L’association culturelle Amgud de la daïra de Draa El Mizan (42 km au sud-ouest de Tizi Ouzou) a rendu hommage aujourd’hui, 18 avril, aux 24 détenus d’avril 80.
![]()
Après 36 ans, les anciens détenus du printemps berbère entre autres : Tari Aziz, Arezki Abboute, Mouloud Lounaouci, Ali Brahimi, Arezki Ait Larbi, Rachid Ait Ouakli et Djamel Zenati et des membres de familles de ceux qui ne sont plus de ce monde, se sont rencontré à la salle cinéma Le Maghreb à Draa El Mizan dans une cérémonie organisée en leur honneur par l’association culturelle Amgud.
Un hommage particulier a été rendu à Rachedi Mhamed, l’arabophone parmi les 24 détenus. En présence de son fils, les présents ont salué sa détermination et conviction pour la reconnaissance de la culture et l’identité amazighe.
Dans sa prise de parole, Djamel Zenati à rendu hommage à Mustapha Bacha et au rôle joué par ce dernier pendant le printemps berbère. « 80 a été rendu possible par un certain nobre de jonctions. Entre autres la jonction entre l’université de Tizi-Ouzou et celle d’Alger. Cette jonction a été rendue possible grâce à un certain Bacha Mustapha. Il était au syndicat autonome des étudiants d’Alger, il est venu à Tizi-Ouzou et on a appris beaucoup de choses avec lui. Il était une école pour nous».
Ali Brahimi quant à lui a insisté que le combat pour tamazight continue toujours. « Si tamazight est officielle aujourd’hui ce n’est pas grâce à Bouteflika, mais plutôt grâce à l’étoile nord africain, grâce aux militants de la crise berbériste en 1949, grâce aux militants de 80 [...] grâce aux jeunes assassinés et torturés pendant le printemps noir que le peuple algérien s’est approprié sa langue amazigh », martèle t-il.
Après 36 ans, les anciens détenus du printemps berbère entre autres : Tari Aziz, Arezki Abboute, Mouloud Lounaouci, Ali Brahimi, Arezki Ait Larbi, Rachid Ait Ouakli et Djamel Zenati et des membres de familles de ceux qui ne sont plus de ce monde, se sont rencontré à la salle cinéma Le Maghreb à Draa El Mizan dans une cérémonie organisée en leur honneur par l’association culturelle Amgud.
Un hommage particulier a été rendu à Rachedi Mhamed, l’arabophone parmi les 24 détenus. En présence de son fils, les présents ont salué sa détermination et conviction pour la reconnaissance de la culture et l’identité amazighe.
Dans sa prise de parole, Djamel Zenati à rendu hommage à Mustapha Bacha et au rôle joué par ce dernier pendant le printemps berbère. « 80 a été rendu possible par un certain nobre de jonctions. Entre autres la jonction entre l’université de Tizi-Ouzou et celle d’Alger. Cette jonction a été rendue possible grâce à un certain Bacha Mustapha. Il était au syndicat autonome des étudiants d’Alger, il est venu à Tizi-Ouzou et on a appris beaucoup de choses avec lui. Il était une école pour nous».
Ali Brahimi quant à lui a insisté que le combat pour tamazight continue toujours. « Si tamazight est officielle aujourd’hui ce n’est pas grâce à Bouteflika, mais plutôt grâce à l’étoile nord africain, grâce aux militants de la crise berbériste en 1949, grâce aux militants de 80 [...] grâce aux jeunes assassinés et torturés pendant le printemps noir que le peuple algérien s’est approprié sa langue amazigh », martèle t-il.
