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Bejaia: Incendie dans un bac d'hydrocarbure

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Une foudre a déclenché mardi un incendie dans le Bac R13, contenant du pétrole brute, dans le parc à hydrocarbures de la Sonatrach à Bejaia, situé dans la zone de l'arrière port, sans faire de "grands dégâts", a-t-on appris auprès de la Protection civile.




Le feu a pris dans un joint d'étanchéité puis s'est étendu à la partie supérieure de la structure, en suscitant l'apparition d'importantes flammes, a-t-on précisé.

L'incendie a été maîtrisé toutefois après l'intervention prompte des équipes de secours de la Sonatrach, relayées après l'alerte par les brigades de la protection civile, a-t-on ajouté.

Une équipe de sapeurs pompiers, à titre de prévention, a été maintenue sur place, pour parer à toute éventualité, selon la même source.

L'opération d'intervention a été rendue aisée du fait de la préparation des modules de secours, soumis, tout récemment à un exercice de simulation grandeur nature sur le même site, mais avec un scénario autrement plus délicat, reposant notamment sur une reprise du feu après l'extinction.




APS






France : Un nouveau FLN voit le jour

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La création d'un FLN en France est annoncé par le Journal officiel français dans son numéro du 9 janvier dernier à la page 155. En effet, ceci étant l’œuvre de certains activistes politiques binationaux qui ont décidé de créer ce parti politique dénommé FLN, sous forme d’association.

Et partant, la Fédération nationale de la communauté algérienne en France a appelé, dans un communiqué, les autorités supérieures du pays et le SG du FLN à intervenir immédiatement pour arrêter cette mascarade, car ces parties veulent ternir l’image du parti historique.

Dans ce sens, Echorouk rapporte que la direction du FLN prendra toutes les mesures nécessaires dans sa prochaine réunion du Bureau politique, la semaine prochaine, sous la présidence de Amar Saâdani.

Ces personnes, dont on ignore totalement l’identité, qui ont créé ce parti-association, dont le siège est à Paris, l’ont fait par bravade et réaction de l’article 51 de la nouvelle Constitution, qui d’après les binationaux les met en position de deuxième collège et les discrimine.

Mais surtout, ce qui doit nous interpeller, c’est le rôle joué par l’administration française qui a permis cela. Serait-elle partie prenante dans la création ce FLN-bis, d’essence française ?





FLN : Amar Saâdani ose menacer Bouteflika

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Amar Saâdani, secrétaire général du Front de Libération National, annoncé à la fin de sa mission, résiste avec des sorties des plus surprenantes, dans une guéguerre annoncée contre le Rassemblement National Démocratique et son secrétaire général, Ahmed Ouyahia, mais la dernière position est historique, le SG du FLN a osé des menaces envers le chef de l'Etat.

En effet, Sadek Bouguettaya, le chargé de l'organique au FLN n'est pas allé avec le dos de la cuillère en abordant l'imminent remaniement ministériel, dans des déclarations à la chaîne de télévision privée, El Bilad TV, où il a menacé de bloquer tout gouvernement dans lequel le FLN ne sera pas la tête et le leader «Notre position au FLN, de la base au secrétaire général, est que nous refusons que monsieur Ahmed Ouyahia soit désigné comme Premier ministre.».

Le chargé de l’organique du FLN n’a pas hésité à proférer des menaces face aux supputations algéroises évoquant Ouyahia, directeur de cabinet à la Présidence et patron du RND, comme prochain Premier ministre. «Mieux vaut rendre effectif le fonctionnement du Parlement avec ses deux Chambres, renforcer les institutions de l’Etat et garantir la stabilité de la société plutôt que de nommer quelqu’un qui trouvera des difficultés au niveau du Parlement», déclare Bouguettaya qui tient à rappeler que le FLN est majoritaire dans l’assemblée. Le cadre FLN insiste sur le fait que «Abdelmalek Sellal est un militant du FLN et nous sommes la majorité au Parlement».«Le président de la République, président du parti, a assez d’intelligence politique pour choisir celui qui garantira la stabilité», a conclu Bouguettaya.





VIDEO. Plus de 10 millions de vues pour l’impro d’un jeune pianiste Kabyle dans une gare de Paris

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La vidéo déjà partagé par Kabylie News d’un jeune pianiste Kabyle de Béjaîa improvisant un morceau musical dans une gare parisienne continue à faire le buzz sur le net et atteint des nombres de vues records sur youtube. Postée en mars dernier, cette vidéo attire de plus en plus d’internautes et a été vue par plus de dix millions de fois.

Le pianiste Kabyle du nom d’Amine Zaouche était de passage dans une gare de Paris, lorsqu’il fut attiré par des notes sorties d’un piano. Le natif de Béjaia, muni de son sac-à-dos, oscilla du soprano au rock et se mit à improviser, mêlant bémols et dièse, et donnant naissance à une œuvre musicale réchauffant les cœurs des voyageurs.




VIDEO. Plus de 10 millions de vues pour l’impro d’un jeune pianiste Kabyle dans une gare de Paris

Que serait l’Algérie sans la Kabylie ?

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Pour ceux qui voudrait comprendre la Question berbère, en Algérie, un excellent ouvrage vient de paraître à Alger (ed.Barzakh) de Yassine Temlali, journaliste et chercheur, qui éclaire d’une manière nouvelle, une question ancienne qui déchire.

Si l’on veut aujourd’hui penser, repenser la Kabylie, loin des idéologies meurtrières, alors il faut absolument lire « La genèse de la Kabylie. » de Yassine Temlali qui, de journaliste, fait ici œuvre d’historien. Un historien impliqué qui nous invite, avec brio, à faire une pause très stimulante intellectuellement sur l’histoire récente de l’Algérie en se proposant de « restituer le cadre historique dans lequel entre 1830 et 1962 est née une conscience culturelle et politique Kabyle », comme on déconstruit la fabrique des « récits identitaires algériens modernes ».

Dans cette déconstruction, aucun de ces récits n’est épargné, qu’il soit islamiste, arabiste ou berbériste, car si en apparence ils s’opposent, ils partagent tous, écrit l’auteur, « un véritable anachronisme qui fait appréhender l’histoire comme un éternel retour du passé, dans le présent », tous obsédés par la reproduction à l’infini de l’image de « pieux ancêtres à la poigne toujours aussi coriace. »


La « question berbère » et la fabrique de l’Algérie


En se libérant de cette poigne coriace, Yassine Temlali nous embarque dans un voyage passionnant sur les pas de nos langues, sur les chemins de la construction d’identités où l’on croise nos ancêtres forgeant notre histoire contemporaine dans un perpétuel mouvement.



Prendre ces chemins d’histoire, c’est rencontrer des berbères qui, entre invasions arabes et colonisation française, ne semblent pas obsédés par leurs langues – en tous cas moins que les algériens d’aujourd’hui-, c’est croiser des dynasties berbères recrutant allègrement des arabes hilaliens pour aller tailler les têtes d’autres berbères, des tribus zénètes au moins autant nomades que des tribus arabes, des arabes qui se berbérisent et des berbères qui s’arabisent, des luttes de territoires où des hommes et des femmes (même si l’on regrettera leur grande absence de cet ouvrage), brassent leurs langues et pas seulement sous la contrainte, embrassent la même religion, l’islam. Et le voyage continue et il se fait géographie, nous faisant grimper jusque dans les montagnes de la Haute-Kabylie, redescendre dans les plaines qui les enserrent en Basse Kabylie, puis pousser jusque dans les Aurès, la Vallée du M’zab aux portes du Sahara, là où vivent des populations berbérophones issues de nos ancêtres les berbères mais se distinguant les Unes des Autres tributaires de territoires, de leur richesses et de leurs âpretés comme on s’adapte pour ne pas disparaître dans un univers hostile entre invasions arabes, Empire Ottoman et France coloniale.

Comment devient-on alors « Kabyles », « Chaouias », ou « Mozabites » nous interroge Y. Temlali en arpenteur novateur qui éclaire une vraie question : comment la Kabylie est-elle devenue la région porteuse de ce que l’on pourrait appeler « La question berbère » avant de la réduire à « La question kabyle. »

En prenant ces détours, Y.Temlali nous entraîne dans la fabrique d’un pays : l’Algérie.

Un pays qui naîtra d’un ennemi commun le colonialisme français en dépit de ses fantasmes ethniques qui n’épargneront même pas les Encyclopédistes qui tel d’Alembert et Diderot écrivaient à propos des Kabyles « qu’ils se font l’honneur d’être chrétiens d’origine, haïssent les arabes et les autres peuples africains. » Le mythe de l’ isolat kabyle dans toute sa splendeur.

Et si la Guerre d’indépendance s’est chargée de balayer ce mythe fondateur de la politique coloniale de division ethnique entre « le bon berbère assimilable » et « l’ arabe fanatique », les algériens se sont à leur tour fabriqué leurs propres mythes tout aussi fantaisistes et destructeurs.

En mettant en lumière, dans une perspective historique, la naissance de ces récits identitaires 100% algériens, si rarement questionnés comme si la fonction des mythes coloniaux rabâchés jusqu’à plus soif servait à faire écran, Y. Temlali fait un travail de précurseur qui bouscule…. ce qui explique peut-être le silence éditorial sur ce livre qui aurait du faire événement parce que rare dans un pays où les idéologies envahissantes interdisent de se penser. « S’il y a une dimension à ce livre, écrit avec justesse, Malika Rahal dans sa postface, c’est celle de vouloir réinjecter du fond dans des débats politiques présents qui en sont dramatiquement dénués, et redonner aux discussions du savoir, entendu à la fois comme matière et comme distance critique. »

« Berbèristes » ou « berbéro – nationalistes » ?


L’une des idées fortes de ce travail est d’avoir saisi combien la naissance d’une nation, l’Algérie et la naissance d’une « province marquée du sceau de la spécificité », la Kabylie, participent du même processus majeur de notre histoire récente. Et que c’est paradoxalement la naissance de la question algérienne qui va donner naissance à la question berbère, c’est en forgeant l’Algérie état-nation que s’inventera la Kabylie, deux territoires historiques et géographiques se construisant en même temps qu’elles chassaient du territoire national la France coloniale par les armes, après avoir épuisé toutes les formes de résistance légale. Que serait la Kabylie sans l’Algérie et que serait l’Algérie sans la Kabylie ? interroge Y.Temlali.

En 1947, deux questions vont déchirer le mouvement national : la question du passage à la lutte armée rendant inéluctable l’indépendance du pays et ce faisant, la question de la définition de l’identité algérienne. Si l’Algérie n’est plus un département français, alors qu’est ce qu’être algérien ?

En Grande Kabylie, des militants du PPA/MTLD, les kabyles étant de plus en plus nombreux au sein des cellules de ce parti, proposent un autre récit de l’identité que celui des tenants de l’Algérie arabo-musulmane, pour eux il manque la dimension berbère. Et, pour leur malheur, nombre d’entre eux se prononcent aussi et peut-être surtout contre les positions molles, légalistes de la direction du parti de Messali Hadj.

Pour cette direction, ils deviendront doublement coupables et plutôt que d’assumer les débats, ils

seront jugés et condamnés sous le vocable infamant pour ceux que l’auteur appelle les berbéro-nationalistes de « berbéristes » faisant le jeu du colonialisme. Quelle triste ironie de l’histoire, nous dit l’auteur. Accusé d’être « berbéristes », ce qu’ils n’étaient pas, et de faire « le jeu du colonialisme », en dépit de leur nationalisme irréprochable par leurs adversaires, ils rentreront dans l’histoire par la voix de ceux qui se posent aujourd’hui en héritiers de ce combat comme les fondateurs du berbérisme, transformant ainsi l’accusation des vainqueurs, infamante pour les vaincus, en vérité historique.

Certains paieront de leur vie ces accusations, liquidés par les frères. Mais contrairement à ce qu’affirme la vulgate berbériste radicale, les frères et bourreaux n’étaient pas que des arabes, ils se recrutaient également parmi les Kabyles. Comme quoi les mythes sont parfois injustes à force de vouloir dessiner des identités à la serpe, s’inventant des martyrs, ils en oublient que les frontières du sang servent le plus souvent à circonscrire des territoires de pouvoir.

Comment ne pas être frappé à la lecture de cet ouvrage de constater à quel point les mots libertés, pluralisme, sont totalement absents dans la terminologie politique qui préside à la construction du discours nationaliste, tant les acteurs, qu’ils soient arabes ou kabyles, sont terrifiés à la simple évocation de la différence, cet impensable, tant ils sont mobilisés autour de l’Unité nationale, la construction d’un état jacobin au « centralisme autoritaire » seul à même, selon eux, d’abattre et de remplacer l’Etat colonial. Même Abane Ramdane, l’architecte du Congrès de la Soummam n’échappe pas à cette règle fondatrice : « C’est le Congrès de la Soummam, tenu en Kabylie en août 1956, avec trois congressistes kabyles sur six, qui a ordonné une seconde traque meurtrière contre « les berbéristes. » Un an plus tard en 1957, il sera à son tour assassiné par ses frères, arabes et kabyles dont Krim Belkacem, le premier des kabyles à avoir pris le maquis, accusé à son tour d’être une menace au projet indépendantiste.

Du MCB au MAK.


L’ouvrage de Y. Temlali est celui d’une génération, la génération post-indépendance, héritière de cette histoire et qui en 1980 fondait à son tour le Mouvement Culturel Berbère, le MCB.

C’est depuis cette histoire récente qu’écrit Y. Temlali, revisitant les classiques, il propose une lecture libérée du discours nationaliste jacobin et autoritaire en acteur à son tour engagé .

Dans son introduction il témoigne de cette histoire personnelle et comment, engagé alors qu’il était étudiant militant dans l’extrême-gauche clandestine, il va découvrir la question amazighe qu’il épousera à son tour, alors portée par le Mouvement Culturel berbère, « cet acteur majeur de l’opposition » de l’époque autour des revendications démocratiques face au parti unique et aux islamistes. Lui même issu d’une famille aux racines berbères mais arabisée, il sera de ces rares personnes qui apprendront le kabyle… au cœur d’une citadelle arabophone, Constantine, alors qu’il était étudiant en langue et littérature française. De quoi donner à réfléchir sur les chemins de l’histoire ! Aujourd’hui la Kabylie endeuillée, enfermée dans sa martyrologie douloureuse à force de compter ses morts, son récit identitaire, « Nous ne sommes pas des arabes » a enfanté d’un vilain avatar, du MCB au MAK. Du Mouvement Culturel Berbère plein de promesses démocratiques aux Mouvement pour l’Autonomie de la Kabylie plein de bruits et de fureur. « Dans un contexte régional explosif, marqué par des risques d’éclatement des états-nations issus des indépendances, écrit Y. Temlali, la question berbère que le gouvernement algérien refuse de résoudre de façon démocratique apparaît comme une véritable bombe à retardement. Une bombe d’autant plus menaçante que, dans ce contexte trouble, la revendication d’autonomie de la Kabylie gagne en popularité. »

Aussi ne faut-il pas s’étonner si cet ouvrage se veut, ce qu’il est incontestablement, également un livre d’intervention politique. Mais que le lecteur ne se trompe pas, cet ouvrage n’est pas un réquisitoire, c’est au contraire un plaidoyer. Le plaidoyer d’un universitaire qui nous offre un véritable travail de recherche, riche en références datées, sourcées, pour un débat apaisé et apaisant. Un livre fraternel qui ouvre des pistes pleines de promesses pour construire un récit national à la hauteur de la richesse de l’ histoire de ce pays, l’Algérie qui semble toujours douter de sa légitimité à exister en tant que nation dans la totalité de son territoires, de ses territoires géographique et identitaires de la Kabylie jusqu’au confins du désert.

Un récit national interdit par les idéologies clivantes et par un état jacobin autoritaire né de la guerre dont il se nourrit et se sert. Ce récit qui est là tel un manque cruel sur les plaies, les blessures pendant que les algériens multi-traumatisés entre deux guerres – de l’indépendance à la guerre civile- des guerres ravageuses, malmenant corps et identités, vivent dans la crainte de l’explosion de l’état-nation dans la proximité attentive des expériences afghane, soudanaise, libyenne, irakienne et syrienne.

Que serait l’Algérie sans la Kabylie ?



Par Ghania Mouffok sur Mondafrique

Tizi Ouzou : le violeur d'une mineur arrêté

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Un individu âgé de 27 ans, impliqué dans une affaire de détournement d’une mineure âgée de 17 ans, a été arrêté par les services de la Sûreté de la wilaya de Tizi-Ouzou.

"Dans le cadre de la lutte contre la criminalité, les forces de Police de la 6ème Sûreté Urbaine de Tizi-Ouzou, ont instruit une procédure judiciaire à l’encontre d’un individu, âgé de 27, impliqué dans une affaire de détournement d’une mineure, âgé de 17 ans", indique un communiqué de la Sûreté de Tizi-Ouzou.

L’auteur des faits qui menaçait la victime de diffuser ses photos sur les réseaux sociaux, l’a entrainé dans une bâtisse en construction, sise à Oued-Aïssi - Tizi-Ouzou, avant d’abuser d’elle, précise le communiqué.

Présenté hier au Parquet de Tizi-Ouzou, pour "atteinte à la pudeur sous menace de diffusion de potos", il a été mis en détention préventive.

Tizi Ouzou : le violeur d'une mineur arrêté



Kamel Daoud renonce au journalisme : «Lettre à un ami étranger»

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Dans une lettre publiée sur le Quotidien d'Oran, Kamel Daoud, distingué meilleur journaliste de l'année en France, renonce au journalisme, « J’arrête le journalisme sous peu », après la polémique engendrée par sa chronique publiée par le journal français « Le Monde » le 31 janvier 2016, où il avait décortiqué « ce qui s’est passé à Cologne la nuit de la Saint-Sylvestre », fustigé par un collectif d’intellectuels composé d’historiens, philosophes, anthropologues, journalistes, sociologues et politistes qui l’avaient accusé de recycler « les clichés orientalistes les plus éculés » et d’ « alimenter les fantasmes islamophobes d’une partie croissante du public européen, sous le prétexte de refuser tout angélisme ».

Kamel Daoud déplore dans «Lettre à un ami étranger», une «inquisition» dissimulé sous l'accusation d'«islamophobie», qualifiant la lettre du collectif d’intellectuels de « procès stalinien », Kamel Daoud estime qu’elle l’offre « en pâture à la haine locale.


Lire le texte intégral de la lettre :


Cher ami. J’ai lu avec attention ta lettre, bien sûr. Elle m’a touché par sa générosité et sa lucidité. Etrangement, ton propos est venu conforter ce que j’ai déjà pris comme décision ces jours, et avec les mêmes arguments. J’y ai surtout retenu l’expression de ton amitié tendre et complice malgré l’inquiétude.

Je voudrais cependant répondre encore. J’ai longtemps écrit avec le même esprit qui ne s’encombre pas des avis d’autrui quand ils sont dominants. Cela m’a donné une liberté de ton, un style peut-être mais aussi une liberté qui était insolence et irresponsabilité ou audace. Ou même naïveté. Certains aimaient cela, d’autres ne pouvaient l’accepter. J’ai taquiné les radicalités et j’ai essayé de défendre ma liberté face aux clichés dont j’avais horreur. J’ai essayé aussi de penser. Par l’article de presse ou la littérature. Pas seulement parce que je voulais réussir mais aussi parce que j’avais la terreur de vivre une vie sans sens. Le journalisme en Algérie, durant les années dures, m’avait assuré de vivre la métaphore de l’écrit, le mythe de l’expérience. J’ai donc écrit souvent, trop, avec fureur, colère et amusement. J’ai dit ce que je pensais du sort de la femme dans mon pays, de la liberté, de la religion et d’autres grandes questions qui peuvent nous mener à la conscience ou à l’abdication et l’intégrisme. Selon nos buts dans la vie.

Sauf qu’aujourd’hui, avec le succès médiatique, j’ai fini par comprendre deux ou trois choses.

D’abord que nous vivons désormais une époque de sommations. Si on n’est pas d’un côté, on est de l’autre; le texte sur « Cologne », j’en avais écrit une partie, celle sur la femme, il y a des années. A l’époque, cela n’a fait réagir personne ou si peu. Aujourd’hui, l’époque a changé : des crispassions poussent à interpréter et l’interprétation pousse au procès. J’avais écrit cet article et celui du New York Times début janvier; leur succession dans le temps est donc un accident et pas un acharnement de ma part. J’avais écrit, poussé par la honte et la colère contre les miens, et parce que je vis dans ce pays, dans cette terre. J’y ai dit ma pensée et mon analyse sur un aspect que l’on ne peut cacher sous prétexte de « charité culturelle ». Je suis écrivain et je n’écris pas des thèses d’universitaires. C’est une émotion aussi. Que des universitaires pétitionnent contre moi aujourd’hui, pour ce texte, je trouve cela immoral parce qu’ils ne vivent pas ma chair, ni ma terre et que je trouve illégitime sinon scandaleux que certains me servent le verdict d’islamophobie à partir de la sécurité et des conforts des capitales de l’Occident et ses terrasses. Le tout servi en forme de procès stalinien et avec le préjugé du spécialiste : je sermonne un indigène parce que je parle mieux des intérêts des autres indigènes et post-décolonisés. Et au nom des deux mais avec mon nom. Et cela m’est intolérable comme posture. Je pense que cela reste immoral de m’offrir en pâture à la haine locale sous le verdict d’islamophobie qui sert aujourd’hui aussi d’inquisition. Je pense que c’est honteux de m’accuser de cela en restant bien loin de mon quotidien et celui des miens.

L’islam est une belle religion selon l’homme qui la porte, mais j’aime que les religions soient un chemin vers un dieu et qu’y résonnent les pas d’un homme qui marche. Ces pétitionnaires embusqués ne mesurent pas la conséquence de leurs actes et du tribunal sur la vie d’autrui.

Cher ami.

J’ai compris aussi que l’époque est dure. Comme autrefois, l’écrivain venu du froid, aujourd’hui, l’écrivain venu du monde dit « arabe » est piégé, sommé, poussé dans le dos et repoussé. La surinterprétation le guette et les médias le harcèlent pour conforter qui une vision, qui un rejet et un déni. Le sort de la femme est lié à mon avenir, à l’avenir des miens. Le désir est malade dans nos terres et le corps est encerclé. Cela, on ne peut pas le nier et je dois le dire et le dénoncer. Mais je me retrouve soudainement responsable de ce qui va être lu selon les terres et les airs. Dénoncer la théocratie ambiante chez nous devient un argument d’islamophobe ailleurs. Est-ce ma faute ? En partie. Mais c’est aussi la faute de notre époque, son mal du siècle. C’est ce qui s’est passé pour la tribune sur « Cologne ». Je l’assume mais je me retrouve désolé pour ce à quoi elle peut servir comme déni et refus d’humanité de l’Autre. L’écrivain venu des terres d’Allah se retrouve aujourd’hui au centre de sollicitations médiatiques intolérables. Je n’y peux rien mais je peux m’en soustraire : par la prudence comme je l’ai cru, mais aussi par le silence comme je le choisis désormais.

Je vais donc m’occuper de littérature et en cela tu as raison. J’arrête le journalisme sous peu. Je vais aller écouter de arbres ou des cœurs. Lire. Restaurer en moi la confiance et la quiétude. Explorer. Non pas abdiquer, mais aller plus loin que le jeu de vagues et des médias. Je me résous à creuser et non déclamer.

J’ai pour ma terre l’affection du déchanté. Un amour secret et fort. Une passion. J’aime les miens et les cieux que j’essaye de déchiffrer dans les livres et avec l’œil la nuit. Je rêve de puissance, de souveraineté pour les miens, de conscience et de partage. Cela me déçoit de ne pas vivre ce rêve. Cela me met en colère ou me pousse au châtiment amoureux. Je ne hais pas les miens, ni l’homme en l’autre. Je n’insulte pas les raisons d’autrui. Mais j’exerce mon droit d’être libre. Ce droit a été mal interprété, sollicité, malmené ou jugé. Aujourd’hui, je veux aussi la liberté de faire autre chose. Mille excuses si j’ai déçu, un moment, ton amitié cher A Et si je rends publique cette lettre aujourd’hui, avant de t’en parler, c’est parce qu’elle s’adresse aux gens affectueux, de bonne foi comme toi. Et surtout à toi. A Oran.

Kamel Daoud renonce au journalisme : «Lettre à un ami étranger»

Maroc/ Issad Rebrab va investir dans une ville du Sahara Occidental : la polémique enfle !

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Numilog-Maroc, une filiale du plus grand groupe industriel privé en Algérie, Cevital de Issad Rebrab en l’occurrence , s'est installé au Maroc et va à la conquête de son marché, dans le domaine de la logistique. Son directeur général, Arsène Mohamed Stili, fait le point sur les motivations derrière cette implantation, sur les colones du journal marocain l'Eco.

Arsène Mohamed Stili révèle entre-autres, que son entreprise compte deux centres logistiques régionaux (CLR) sur le point d’être lancés dès avril prochain. Un premier CLR à Meknès (en avril) et un second à Tanger, en mai prochain. Ces centres logistiques régionaux sont les deux premiers de 15 CLR devant être déployés d’ici septembre sur Marrakech, Fès ou encore à moyen terme Oujda. «Nous avons aujourd’hui très peu de sites régionaux et cette stratégie régionale vise à répondre justement au besoin du client», explique le management. Plus encore, Numilog se fixe pour objectif d’étudier de plus près les opportunités que pourrait offrir un CLR à Dakhla.

Sachant que la ville de Dakhla est considérée comme une ville du Sahara Occidental, c'est ce présumé investissement qui fait couler l'encre et suscite la polémique en Algérie, dont plusieurs titres de la presse électronique algérienne épingle comme une action contraire à la position officielle de l'Algérie envers la question sahraoui «Investir dans une ville située dans les territoires sahraoui occupés par le Maroc, serait un piège qu'Issad Rebrab doit éviter», écrit un journal électronique algérien.

Par ailleurs, L'Eco décrit Numilog comme un groupe algérien à la conquête du marché logistique marocain. La PME a fait son entrée en septembre dernier sur le marché marocain et affiche déjà de grandes ambitions : «être dans le top trois des opérateurs logistiques au Maroc à l'horizon 2018». La structure s’inspire de l’expérience Numitor, qui connaît un développement important ces trois dernières années. «De 2012 à 2015, nous sommes passés à 1.300 personnes en Algérie avec plus de 100.000 m2 de plateformes logistiques et 700 camions en propre», explique Arsene Mohammed Stili, directeur général de Numilog. Au Maroc, Numilog a été créée pour gérer la logistique de toutes les marques du groupe. Au-delà du marché algérien, l’entreprise se fixe pour objectif en 2016 de s’ouvrir vers d’autres clients, à savoir les grandes multinationales.

Issad Rebrab va investir dans une ville du Sahar Occidental : la polémique enfle !


L'armée et la gendarmerie en état d'alerte maximale sur la frontière Algéro-libyenne

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La situation en Libye est des plus critiques avec l'absence et l’atrophie des instituts étatiques, l'expansion de l'organisation terroriste, Etat Islamique et une éventuelle intervention militaire étrangère. En effet, la gendarmerie nationale est en alerte rouge sur la frontière Sud-EST avec une capacité de feu et un équipement fixe et mobile, adapté au jour et à la nuit, qui est en faction depuis les limites de la wilaya de Ouargla jusqu’à celles de Tamanrasset. Des tireurs d’élite en patrouille de chasse, appuyés d’unités de combat avec une couverture aérienne militaire, patrouillent 24h/24 la zone frontalière avec la Libye.

Le général-major Menad Nouba a insisté sur le renforcement de la sécurité pour parer aux éventuelles attaques des groupes terroristes qui visent ce genre d’installations pour «tuer» économiquement les pays pétroliers comme le nôtre, lors d'une visite, hier, à Illizi, limitrophe avec la Tunisie, la Libye et le Niger sur un tracé de 1233 km de frontière, Illizi représente la voie de tous les risques que peut engendrer une intervention militaire étrangère. Selon le commandement de la Gendarmerie nationale, «ce déplacement s’inscrit dans le cadre d’une révision et d’une mise à jour urgente des plans de lutte contre la criminalité, afin de s’adapter à l’actualité du terrain et faire face à toute forme de menaces notamment au niveau de la sécurité des frontières.


Ces groupes terroristes n’attendent qu’une petite brèche pour commettre leur forfait. Nos soldats sont heureusement là! C’est dans ce sens que le général-major Menad Nouba a mis l’accent sur la nécessité d’une actualisation régulière des plans de déploiement et d’action opérationnels pour faire face à la criminalité sous toutes ses formes.

L'armée et la gendarmerie en état d'alerte maximale sur la frontière Algéro-libyenne

Rapport : Les enfants algériens sont les plus heureux du Maghreb, de la région MENA et de l'Afrique

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Plusieurs pays ont été invités à participer dans une étude révolutionnaire, portant sur le bonheur et le bien être des enfants dans le monde. Une étude très rare et diversifiée qui a été réalisée au niveau international par des chercheurs dans les 16 pays participants (Algérie, Colombie, Estonie, Éthiopie, Allemagne, Israël, Malte, Népal, Norvège, Pologne, Roumanie, Afrique du Sud, Corée du Sud, Espagne, Turquie et le Royaume-Uni), a montré que les enfants algériens étaient classés en haut de l’échelle du bonheur. Les résultats de cette recherche, financée par la fondation suisse « Jacobs Fondation », étaient impressionnants et peuvent être utilisés pour améliorer la vie des enfants à travers le monde.

17.000 enfants âgés de 8 ans dans 16 pays sur quatre continents ont été interrogés sur leurs expériences et leurs points de vue sur leur vie. Plusieurs questions ont été abordées dans cette recherche. Un sondage des très rares, demandant aux enfants de répondre sur les aspects clés de leur vie. De leur vie de famille, de l’amitié, de l'argent et des biens, de la vie scolaire, de leur entourage, de leurs occupations, du bien-être personnel, de leur point de vue sur les droits des enfants. Bref ! De leur bonheur en général.

L'étude internationale publiée a révélé que les enfants au Royaume-Uni sont moins heureux que ceux de la Roumanie, de la Pologne et de l'Algérie. Selon le sondage, la plupart des enfants âgés de 8 dans les 16 pays étaient satisfaits de leur vie dans son ensemble, mais une minorité (environ 6% des enfants) avaient un faible bien-être. Le pourcentage de faible bien-être varie de moins de 3% en Colombie et en Roumanie et à plus de 9% en Ethiopie, à la Corée du Sud et au Royaume-Uni. Ainsi, pour ce qui est du bonheur en général, sur les 16 pays participants, l’Algérie a été classée en 6ème position après la Roumanie, la Pologne et l’Espagne…

Plus d'un tiers des enfants interrogés sur l’argent ont déclaré qu'ils se sont souvent ou toujours inquiétés sur combien d'argent possédaient leurs familles. Les pays dans lesquels le niveau d'inquiétude était des plus élevés (plus de 30% des enfants qui se disaient inquiets) sont l’Israël, la Colombie, l'Espagne et le Népal. En revanche, En Corée du Sud et en Allemagne, le chiffre était inférieur à 10%.

Interrogés sur l’accès à Internet, les enfants algériens ont marqué leur satisfaction. En effet, plus de 40% des enfants algériens ont dit avoir accès à Internet en comparaison au faible pourcentage obtenu pour les enfants de l’Ethiopie et ceux du Népal à moins de 10%.

Pour ce qui est de la sécurité, la plupart des enfants interrogés ont déclaré qu'ils se sentaient totalement en sécurité à la maison, à l'école et dans leur quartier. Toutefois 4% des enfants disent qu’ils ne se sentent pas du tout en sécurité à la maison, 4% des enfants étaient incertains quant à leur sécurité à l'école, et 9% disent ne pas se sentir en sécurité quand ils sortent dans leur quartier.

Selon le même sondage, 62% des enfants interrogés aiment aller à l’école. Cependant, les enfants algériens et éthiopiens étaient les plus susceptibles sur cette question. Dans certains pays comme Israël et six pays européens, les filles étaient beaucoup plus positives envers l'école que les garçons, mais dans d'autres pays tels que le Népal et l'Ethiopie il n’y avait pas de différence entre les filles et les garçons.

Les enfants participants à cette recherche, ont montré une grande connaissance des droits de l’enfant. En effet, près de la moitié des enfants (46%) ont dit qu'ils avaient des connaissances des droits de l'enfant. Les enfants en Colombie (73%) étaient les plus susceptibles de connaître les droits des enfants. En Turquie, en Ethiopie, en Roumanie et au Norvège plus de la moitié des enfants ont également répondu «oui» à cette question.

Le professeur Asher Ben-Arieh, l'un des chercheurs principaux de cette étude, a déclaré que pour la première fois, ils sont en mesure de demander aux près de 20.000 enfants âgés de huit ans, des 16 pays ce qu'ils font. «Cette réalisation remarquable nous apprend d'abord que les enfants savent mieux que quiconque sur leur vie», dira-t-il.

L’étude concernant les enfants continuera avec d'autres pays qui vont se joindre à la deuxième vague de l'enquête dont l'Indonésie, la Finlande et l'Italie. Quant à la troisième vague débutera en Septembre 2017 et les premiers résultats seront publiés en début 2019.

Rapport : Les enfants algériens sont les plus heureux du Maghreb, de la région MENA et de l'Afrique



Dj.O

100 000 Dinars d'amende pour avoir dénoncé les mauvais traitements

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Belkacem Khencha ,militant pour les droits des chômeurs , a été condamné a une amende de 100 000 Dinars pour avoir dénoncé  dans un entretien accordé au quotidien  El-Watan les mauvaises conditions de sa détention à la prison de Laghouat, où il était incarcéré entre janvier et juillet 2015 , ont annoncé ce jeudi des médias électroniques algériens, citant son avocat.

L'avocat du concerné précise que c'est le ministère de la justice qui a envoyé une copie de l'entretien d'El-Watan au procureur de Laghouat, mais le parquet n'a pas jugé nécessaire d'auditionner les responsables de l'établissement pénitencier où son client avait purgé une peine de 06 mois de prison en 2015.
Accusé d'"outrage à corps constitué" , Belkacem Khencha dénonce "un acharnement judiciaire contre sa personne" d'après la même source qui ajoute que sa défense prévoit de faire appel de cette condamnation " dans les prochaines heures ".

Il est à rappeler que Belkacem Khencha avait déjà fait l'objet d'une condamnation à 06 mois de prison pour "attroupement non armé" , après avoir organisé un sit-in afin de demander la prise en compte des droits des chômeurs à Laghouat en 2015, l'affaire avait alors suscité une vaste campagne de solidarité et de dénonciation, notamment sur les réseaux sociaux.

VIDEO.pas de démission du gouvernement Sellal

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La démission du gouvernement de Abdelmalek Sellal n'est "pas à l'ordre du jour" ont annoncé ce jeudi plusieurs médias nationaux citant une source autorisée de la présidence 

C'est une annonce qui vient donc mettre fin à plusieurs jours de rumeurs concernant un éventuel remaniement du gouvernement suite à l'adoption de la nouvelle constitution, votée le 07 février au palais de la nation par les deux chambres du parlement .

La source précise que la nouvelle constitution ne prévoit pas une éventuelle démission du gouvernement, ajoutant que cette dernière n'est donc "pas à l'ordre du jour".

Sécurité: Deux Terroristes abattus à Boumerdès (MDN)

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Deux terroriste ont été abattus à Boumerdès par les éléments de l'ANP lors d'une opération de ratissage mercredi 17 février, a annoncé le ministère de la défense nationale dans un communiqué.

La source précise que l'opération, qui est toujours en cours dans la localité d'Ammal, s'est soldée jusque là par l'élimination de deux terroristes et la récupération de deux fusils d'assaut de type Kalachnikov , six chargeurs, deux paires de jumelles , une grenade ainsi qu'une quantité de munitions et des téléphones portables.

le communiqué ajoute également la découverte et la destruction d'une cache terroriste sur les mêmes lieux.

Abdelmalek Sellal s'attaque au MAK

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Abdelmalek Sellal, le premier ministre en déplacement à Constantine dans une visite de travail, a mis en garde contre le Mouvement Pour l'Autodétermination de la Kabylie (MAK) sans le nommer en affirmant  que l'unité nationale est une "ligne rouge a ne pas dépasser", rappelant que la dernière révision constitutionnelle a consacré les constantes de l'identité nationale en l'occurrence l'Islam, l'arabité et l'amazighité, rapporte l'agence officielle APS.

Abdelmalek Sellal s'attaque au MAK


"L'unité nationale est une ligne rouge à ne pas franchir et elle ne doit en aucune façon être sujet de marchandage", a indiqué M. Sellal lors de la visite de la maison de culture de Constantine, dans le cadre de sa visite de travail et d'inspection dans cette wilaya.

Il a souligné que grâce à la constitutionnalisation de l'amazighité en tant que langue nationale et officielle, il a été mis fin à la politisation de cette langue pour devenir l'une des constantes de l'identité nationale, appelant les experts et chercheurs à lui donner sa dimension culturelle et scientifique.

Il a affirmé que l'Algérie demeure un pays uni qui "ne pourra jamais être divisé comme espèrent certaines parties", affirmant que cela n'arrivera jamais et le peuple algérien fera face à toute personne qui touchera à cette unité.

VIDEO. «Pour la Kabylie» : les sympathisant du MAK marchent sur Paris

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Les Kabyles de France sympathisants du Mouvement pour l'Autodétermination de la Kabylie (MAK), marchent sur Paris aujourd'hui, répondant à l'appel lancé par le «Réseau Anvad» affilié au Gouvernement Provisoir Kabyle, fondé à Paris en 2010 par son président actuel Ferhat Mehenni «Le dimanche 17 avril nous marcherons dans Paris, plus précisément de la Bastille à République. Notre but : montrer au monde la détermination du peuple kabyle de prendre ses destinées en main afin de vivre libre parmi les nations.» lit t-on sur le communiqué rendu public.



Le coups d'envoi de la marche a été donné à 14h:30, pour parcourir les 2km séparant la place de la Bastille et celle de la République, à sa tête, on distingue clairement le drapeau adopté par le MAK comme drapeau de la Kabylie, suivi par un carré dans lequel se trouve Ferhat Mehenni.

A 15h:30, la marche, durant laquelle des slogans hostiles au pouvoir algérien, et revendiquant l'«indépednance de la Kabylie» ont été scandés, arrive à la place de la république.





VIDEO. La vidéo embarrassante de Bouteflika révélée par les russes

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Le tweet de manuel Valls parlant de son entretien avec le président Abdelaziz Bouteflika illustré par une photo qui montre ce dernier, malade et très fatigué, a créé une polémique qui gronde et qui annonce une crise diplomatique profonde entre la France et l'Algérie, mais en fait, les russes, ont bien publié une vidéo, de l'entretien de Serguei Lavrov avec le chef de l'Etat, passée inaperçue début février après sa visite de travail en Algérie




La vidéo publiée sur Youtube par le ministère russe des affaires étrangères montre Bouteflika malade et très fatigué, les yeux hagards et l’esprit absent.

VIDEO. Quand Amar Ghoul insulte les algériens

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Amar Ghoul, le président du parti islamiste Tajamouâ Amel El Djazair (Rassemblement Espoir Algérie), et actuel ministre de l’Aménagement du territoire, du Tourisme et de l’Artisanat, s'est exprimé sur la polémique qui enfle après la publication de Manuel Valls d'une photo de Abdelaziz Bouteflika très fatigué et malade.



Pour Amar Ghoul, qui use d'un langage démagogique flagrant accuse l'opposition algérienne de relais de la France coloniale sans aucune dignité et qui «travaille avec la France pour déstabiliser l'Algérie» et nuire à «l'un de ses symbole (Bouteflika NDLR)» .

Une autre sortie d'un officiel qui insulte le peuple algérien et son intelligence, lue par les observateurs comme un signe de panique générale du système en place «Le pouvoir algérien se sent coupé de son principal soutien, qui est la France officielle et il s'agite dans une démonstration de panique» nous confie un politologue algérien.

VIDEO. Ferhat Mehenni sur France24 :«Je ne suis pas algérien, je suis un Kabyle»

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Ferhat Mehenni, président du Gouvernement Provisoire Kabyle, créé par lui même et proclamé à Paris en 2010, fondateur du Mouvement pour l'Autonomie devenu l'Autodétermination pour la Kabylie, assumant la revendication «Indépendantiste» pour les uns et «séparatistes» pour les autres, était l'invité de la chaîne française "France24".



Présenté par l'animateur comme un homme politique Algérien et président d'un mouvement, Ferhat Mehenni corrige son interlocuteur «Je ne suis pas un Algérien, je suis un Kabyle» avant qu'il rappelle «La Kabylie ne revendique plus Tamazight» tout en rappelant l'histoire de la lutte de la région pour la libération de l'Algérie et la démocratisation du pays, il épingle «Le racisme anti-kabyle».


Climat tendu en Kabylie

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Au moment où les préparatifs pour marquer le 20 Avril vont bon train en Kabylie, où les animateurs du Mouvement culturel berbère (MCB) sillonnent la région pour animer des conférences, la situation semble susciter certaines appréhensions quant au déroulement des festivités. Des conférences sur le 20 Avril 1980 prévues dans les universités ont été interdites par l’administration.

Revue de presse : El WATAN




Cette année, la célébration du 36e anniversaire du Printemps berbère intervient dans un contexte un peu particulier, caractérisé notamment par l’interdiction des activités programmées. D’ailleurs, les préparatifs pour marquer le 20 Avril vont bon train à travers la Kabylie et les animateurs du Mouvement culturel berbère (MCB) sillonnent la région pour animer des conférences. Cependant, la situation semble susciter certaines appréhensions.

La semaine dernière, contre toute attente, la conférence que devait donner Hakim Saheb, cadre du RCD, n’a pas eu lieu à l’université Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou. Selon les organisateurs, cette rencontre a été interdite par l’administration qui a évoqué les instructions du ministre de tutelle qui «ne veut plus d’activités partisanes au sein de l’université» alors que les campus ont pour habitude d’abriter de telles rencontres à l’occasion de la célébration du Printemps berbère.

«L’université de Tizi Ouzou, qui était le bastion des luttes démocratiques, ne doit pas être réduite à un lieu où l’on interdit la célébration du Printemps berbère, alors que l’étincelle de cet événement est partie d’ici, après l’interdiction de la conférence que devait animer Mouloud Mammeri le 10 mars 1980, sur Les Poèmes kabyles anciens. Trente-six années plus tard, on assiste aux mêmes pratiques. C’est vraiment dangereux pour l’avenir de l’université», clame un étudiant.

Saïd Chemakh, professeur au département de langue et culture amazighes, a, lui aussi, dénoncé cette interdiction. Sur sa page facebook, il écrit : «Qu’un enseignant de l’université Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou soit interdit de donner une conférence à des étudiants, on aura tout vu ! Il y a 36 ans, Mammeri a été interdit de conférence dans la même université.

L’auteur des Poèmes kabyles anciens a ressuscité l’âme de l’éternel Jugurtha dans tous les cœurs des Kabyles qui refusent l’humiliation par ceux qui ont confisqué l’indépendance algérienne depuis 1962. Le Printemps berbère y a vu le jour avec ses bouleversements tous azimuts. Souhaitons que l’interdiction de la conférence de Hakim Saheb puisse ouvrir de nouveaux horizons pour les Berbères et tamazight.»

Saïd Boukhari, l’un des animateurs du MCB, a confirmé que la conférence que doit animer Saïd Khelil (l’un des détenu d’Avril 1980) aujourd’hui à l’université Mohand Oulhadj de Bouira n’a pas été autorisée. Il estime que «malgré les menaces du pouvoir, le 20 Avril constitue un événement important auquel toutes les populations doivent participer sereinement, dans la pluralité et la diversité car, contrairement à ce qui est rabâché par les décideurs, le combat pour tamazight ne fait que commencer.

Le pouvoir est habitué à s’approprier toutes les revendications populaires pour les vider de leur sens. C’est ce qui arrivera à notre langue si nous ne sommes pas vigilants». Allusion faite, sans doute, aux différentes activités programmées par les institutions publiques pour marquer le Printemps berbère. «En plus des provocations du wali qui a découvert qu’il peut marcher pour tamazigh, le pouvoir commence déjà à interdire toutes les voix discordantes contre sa démarche.

En tant qu’ancien militant, j’appelle les citoyens à ne pas répondre à la provocation et à fêter cet événement dans la sérénité», a ajouté Saïd Boukhari. Deux marches sont prévues mercredi dans les villes de Tizi Ouzou, Béjaïa et Bouira : l’une à l’appel du RCD pour exiger «l’officialisation effective de la langue amazighe» ; l’autre à l’initiative du MAK pour s’élever contre «les arrestations ciblées et répétées des cadres du mouvement ainsi que des militants actifs». Les organisateurs des deux actions promettent de mobiliser des milliers de personnes en dépit des «mises en garde du pouvoir».

Lors de sa visite, samedi à Constantine, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a insisté sur l’unité nationale qui est, a-t-il affirmé, «une ligne rouge à ne pas dépasser. L’Algérie demeure un pays uni qui ne pourra jamais être divisé comme l’espèrent certaines parties». Il a déclaré également que «grâce à la constitutionnalisation de tamazight en tant que langue nationale et officielle, il a été mis fin à la politisation de cette langue pour devenir l’une des constantes de l’identité nationale». Des déclarations qui sonnent, selon nombre de militants, comme un signe avant-coureur pour «empêcher l’action de terrain à l’occasion du 20 Avril». «Espérons que le pouvoir ne mobilisera pas les forces de sécurité pour réprimer les marches de mercredi», appréhendent-ils.



Hafid Azzouzi

Visas Shenguen : les algériens soumis à de nouvelles conditions

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Visas Schengen - la compagnie aérienne nationale, Air Algérie, a rendu public un communiqué rappelant les dispositions du règlement européen N° 810/2009 établissant un code de communication de visas aux algériens.



En effet, Air Algérie informe ses passagers «Détenteurs des visas Schengen délivré par un Etat membre compétent de l'union européenne, de l'obligation d'effectuer leur première entrée dans cet Etat (Etat qui a délivré le visa)» lit-on sur ledit communiqué.


Code communautaire des visas et Code des visas

Depuis l'entrée en vigueur, le 5 avril 2010, du Code communautaire des visas (Règlement n° 810/2009 du 13 juillet 2009) applicable dans tout l'espace Schengen, le système des voies de droit a été uniformisé, puisque toutes les représentations Schengen doivent désormais notifier tout refus de visa au moyen d'un formulaire motivant la décision.

En outre, le Code des visas prévoit une extension des droits de procédure et offre ainsi une meilleure protection contre l'arbitraire.

En remettant le formulaire de refus de visa, l'autorité rend une décision susceptible de recours (art. 32). Le recours ou la voie de droit sont régis par le droit de l'Etat qui rend la décision (Cf. Ange Sankieme Lusanga, notre doctorat en théologie (éthique) à l’Université de Bâle, titre la thèse : « Ethique de la migration. La valeur de la justice comme base pour une migration dans l'Union Européenne et la Suisse », Genève, éditions Globethics.net 2012, 361 pages).

Le droit à un recours effectif dans la CEDH

L’article 13 de la Convention européenne des droits de l’homme (CEDH) établit le droit à un recours effectif, par lequel « toute personne dont les droits et libertés reconnus par la présente Convention ont été violés, a droit à l’octroi d’un recours effectif devant une instance nationale, alors même que la violation aurait été commise par des personnes agissant dans l’exercice de leurs fonctions officielles ».

Il s’agit de l’une des dispositions clés sous tendant le système de protection des droits de l’homme de la Convention avec l’obligation de l’article 1 de respecter les droits de l’homme, et celle de l’article 46 sur l’exécution des arrêts de la Cour européenne des droits de l’homme (Cour EDH), cf. Guide de bonnes pratiques en matière de voies de recours internes (adopté par le Comité des Ministres le 18 septembre 2013.

En effet, la mise en œuvre de recours internes effectifs pour les violations de la Convention est une préoccupation de longue date du Conseil de l’Europe, considérée à maintes reprises comme une priorité au plus haut niveau politique.

Il s’agit notamment aux Conférences de haut niveau sur l’avenir de la Cour qui ont successivement été organisées par la présidence suisse du Comité des Ministres (Interlaken, Suisse, 18-19 février 2010), la présidence turque (Izmir, Turquie, 26-27 avril 2011, cf. le Plan de suivi de la Déclaration d’Izmir, partie B. 1.a. et la présidence britannique (Brighton, Royaume-Uni, 19-20 avril 2012, cf. le paragraphe 9. f. ii. de la Déclaration de Brighton).

La Déclaration adoptée lors de cette dernière conférence a ainsi « (exprimé) en particulier la détermination des Etats parties à (…) (en envisageant) d’instaurer, si nécessaire, de nouvelles voies de recours internes, de nature spécifique ou générale, pour les violations alléguées des droits et libertés protégés par la Convention » et, également, en « encourage (ant) les juridictions et instances nationales à tenir compte des principes pertinents de la Convention.

Et ce, eu égard à la jurisprudence de la Cour, lorsqu’elles conduisent leurs procédures et élaborent leurs décisions, et leur en donner les moyens ; et, en particulier, (en) permet (tant) aux parties au litige – dans les limites appropriées de la procédure judiciaire nationale, mais sans obstacles inutiles – d’attirer l’attention des juridictions et instances nationales sur toutes dispositions pertinentes de la Convention et la jurisprudence de la Cour ».

Outre ces deux dispositions, la Déclaration a invité le Comité des Ministres « à élaborer un guide de bonnes pratiques en matière de voies de recours internes ».

Le Comité des Ministres a ensuite chargé le Comité directeur pour les droits de l’homme (CDDH) d’élaborer le dit guide, cf. les décisions du Comité des Ministres lors de sa 122e session, 23 mai 2012, point 2 – Garantir l’efficacité continue du système de la Convention européenne des droits de l’homme.

Les travaux se sont d’abord tenus au cours de deux réunions d’un groupe de rédaction à composition restreinte, avant d’être examinés par le Comité d’experts sur la réforme de la Cour (DH-GDR), puis par le Comité directeur pour les droits de l’homme (CDDH) avant sa transmission au Comité des Ministres.

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