne. La police judiciaire a ouvert une enquête après le dépôt d'une plainte d'une des mères des jeunes filles. Trois cent autres esclaves mauritaniennes seraient prêtes à partir, selon Madame El Moktar, qui est en contact avec les familles et a réussi à s'entretenir au téléphone avec une des victimes en Arabie saoudite. la présidente de l’AFCF est crédible et son témoignage est sans ambages. Menacée de mort par les imams radicaux et esclavagistes dans son pays, Aminatou Bint El Moktar a reçu, en 2006, le prix des droits de l’Homme de la République française. Et, en 2010, elle a été distinguée par la secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, pour son combat contre l’esclavage moderne. Comme beaucoup de militants abolitionnistes en Mauritanie, dirigée par la communauté arabo-berbère qui emploie des esclaves, elle a connu la prison. La complicité du pouvoir mauritanien semble avérée. Officiellement, ce sont des femmes mauritaniennes ordinaires qui viennent d'être envoyées en Arabie saoudite pour y accomplir un travail "normal", de "domestique". Mais, en fait, ce sont des "harratines", de la caste des esclaves ou descendants d'esclaves de Mauritanie (près de 40% de la population). Elles auraient simplement été "exportées". La Mauritanie est le dernier Etat au monde à avoir aboli l'esclavage en 1981. Ce n'est qu'en 2007 que, sous la pression internationale, cette République islamique a criminalisé cette pratique largement répandue. Mais, à ce jour, malgré quelque rares et très brefs séjours en prison, aucun maître n'a encore été condamné définitivement. Il y aurait toujours de 150.000 à 300.000 esclaves dans ce pays peuplé de quelque 3,5 millions d'habitants. Soit le plus fort taux d'esclaves au monde.

4- Wikileaks a révélé le vrai visage de l’ultra-conservatisme

L'Arabie saoudite offre l'image d'un pays musulman ultraconservateur mais les fêtes privées des puissants dans la ville portuaire de Djeddah peuvent s'accompagner de drogue, de sexe et d'alcool, selon les mémos Wikileaks, disponible dans leur site web. Les fêtes se déroulent dans des maisons privées et les jeunes Saoudiens ne se privent de rien. La vie nocturne de la jeune élite de Djeddah est palpitante. La gamme entière des tentations et des vices est disponible - alcool, drogue et sexe - mais strictement derrière des portes closes. Cette liberté n'est rendue possible que parce que la police religieuse évite les fêtes qui se tiennent en présence ou sous le haut patronage des membres de la famille royale ou des cercles qui lui sont proches. Il existe 10 000 princes en Arabie Saoudite et que les princes saoudiens ont pour habitude de recruter leurs gardes du corps au Nigeria ou dans d’autres pays africains. Il est très fréquent que ces gardes du corps, appelés "khawi", dérivé du mot "akh", grandissent avec les princes ce qui renforcent leur fidélité et loyauté. Un Saoudien a révélé à ce câble à scandale que les riches de la ville invitent des princes pour garder au loin la police religieuse qui veille au respect de la charia, la loi islamique. Le prix exorbitant de l'alcool de contrebande – une bouteille de vodka Smirnoff pouvant coûter l'équivalent de 400 dollars – fait que l'on remplit les bouteilles d'un alcool fabriqué localement, appelé Sadiqi. Le rédacteur du câble précise que s’il ne l’a pas constaté personnellement durant cette fête, le hashish et la cocaïne sont consommés dans ces milieux sociaux et diverses plusieurs occasions. Le trafic de drogue est sanctionné par la peine de mort et la production ou la consommation d'alcool sont sévèrement réprimés par la loi en Arabie saoudite. Mais qui l’applique ?

5- L’Algérie a été pourtant alertée sur la stratégie qatarie et wahhabite à son égard


Historiquement, les relations entre Alger et Riyad n’ont jamais été au beau fixe jusqu’à l’arrivée d'Abdelaziz Bouteflika en 1999. Au temps de Houari Boumediene, les Saoudiens qualifient le peuple algérien de peuple athée. Les années 1980, leur offensive pour diminuer les prix du baril du pétrole devait faire un ravage aux pays dont les économies étaient fortement dépendantes des recettes pétrolières. Pour contrecarrer l'apparition des marchés spots (fixation libre du prix au jour le jour) des prix qui dépassent les prix officiels et qui est une conséquence directe du 2e choc pétrolier lié à la révolution iranienne et de la crainte de pénurie de pétrole brut, est instauré en 1985 le principe de la marge fixe par baril vendu aux raffineurs (netback policy), principe pervers qui conduira à l'effondrement des prix ; c'est le contre-choc pétrolier de 1986, qui a mis l’Algérie en particulier à genoux. Le prix du baril était descendu en dessous de 10 dollars, au point où Kasdi Merbah, premier ministre de l’époque a appelé les autorités saoudiennes pour les rappeler "qu'elles étaient en train de nous enlever le pain de la bouche". Plus tard, Ce qui était connu concernant le financement du terrorisme en Algérie, en Syrie et ailleurs par certains pays du Moyen-Orient fait l’objet de témoignages de plus en plus nombreux et de preuves tout aussi irréfutables.



Bandar Ben Sultan, ancien patron du renseignement saoudien et financier des groupes jihadistes, selon Squarcini, ancien chef du renseignement français.

Cette fois, c’est l’ancien directeur des services de renseignements internes français Bernard Squarini, qui témoigne sur le rôle du Qatar et de l’Arabie saoudite dans le financement du terrorisme. Selon lui, les groupes djihadistes qui ont prêté allégeance à Al Qaïda sont financés principalement par le prince saoudien Bandar Ben Sultan (secrétaire général du Conseil de sécurité nationale et chef des renseignements généraux d’Arabie saoudite) qui adopte une politique régionale indépendante de ses frères et ses cousins. Ce chef des renseignements saoudiens, est derrière le financement des groupes djihadistes en Afghanistan, en Syrie, au Liban, en Egypte, au nord de l’Afrique. Il a noté en outre dans ce livre que le Qatar, grand partenaire commercial et politique de la France, est impliqué par le financement, voire l’armement des groupes islamistes combattant en Afrique contre l’armée française. Pour camoufler et faire passer le soutien logistique et entraîner les groupes djihadistes. L’Arabie saoudite a un rôle dans le financement et l’entraînement des groupes extrémistes, particulièrement au nord de l’Afrique, voire en Algérie. Anna Marie Lisa, présidente honoraire du Sénat belge, accuse, quant à elle, ouvertement l’Arabie Saoudite «d’œuvrer à déstabiliser volontairement les frontières sud de l’Algérie à travers, notamment, le financement des salafistes et djihadistes". "L’Algérie, et par le rapt de ses diplomates à Gao, paye pour avoir combattu le terrorisme durant les années 1990», selon elle. "Les auteurs du rapt se sont, en particulier, attaqués au symbole de l’Algérie, en la personne des diplomates enlevés», explique-t-elle. Eric Denussy, directeur du Centre français de recherches sur le terrorisme, et ancien officier des services secrets, tire la sonnette d’alarme : "La situation est très grave. L’Algérie est considérée par le Qatar et l’Arabie Saoudite, et par l’alliance entre les USA et les Frères musulmans, comme le domino qui n’est pas tombé et qui doit tomber, coûte que coûte." Il accuse l’Otan d’avoir reconfiguré le terrorisme dans la région du Sahel, avec l’intervention militaire engagée dans ce pays.

6- La diplomatie algérienne semble frileuse face à cette ingérence

Pendant que cette monarchie attise le feu à Ghardaïa et le Qatar chasse dans les parts du marché gazier de l’Algérie en Italie, la diplomatie algérienne fait comme si de rien n’était. Ainsi le 26 février dernier le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah et l'ambassadeur du Royaume d'Arabie saoudite à Alger, Mahmoud Ben Hussein Kattane qui lui a rendu une visite de courtoisie au siège du Conseil, ont souligné la nécessité de consolider les relations de coopération bilatérales dans divers domaines. Les deux parties ont salué le niveau des relations politiques entre les deux pays frères exprimant le souhait que la dynamique de la coopération économique et commerciale puisse traduire le niveau de leurs relations politiques confirme un communiqué du Conseil de la nation. Plusieurs questions d'intérêt commun ont été évoquées, à cette occasion, notamment le rôle des deux pays dans le contexte des évènements survenus dans la région arabe et l'instabilité qui y règne ainsi que la nécessaire coordination des efforts des deux pays, de par leur importance et leur influence et ce en faveur de la stabilité de la cohésion de la région arabe.

Plus grave, alors que l'Algérie était en ébullition durant la période électorale, avec le chaos provoqué par la nouvelle candidature de Bouteflika, les dirigeants du Koweït estiment que, néanmoins, Alger reste le meilleur intermédiaire pour tenter de désamorcer la guéguerre qui oppose Riyad et Doha. L’Algérie a été sollicitée pour user de ses bons offices en vue de régler le différend inter-monarchiques qui oppose le Qatar à trois autres pays du Golfe, l’Arabie saoudite, Bahreïn et les Emirats Arabes Unis. Une demande en ce sens a été adressée par le Koweït, Président en exercice du Conseil de Coopération du Golfe, lors d’une visite d’un émissaire koweitien qui a rencontré le premier ministre algérien Abdelmalek Sellal. Il semble que le choix s’est porté sur l’Algérie en raison du fait que ce pays entretient de bonnes relations avec l’ensemble du Conseil de Coopération du Golfe, y compris le Qatar. Par ailleurs l’Algérie est reconnue pour sa capacité à conduire ce genre de diplomatie dans la plus grande discrétion. Rappelons que L’Arabie saoudite, les Emirats Arabes Unis et le Bahreïn ont rappelé leurs ambassadeurs de Doha, début mars, en guise de protestation contre le soutien apporté par le Qatar aux Frères Musulmans. Puis le Royaume saoudien a inscrit la Confrérie sur la liste des organisations terroristes; une décision qui apparaît comme une grande opération de blanchissement des turpitudes saoudiennes. Pour Riyad, dans la perspective d’une réconciliation avec Barack Obama, il s’agit de se dédouaner d’un soutien si indéfectiblement accordé à la nébuleuse du djihadisme erratique. Cela depuis son apparition dans la décennie 1980 lors de la guerre anti-soviétique d’Afghanistan.

L'Arabie Saoudite veut importer des domestiques algériennes

Rabah Reghis, consultant et économiste pétrolier Pour le MATIN

«Général Toufik et tous ceux qui ont touché au dossier de Chakib Khellil ont été écartés»

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Dans un article intitulé «Départ du général Toufik : Aux origines de la «Disgrâce»» paru sur EL WATAN et signé par la Salima Tlemçani, qui, dans une analyse attardée de la chronologie de restructuration de l'armée, dit au conditionnel que le départ du patron du DRS, le général Toufik, serait une suite logique de la guerre des tranchées qui l’opposait au clan présidentiel. A l’origine, l’affaire Sonatrach et l’inculpation de Chakib Khelil, l’homme le plus proche du Président. Depuis son retour du Val-de-Grâce en 2013, tous ceux qui ont touché à ce dossier – à commencer par l’ex-ministre de la Justice, Mohamed Charfi, en passant par le service de la police judiciaire du DRS qui a mené l’enquête, et plus récemment le juge qui a lancé les mandats d’arrêt – ont été écartés.

Selon la journaliste que ce soit démission, fin de mission ou limogeage, le fait est là. Le général-major de corps d’armée, Mohamed Mediène, dit Toufik, patron du Département du renseignement et de la sécurité (DRS) n’est plus à son poste. Pour comprendre une telle décision, il faut revenir à l’été 2013, marqué par le scandale Sonatrach 2, mais aussi l’évacuation, juste avant, du président Bouteflika vers l’hôpital militaire du Val-de-Grâce à Paris. Le dossier de Sonatrach 1 venait d’être clôturé, le Président avait fini par se démarquer de Chakib Khelil, son homme de confiance, plus de deux ans après son départ du gouvernement au mois de mai 2010 (4 mois après l’inculpation des cadres dirigeants de Sonatrach).

Lire l'intégralité de l'article ICI

«Général Toufik et tous ceux qui ont touché au dossier de Chakib Khellil ont été écartés»


Bouteflika convoque 30 généraux pour une réunion de sécurité "urgente"

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Quelques heures seulement après l’annonce de la mise à la retraite du général Mohamed Médiene dit Toufik de la tête du Département du Renseignement et de la Sécurité (DRS), le président de la république, Abdelaziz Bouteflika a convoqué une réunion regroupant plus d’une trentaine de généraux, rapporte aujourd’hui le journal El Khabar qui cite une "source sécuritaire sûre."

Le journal El Khabar parle d’une réunion du "Haut Conseil de sécurité élargi" ce qui semble erroné selon le huffington post qui mis en évidence le point de vue institutionnel.

Le Haut-Conseil de sécurité prévu par la Constitution prévu par l’article 173 comprend normalement, outre les principaux responsables des organes de sécurité, le Premier ministre, le ministre de la Défense, le ministre des Affaires étrangères, le ministre de la Justice, le ministre de l’Intérieur et le ministre des Finances.

La dernière réunion du Haut-Conseil de sécurité remonte au 21 septembre 2014 et avait porté, selon un communiqué officiel sur "la situation sécuritaire à nos frontières méridionales et orientales et sur les efforts que déploie l'Algérie pour faciliter l'avènement de la paix et de la stabilité au Mali et en Libye."

Le Haut Conseil de Sécurité a joué un rôle décisif en janvier 92 en annulant le processus électoral entamé le 26 décembre 1991 et en désignant le Haut-Comité qui a assumé le pouvoir après le départ du président Chadli Bendjedid.

Une rencontre strictement militaire


On est davantage dans une configuration d'une rencontre entre le président qui est constitutionnellement le chef des armées et les hauts gradés de l'armée et des services.

El Khabar parle en effet d'une réunion exclusivement militaire qui se serait tenue dimanche sous la présidence d’Abdelaziz Bouteflika et en présence du vice-ministre de la défense et chef d’état-major de l’armée, le général Gaïd Salah. Les acteurs "civils" de la sécurité comme le ministre de l’intérieur et le Directeur général de la sûreté nationale (DGSN) n’ont pas été invité à la réunion.

Une trentaine de généraux de différentes armes et des organes de sécurité ont été invités à cette réunion de sécurité "urgente" ainsi que les commandants des six chefs de régions militaires, le nouveau commandant de la gendarmerie nationale, le général Menad Nouba et le nouveau chef du DRS, le général Athmane Tartag.

La réunion de ce " Haut-Conseil de sécurité élargi" selon la formule utilisée par El Khabar aurait duré plus de quatre heures. La réunion a porté, selon la source citée par le journal, "sur la réorganisation des services de sécurité et la mise à la retraite du général Toufik.".

"La direction politique et sécuritaire du pays a invité ces responsables de l’armée pour expliquer les réformes engagées par le président dans les appareils de sécurité depuis deux ans" précise la source.



Boualam Sensal : « La population algérienne est islamiste, elle est vaccinée contre la démocratie»

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Selon Boualem Sansal, si l'islamisme est vaincu militairement en Algérie, il existe toujours dans la population un islamisme radical, en "costume cravate". L’écrivain algérien Boualem Sansal porte un regard désespéré sur son pays qu’il estime « vacciné contre la démocratie et la modernité ».

Par ailleurs, l’islamisme en Algérie, indique-t-il dans un entretien au journal algérien ‘’El Watan’’ à l’occasion de la sortie de son dernier roman intitulé « 2084 », « se porte bien et n’a plus besoin du terrorisme puisqu’il est au pouvoir et que tout joue en sa faveur ».

Jadis, rappelle-t-il, les pays chrétiens avaient réalisé la sainte alliance entre le sabre et le goupillon. En Algérie « la politique de Bouteflika a consacré la même alliance entre les casquettes et les turbans. Le pays leur appartient, il n’y a plus rien à faire », désespère Boualem Sansal.

Il les compare (casquettes et turbans) à des « frères siamois ». « L’un a le pouvoir sur les corps et l’autre sur les consciences ». Selon lui, le peuple algérien pour se libérer « devra tuer les deux et en même temps. Mais c’est de la fiction, le peuple est divisé, il n’est ni en mesure, ni en situation de vaincre. »

132 années de colonisation n’ont pas brisé le peuple algérien « comme le régime Bouteflika l’a fait en une petite dizaine d’années », se désole Boualem Sansal.

Sur la situation du paysage culturel et intellectuel en Algérie, Boualem Sansal la qualifie d’« affligeante ». « Comparé au paysage culturel et intellectuel de nos voisins marocains et tunisiens, le tableau algérien est sinistre. Il y a des gens qui se démènent pour faire des choses, mais le système ne tarde jamais pour venir les briser. Sans liberté et sans l’aide de l’Etat (ou de mécènes), il n’y a pas de culture, et sans culture tout s’atrophie, l’intelligence, la morale, le vivre-ensemble et le reste », dit-il.

Le roman de Boualem Sansal est sorti cette semaine en France chez Gallimard, sous le titre 2084, en référence au livre « 1984 » de l’écrivain britannique George Orwell.



Vidéo. Un exemple de fidélité : Un Algérien porte sa femme sur ses épaules depuis 8 ans

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Cet Algérien n’a pas abandonné son épouse après sa maladie, il n’a pas choisi de se remarier et de se débarrasser d’elle. Généreux et reconnaissant, il a décidé de la prendre en charge et de l’entretenir au quotidien. Salim Rekhroukh, un gardien d’école dans la ville d’El Eulma, à Sétif a réaménagé son emploi du temps depuis que son épouse et la maman de son fils s’est retrouvée paralysée en 2007, quelques mois seulement après la mort de ses parents. Salim n’est pas juste un époux désormais, il est un papa, un garde-malade, un homme au foyer et il le fait avec amour et surtout abnégation. À la moindre plainte de son épouse, ce mari dévoué est présent. N’est-ce pas là un exemple de générosité rare au moment où l’égoïsme et individualisme règnent ?

Avant trois ans, une chaîne de télévision du moyen orient lui consacra un reportage




َAvec Hashtag-Algérie

Bejaia : La colère du wali à Tazmalt

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Le nouveau débarqué à la tête de l’exécutif de la wilaya de Béjaïa, M. Ould Salah Zitouni, a effectué, hier, une visite de travail et d’inspection dans la daïra de Tazmalt, à 80 km du chef-lieu wilayal.

Des résiliations de contrats de certains entrepreneurs, des mises en demeure et surtout des coups de gueule à l’égard de son exécutif, tels sont les actes marquant sa visite débutée à 6h du matin dans la toute pauvre commune d’Ath Mlikèche. Pour une wilaya marquée par de nombreuses manifestations, notamment la fermeture de routes, un développement local fortement freiné, l’ex-wali du Mascara semble avoir opté de «ressortir sa baguette magique» et d’user de «la sévérité» afin de relancer le développement local dans la région. «On note 400 manifestations en terme de fermetures de routes. Vous avez terni l’image de cette belle wilaya au passé glorieux devant tout le pays», fulmine M. Zitouni devant les directeurs de son exécutif. C’est, en fait, à Tiouririne dans le POS 09 de la nouvelle zone urbaine, sur les hauteurs de la commune de Tazmalt, que le premier magistrat de la wilaya a instruit la résiliation du contrat d’une entreprise devant réaliser les 300 logements publics locatifs (LPL). «Un contrat est synonyme de force de la loi. Il n’aurait plus d’engagement avec cette entreprise. Je vous instruis de résilier son contrat et de lancer dans le plus vite possible un nouvel appel d’offre», suggère-t-il au directeur de l’OPGI. Par ailleurs, M. Zitouni a inspecté l’état d’avancement des travaux de réalisation de 150 logements LPL sur le même site, un taux estimé à 45% et 50 autres logements dont le taux est de 37%. «Je constate un retard. De ce fait, une mise en demeure vous sera envoyée et vous êtes priés de renforcer les moyens humains et matériels pour rattraper ce retard», annonce-t-il dans la foulée à l’entrepreneur. Le tout nouveau wali, «sévère» aux yeux de certains et «bosseur, rigoureux» aux yeux des autres, évoque la responsabilité qu’il devra assumer devant le citoyen. «Ma mission est de protéger les intérêts du citoyen. Ceci dit, le retard constaté dans la réalisation de tels projets suggère en parallèle la révision des prix de matériaux et cela n’est pas de tout favorable à la situation actuelle que vit le pays», dira-t-il en faisant allusion à la chute brutale du prix de baril du pétrole. Ainsi, d’autres sites ont été visités par le chef de l’exécutif de la wilaya, à l’image de la réalisation d’un hôpital de 60 lits et d’un EPSP dont le taux d’avancement des travaux est à l’ordre de 15%. À noter au final que la commune d’Akbou accueillera le wali très prochainement et on imagine d’ores et déjà sa réaction quant aux projets, inscrits dans cette riche commune, restés depuis en stand-by. On parle, en effet, d’un peu plus de 500 projets en déficit. En terme d’excédents financiers, la ville de Piton aux ressources fiscales annuelles flirtant les 100 milliards de centimes, enregistre près de 300 milliards de centimes. M. Zitouni relancera-t-il ces projets dont certains ont connu la pose de la première pierre par son prédécesseur, en l’occurrence M. Hamou Ahmed Touhami ?



Vidéo. Des journalistes algériens retenus au Burkina Faso

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Des journalistes algériens qui étaient en mission à Ouagadougou sont bloqués sur place suite au coup d’Etat militaire qui s’est produit au Burkina Faso. Selon des sources sûres, nos confrères ont été priés de ne pas quitter leur hôtel et ont reçu des assurances du pouvoir de quitter le pays dès que les frontières seront rouvertes et que les vols reprendront normalement. Les journalistes algériens se portent bien et leur sécurité est assurée, notent nos sources, qui ajoutent qu’aucune menace ne pèse sur eux. Des manifestations ont éclaté dans le pays pour dénoncer le putsch militaire et soutenir le président renversé par des militaires proches de l’ancien chef d'Etat Blaise Compaoré, déposé suite à un soulèvement populaire et des émeutes qui avaient fait plusieurs morts. Le coup d’Etat a débuté mercredi par une prise d’otages en plein Conseil des ministres. Un couvre-feu a été instauré. Il n’y a pas eu de réaction officielle de l'Algérie pour l’instant, les autorités diplomatiques attendant sans doute d’en savoir plus sur la situation confuse qui prévaut dans ce pays de l’Afrique de l’Ouest. Nous y reviendrons.



Officiel. Apple intègre Tamazight dans son IOS9 avec une traduction intégrale

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La firme de Cupertino vient de mettre en ligne la dernière version de son système d’exploitation, la version 9 du iOS s’est dotée d’une traduction intégrale en Tamazight et en caractères Tifinagh. Outre cette bonne nouvelle pour les utilisateurs amazighophones, la nouvelle version d’iOS (iOS9) apporte des améliorations au niveau de l’utilisation de la batterie, de la sécurité, de la confidentialité des données des utilisateurs et de l’espace nécessaire au fonctionnement du système d’exploitation.

Pour activer la langue amazighe (traduction intégrale du système d’exploitation, et en Tifinagh), il suffit à l’utilisateur de se rendre dans Réglages =>Général => Langue et région==>Langue de l’iPhone : puis, de choisir dans le menu déroulant des langues disponible, Tamazight. Si l’utilisateur souhaite activer, seulement le clavier amazigh (Tifinagh), il faut se rendre dans Réglages=>Général=>Clavier=>Claviers=>Ajouter un clavier : puis de choisir dans le menu déroulant des langues disponible Tamazight.

Pour rappel, c’est Microsoft qui fût le premier à intégrer, en 2012, les caractères de l’alphabet amazigh, Tifinagh dans son système d’exploitation Windows 8. Nous espérons que le géant Google se positionne sur cette tendance et intègre prochainement Tifinagh dans son système d’exploitation Android, ainsi que dans son navigateur Chrome, utilisé par presque la moitié des internautes.



Bassem ABDI pour Inumiden

Vidéo. Affaibli, des diplomates européennes prennent en photo Bouteflika

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Le président Abdelaziz Bouteflika a reçu ce jeudi 17 septembre, à Alger Federica Mogherini, Haute représentante de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de la sécurité.Les images « exclusives » de cette rencontre ont été diffusées au JT de 20h à l’ENTV. Elles montrent des diplomates européens en train de photographier Bouteflika avec leurs smartphones.






Avec TSA

La chute de Toufik change-t-elle l'Algérie ? Par Kamel Daoud

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Toufik, alias le général Medien, est tombé. Disgracié ? Mis à la retraite ? Parti volontairement ? Ayant négocié son départ ? Limogé ? On peut s'épuiser sur les variantes. Ou même succomber à cet étrange fétichisme médiatique qui a transformé des élites en paparazzi cherchant l'image du mystérieux Toufik. Ou se vantant d'avoir la dernière photo du nouveau Tartag, l'héritier. L'essentiel est dans deux questions peut-être : de quelle nature va être le pouvoir dorénavant ? Et qu'en feront Bouteflika et les siens ? Car c'est une sorte de victoire à la Pyrrhus : elle ne ressemble pas à une victoire pour nous. Le DRS était une monstruosité politique, on le sait, on l'a payé et subi. Mais la façon dont il a été démantelé est dangereuse. Elle ressemble à une lutte de clans, pas à une victoire de la démocratie. Etrangement, le nouveau pouvoir a juste remplacé les mœurs de l'ancien, par certains côtés.

Résumons. Le DRS contrôlait des journaux. Le néo-DRS en contrôle aussi et les utilise avec les mêmes manières. Le départ de Toufik, ce n'est pas l'APS qui l'a annoncé mais un journal/TV connu pour son obédience. Le DRS contrôlait des syndicats de patrons et des segments de l'économie. Le nouveau centre de décision en contrôle aussi, contrôle le FCE et depuis un moment déjà. Le DRS contrôlait des partis. Le nouveau pouvoir en contrôle aussi et en fabrique au besoin comme le faisait le DRS. Le DRS avait le pouvoir mais pas la responsabilité, ce qui lui assurait l'impunité en lui donnant droit de l'abus. Le tout parce que occulte, non élu. Des centres de décisions autour de Bouteflika exercent la même autorité, avec le même statut de non-responsabilité.

A la fin, le général sans photo est tombé. Mais c'est du Pyrrhus pour le pays. Ce n'est pas notre victoire. Ce n'est pas la victoire d'un Etat encore. C'est celle d'un pouvoir sur un autre. Cela ne résout en rien notre faiblesse et notre statut de colorant statistique. C'est de la consolidation personnelle. «Lui» n'est pas les trois quarts d'un président mais nous sommes encore le quart du peuple. A cela s'ajoute l'équation utilitaire : sans le DRS, c'était le Fis ou le GIA. Et sans le néo-DRS, c'est l'instabilité, les islamistes ou le chaos. Qu'est-ce qui a changé ? Un détail : le nouveau patron de ce qui reste du DRS a des photos. La nature de l'Etat algérien reste donc la même : soumis à l'équation de l'occultation, à la théorie de la régence avec des centres de décisions collégiaux, à la formule de démocratie contrôlée ou en sursis perpétuel. Le général est donc mis à la retraite mais cela ne change pas beaucoup de choses pour le moment. Cela ne change pas une nature qui revient au galop. On reste sceptique, marqué, indifférent. On reste défait.

Chronique parue sur le Quotidien d'Oran

Le Prophète a-t-il parlé en tamazight ? Tariq Ibn Ziyad est-il le fils de Oued Souf ? Par Amin Zaoui

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Nous avons tous lu et tous nous avons appris par cœur le célèbre prêche prononcé par Tariq Ibn Ziyad à son arrivée en vainqueur sur la côte de l’Andalousie espagnole (en 711) :
“Ô gens ! (en s'adressant à l'armée) où est l'échappatoire ? La mer est derrière vous et l'ennemi est devant vous, et vous n'avez, par Dieu, que la sincérité et la patience.”
Mais peu sont ceux qui se sont questionnés sur la vérité et le mensonge dans ce discours mémorial ou mémorable. Le mensonge sacré ! Comment peut-on imaginer qu’un guerrier berbère, dont la langue d’usage quotidien est le tamazight et qui n’a jamais appris la langue arabe, parvient à donner un tel discours. Le discours énoncé relève d’un parfait arabe. Comment peut-on croire qu’un Berbère appartenant à une classe sociale populaire puisse prononcer un discours si décisif et stratégique dans une rhétorique classique arabe afin de convaincre une armée composée de Berbères. Eux aussi ne comprenaient rien de cette langue de la nouvelle religion nouvellement débarquée au Maghreb berbère. Cette problématique liée à la crédibilité historique m’interpelle. C’est le mensonge sacré ! Ou la sacralisation du mensonge !
Bien que la personnalité de Tariq Ibn Ziyad soit la plus célèbre dans l’histoire de la Méditerranée et dans le monde islamique, elle est restée confuse. Floue. Incomplète. Traversée par peu de réel et tant de mythique.
Peu sont ceux parmi nous qui se sont interloqués sur le lieu de naissance de ce Tariq Ibn Ziyad l’insoumis qui, par son courage et ses conquêtes, a provoqué un agacement et une jalousie bleue ou jaune, qu’importe, chez son chef suprême : un certain Moussa Ibn Noçaïr de Damas ou de Hadramaout (640-716). Ce dernier voulait s’approprier tous les honneurs des victoires réalisées par Tariq Ibn Ziyad.
Dans nos livres d’histoire, le silence complice est tissé sur la terre noble qui a enfanté ce guerrier sans pair.
La terre qui l’a tué est connue ! Quelques ouvrages rapportent que, à cause de sa différence avec le jaloux Moussa Ibn Noçaïr, Tariq Ibn Ziyad fut emmené chez le calife omeyyade Al-Walid ben Abd Al-Malik. Enchaîné, selon d’autres sources, il mourut sur le chemin de Damas entre 715 et 720.
Tariq Ibn Ziyad, l’homme le plus connu, le plus cité par les historiens de l’Andalousie musulmane est le plus absent dans notre mémoire.
Si la classe militaro-politique omeyyade de Damas, remuée par la jalousie politique, a fini par le tuer, les Occidentaux quant à eux, lui ont collé un nom bizarre et banal : Tariq “le Borgne” ! Et Tariq Ibn Ziyad voyait plus que tout ce monde d’Orient et d’Occident.
Y a-t-il parmi nous quelqu’un qui, un jour, s’est demandé sur l’origine de la terre native de Tariq Ibn Ziyad ? Ce brave guerrier berbère qui, a la tête d’une armée constituée de 30 000 hommes, a conquis l’Andalousie.
De quelle tribu est-il le fils ?
De quelle terre ?
Si Ibn Khaldoun n’a rien dit et n’a rien écrit, ni dans sa Moqaddima ni dans Histoire universelle, à propos du lieu exact de naissance de Tariq Ibn Ziyad, l’islamologue et historien algérien Tahar Ben Aïcha détient une autre histoire sur Tariq Ibn Ziyad. Devant le portail de l’université d’Alger, entre deux cigarettes, Tahar Ben Aïcha, intellectuel plein d’énergie, m’a raconté l’histoire suivante :
“(…)Tariq Ibn Ziyad est le fils de la tribu Nefzaoua. Il est né dans la région de Oued Souf dans le Sud algérien. Dans la partie la plus fertile et la plus productive de la terre d’El Oued.” Et enfin, voici quelqu’un qui rend la terre
d’El Oued à son enfant et remet l’enfant berbère de Nefzaoua à sa terre natale.
Et aussi, selon les propos de Tahar Ben Aïcha : “Une fois que les premières informations de la nouvelle religion sont parvenues dans la région du Maghreb, un certain Abdallah, grand-père de Tariq Ibn Ziyad, curieux, accompagné de sept autres personnalités tribales, ont pris le chemin vers la terre du Levant. Arrivés à La Mecque, terre du Prophète (Qsssl), les sept envoyés berbères ont été reçus par l’un de ses conseillers. Ils ont demandé à le rencontrer. Ce Dernier, qui accueillait à bras ouverts tous les envoyés venant des quatre coins de la terre, a demandé à son conseiller le nom du pays d’origine de ces arrivants. Le conseiller lui a expliqué que ces hôtes étaient berbères. Les gens du burnous et du couscous. Les Berbères du Maghreb. “On raconte, selon Tahar Ben Aïcha, que le Prophète (Qsssl) a parlé à ses hôtes maghrébins dans leur langue : le tamazight. Le Prophète a-t-il parlé tamazight ? Entre le Prophète (Qsssl) qui parle le tamazight, et Tariq Ibn Ziyad qui trouve son acte de naissance et revient sur sa terre native Oued Souf, l’histoire, notre histoire maghrébine s’installe entre mythe, réalité et mensonge sacré.

Le Prophète a-t-il parlé en tamazight ? Tariq Ibn Ziyad est-il le fils de Oued Souf ? Par Amin Zaoui

Chronique apparue au premier lieu sur liberté
A. Z.
aminzaoui@yahoo.fr

Tizi Ouzou : Les assaillants de l’hôpital de Boughni transférés à la justice

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Huit individus impliqués dans l'affaire de l'attaque contre l’hôpital et la polyclinique de Boughni (Wilaya de Tizi Ouzou) étaient transférés à la justice, tandis qu'un seul mis en cause reste libre et déclaré en fuite. En effet, l'affaire remonte à la nuit de mercredi passé rapporte le quotidien arabophone Echourouk, où des individus menés d'armes blanches ont pris d’assaut les deux établissements hospitaliers cités ci-dessus.

Les assaillants ont attaqués la polycliniques de Boughni et se sont pris au personnel en saccageant le matériel médical avant de se diriger vers l’hôpital et faire du même. L'arrivée des services de sécurité a néanmoins permis de rétablir l'ordre.

Le personel, les responsables et les patients se trouvant sur place au moment de l'incident ont salué les efforts des services de sécurité, conclut la même source.

Tizi Ouzou : Les assaillant de l’hôpital de Boughni transférés à la justice



Algérie : Deux touristes allemands agressés et distillés de leurs objets

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Un couple de touristes allemands en vacances en Algérie étaient agressés par un groupe d'individus sur le large du littoral  de la wilaya de Chlef au lieu dit Doumia. En effet, selon El Bilad, un groupe de «Pirates» a intercepté le couple sur leur petit bateau touristique.


Les deux touristes originaires de Hambourg en Allemagne amateurs de plongée sous-marine venus pour découvrir la beauté des Littorales algériens ont été séquestrés et distillés de leurs objets dont des GPS de navigation maritimes, des caméras pour plongeurs ainsi que deux motos de types sportifs avant d'être libérés par leurs ravisseurs.

Les services de sécurités alertés par cet acte criminel ont déclenché une opérations de recherche et une enquête pour identifier les malfaiteurs.

Algérie : Deux touristes allemands agressés et distillés de leurs objets



Vidéo. DRS : Le ministre de la justice s'exprime sur l'arrestation du général Hassan

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Le ministre de la Justice et garde des sceaux, Tayeb Louh s’est exprimé, jeudi, sur l’affaire du Général « Hassan » du Département du Renseignement et de la Sécurité (DRS), en détention à la prison militaire de Blida depuis le 27 août dernier.

Invité par la presse, en marge d’une séance plénière de l’Assemblée Populaire Nationale (APN), à fournir plus d’informations sur cette affaire, le ministre a précisé que celle-ci « relève des prérogatives du tribunal militaire ».

Interrogé également sur l’affaire de l’arrestation en Italie de l’ex-avocat du parti dissous, le FIS, en l’occurrence Rachid Mesli, Louh a précisé qu’un dossier d’extradition sera envoyé aux autorités italiennes dans un délai de 40 jours fixé par la justice algérienne.



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