Le journal «El Moudjahid», le média «étatique» géré par le ministère de la communication, descend en flammes l'homme d'affaire Issad Rebrab et critique sévèrement le journal lui appartenant «Liberté» en le qualifiant de «tract terroriste».
El Moudjahid répond à l’éditorial de Liberté par un commentaire paru hier sur ses colonnes, intitulé «Infantilisme», critiquant la couverture dudit journal de l'affaire El Khabar «Voilà la thèse défendue par les partisans de Rebrab, à travers le quotidien dont il est le propriétaire : la justice algérienne est «mise à l’épreuve» dans ce qu’il est convenu d’appeler l’affaire "El Khabar"».
El Moudjahid va très loin dans un dérapage qui a fait la une des autres journaux algériens qui s'alarment à leur tour sur la hausse du ton et la violence des écrits d'un journal réputé comme un média voué au pouvoir «Oui, lisez et relisez, messieurs, l’éditorial d’hier du quotidien Liberté, et vous aurez une idée précise et concise du stade suprême de l’infantilisme auquel une presse soumise au diktat de l’argent et qui se prétend «libre et indépendante» est arrivée, nous disant tout simplement que l’impunité de son patron constitue une ligne rouge pour elle et qu’au-delà, il n’y a que l’arbitraire ! Quelle est la différence entre ce tract et les tracts des extrémistes et des terroristes ! Sérieusement aucun. Sauf que celui de Liberté est public, disponible sur les étals des kiosques de la République, et ceux des autres clandestins.» écrit le journaliste du Moudjahid.
El Moudjahid laisse entendre que des mesures seront prises contre le journal «À l’évidence, chez cette caste devenue subitement richissime, il n’y a pas d’autres valeurs que le mépris pour son pays, le mensonge, l’intox, l’invective ! Pour elle, tous les moyens sont bons pour défendre et maintenir ses intérêts. Ses feuilles carnivores traduisent bien son attitude arrogante, mais elle n’a sans doute pas encore compris qu’il y a un temps pour tout et qu’aujourd’hui, il est temps de mettre de l’ordre sans lequel aucun développement n’est possible, ni justice, ni démocratie d’ailleurs. Pour arriver à un ordre où règne la transparence la plus totale, il faudrait certes un débat contradictoire, mais un débat apaisé, avec un argumentaire raisonné, sans émotion et sans désinformation, en plaçant l’intérêt général bien au-dessus des intérêts particuliers.» rajoute le commentaire signé par Chérif Jalil.
El Moudjahid répond à l’éditorial de Liberté par un commentaire paru hier sur ses colonnes, intitulé «Infantilisme», critiquant la couverture dudit journal de l'affaire El Khabar «Voilà la thèse défendue par les partisans de Rebrab, à travers le quotidien dont il est le propriétaire : la justice algérienne est «mise à l’épreuve» dans ce qu’il est convenu d’appeler l’affaire "El Khabar"».
El Moudjahid va très loin dans un dérapage qui a fait la une des autres journaux algériens qui s'alarment à leur tour sur la hausse du ton et la violence des écrits d'un journal réputé comme un média voué au pouvoir «Oui, lisez et relisez, messieurs, l’éditorial d’hier du quotidien Liberté, et vous aurez une idée précise et concise du stade suprême de l’infantilisme auquel une presse soumise au diktat de l’argent et qui se prétend «libre et indépendante» est arrivée, nous disant tout simplement que l’impunité de son patron constitue une ligne rouge pour elle et qu’au-delà, il n’y a que l’arbitraire ! Quelle est la différence entre ce tract et les tracts des extrémistes et des terroristes ! Sérieusement aucun. Sauf que celui de Liberté est public, disponible sur les étals des kiosques de la République, et ceux des autres clandestins.» écrit le journaliste du Moudjahid.
El Moudjahid laisse entendre que des mesures seront prises contre le journal «À l’évidence, chez cette caste devenue subitement richissime, il n’y a pas d’autres valeurs que le mépris pour son pays, le mensonge, l’intox, l’invective ! Pour elle, tous les moyens sont bons pour défendre et maintenir ses intérêts. Ses feuilles carnivores traduisent bien son attitude arrogante, mais elle n’a sans doute pas encore compris qu’il y a un temps pour tout et qu’aujourd’hui, il est temps de mettre de l’ordre sans lequel aucun développement n’est possible, ni justice, ni démocratie d’ailleurs. Pour arriver à un ordre où règne la transparence la plus totale, il faudrait certes un débat contradictoire, mais un débat apaisé, avec un argumentaire raisonné, sans émotion et sans désinformation, en plaçant l’intérêt général bien au-dessus des intérêts particuliers.» rajoute le commentaire signé par Chérif Jalil.