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La date de livraison du nouveau stade de Tizi Ouzou révélée

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Le projet du nouveau stade de 50.000 places de Tizi Ouzou accuse un énorme retard. Inscrit en 2007 et lancé en 2010, le projet doté d'une enveloppe de 35 760 000 000 DA, dépasse de loin son délai de réalisation. Le projet a connu plusieurs problèmes dont le plus récent était la résiliation du marché attribué à l’entreprise espagnole FCC Construction avant d’être remplacée au début de l’année 2015 par une entreprise turque Mapa associée au groupe privé algérien ETRHB Hadad.


Il sera livré en août prochain, a annoncé, mardi, un responsable du maitre de l’ouvrage, la direction locale de la jeunesse et des sports (DJS), Nourredine Allam. Ce dernier a estimé le taux d’avancement du projet jusqu’à janvier courant à 60% alors que des parties de la toiture du stade sont en train d’être montées en Turquie pour gagner sur les délais de livraison.

Quelque 700 ouvriers travaillent à raison de 10 heures par jour afin de rattraper l’énorme retard qu’accuse ce projet lancé, pour rappel, en mai 2010 pour un délai de réalisation de 34 mois.



Arrêtés par la police pour avoir brandit le drapeau du MAK au stade du premier novembre

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Quatre militants du MAK ont été arrêtés aujourd’hui au stade du premier novembre lors du match JSK – MOB. Il s’agit de Chawki Houacine connu sous le nom de Chachnaque, Aich Ghilas, Hadj Amer Abbas et Mohand Sadouki. Si Chawki Houacine a été relâché sur place, les autres ont été conduits au commissariat central de Tizi-Ouzou. A appris Kabylie News de la part de Boussad Becha, cadre du MAK, joint par téléphone.


Selon notre source, la raison de cette arrestation n’est rien d’autre que d’avoir brandi le drapeau conçu par le MAK au stade. « La police les a interpellés car ils ont brandi le drapeau Kabyle » nous a précisé notre interlocuteur.


Un rassemblement à lequel a pris part une cinquantaine de personnes a été improvisé devant le commissariat central à Tizi-Ouzou.


Après avoir été entendus par la police, le drapeau a été saisi et les militants ont été libérés vers 21h00.

Arrêtés par la police pour avoir brandit le drapeau du MAK au stade du premier novembre

Par Madjid Serrah

La fin du DRS : Le général Tartag promu ministre d'Etat conseiller du président Bouteflika

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Abdelaziz Bouteflika, le président de la république aurait signé un décret présidentiel qui met fin au Département du Renseignement et de la Sécurité (DRS), qui devient l'ancêtre de la «Direction des Services de Sécurité», et promeut son patron, le général Tartag, ministre d'Etat conseiller du président, selon le journal arabophone El Hiwar citant «des sources très bien informées».

Si cette information s'avère vraie, ça serait la dernière étape de la restructuration du DRS, qui a duré plusieurs années. Cependant, et toujours selon le média suscité, trois départements seront sous l'autorité du général Tartag nommé patron du DRS après la mise en retraite du mythique général Mohamed Mediène dit Toufik, à savoir : «Direction de la sécurité intérieure, Direction de la sécurité extérieure et la direction technique» (SIC), comme branche de la direction principale des «Services de Sécurité».


Ce changement radical qui dissocie le Département du Renseignement et de la Sécurité (DRS) du ministère de la défense et le met directement sous l'autorité du président, vise à donner plus de transparence au fonctionnement des services de sécurité, note El Hiware dans son numéro de demain 24 janvier 2016 .



La fin du DRS : Le général Tartag promu ministre d'Etat conseiller du président Bouteflika







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VIDEO. ARTE : Le Dessous des Cartes : L'ALGÉRIE DANS L'IMPASSE

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Frappée par une crise économique qui s'annonce rude, la situation en Algérie inquiète les médias algériens comme étrangers. Pilier régional de l’Afrique du Nord, l'Algérie est aujourd’hui menacée, notamment par sa dépendance économique envers les hydrocarbures, par la détérioration de son environnement et par les troubles qui s'aggravent dans les pays voisins : Mali, Libye, Tunisie. "Le dessous des cartes" dresse un état des lieux de la situation.

L'émission d'Arte, les dessous des cartes revient sur cette impasse dont l'Algérie fait face et analyses se paramètres, ses problèmes et ses perspectives.






ARTE : Le Dessous des Cartes du 23 Janvier 2016 : L'ALGÉRIE DANS L'IMPASSE

Pourquoi l’Aurès est-il marginalisé dans le combat identitaire et linguistique ?

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Par Abdelkrim Ghezali, journaliste, article paru sur impact24


J’étais enfant, je vivais à Aïn Beïda avec ma famille qui s’y était installée le 4 juillet 1962 venant de la région de Chéchar, au sud-est de l’Aurès. A Chéchar, je ne parlais que tamazight. Je ne savais de l’arabe que des sons de quelques sourate du Coran et ceux de quelques poèmes épiques dont je ne connaissais ni les articulations ni le sens.

A Aïn Beïda, nous vivions chez mon oncle paternel dont les enfants, tout autant que les enfants du quartier, nous traitaient de «Chaouis», alors qu’ils étaient tous Chaouis. C’est ainsi que, jour après jour, insulte après insulte, tout au long de plusieurs années, j’ai développé un semblant de complexe vis-à-vis de mes origines, de ma langue, de mon identité que je cachais, que je ne vivais que clandestinement dans le cocon familial, loin des regards méprisants et insultants, d’autant plus que ma condition sociale ne m’aidait pas à compenser cette «tare» chaouie par une aisance matérielle de parade.

Combien y a-t-il de personnes parmi vous qui ont vécu cette situation ? Combien de familles chaouies ont-elles été contraintes de parler arabe pour cacher leurs origines chaouies ? Je n’ai jamais renié mon identité et ma langue mais je les avais mises au placard en attendant des jours meilleurs, un peu comme l’idéal de liberté que les militants de l’Etoile Nord-Africaine puis du PPA-MTLD caressaient clandestinement jusqu’à la nuit du 1er novembre 1954.

C’est à Alger, après avoir fréquenté les Kabyles, que j’ai sorti ma tenue identitaire du placard pour la mettre et l’afficher au grand jour, advienne que pourra. Avec Kamal Hammouda et l’artiste Ithri, nous étions les trois Chaouis qui s’étaient impliqués, avec autant de conviction que de force, dans le printemps amazigh qui a explosé en millions de fleurs à travers toute l’Algérie.

Au début de l’ouverture politique au lendemain d’Octobre 1988, un séminaire sur la question Amazigh était programmé à Batna, dans le but justement de désenclaver la revendication identitaire et linguistique trop longtemps confinée à la région de Kabylie. Une personnalité notable de Batna s’était fermement opposée à la tenue de cette manifestation dans la capitale des Aurès, au risque d’en faire, pour quelques jours, la capitale des Amazighs en braquant les feux de la rampe sur une ville et une région dont certains notables lui refusent le droit d’assumer son identité, son appartenance historique, sa langue et sa réalité.

L’Aurès, qui ne se limite pas au relief géographique puisque il est le cœur battant de tous les Chaouis qui s’en réclament de Souk Ahras à T’houda, de Bir El Ater au Plaines de Sétif, semble être victime de la volonté de ses propres enfants, notamment les plus influents et qui ont participé, d’une manière ou d’une autre, à la mystification de l’identité nationale et à la mythification de l’arabité de l’Algérie que le wahabisme et le baâthisme ont volontairement confondue avec l’Islam et la langue arabe.

C’est à ce titre que certains notables de tribus de l’Aurès oriental et septentrional, affirment être des Chorfa, se réclamant d’une lignée noble descendant du Prophète. Si ce mythe a été entretenu pour des raisons mercantilistes et d’élitisme évident, il n’en demeure pas moins qu’il a participé à travestir la mémoire collective, à occulter l’histoire sociologique et anthropologique des Aurès et, plus grave encore, à développer de facto une attitude méprisante de soi chez les Chaouis, et ce, pendant des décennies, voire des siècles.

Si les Marabouts chez les Kabyles se sont longtemps imposés comme des catégories sociales privilégiées, ils n’ont jamais remis en cause leurs origines amazighes, ni méprisé leur langue ou culture. En fait, le mépris de soi est plus profond que cela en a l’air.

Le syndrome de T’houda


Le syndrome de T’houda est assez éloquent quant à la capacité du vainqueur à culpabiliser le vaincu pour faire de la victime le coupable et de l’agresseur la victime, à tel enseigne que c’est Oqba qui est consacré, honoré, célébré alors que Kousseila, Akhsel sont occultés, honnis, bannis.

Dès qu’un peuple accepte cette inversion de valeurs, dès lors qu’il admet que ses héros soient réduits à des reliques folkloriques et que ses conquérants soient mis sur le piédestal et le podium de l’Histoire, alors il n’est pas étonnant que l’Aurès, symbole de la résistance contre tous les envahisseurs depuis les Phéniciens jusqu’aux Français, ne se souvienne que de son épopée durant la guerre de Libération nationale. L’Aurès a enfanté pourtant des héros de tout temps. L’Aurès semble oublier que le plus lointain chef amazigh que toute la Berbèrie, de l’oasis de Siwa aux Îles Canaries, connaisse aujourd’hui et en garde les traces, est enterré à une trentaine de kilomètres de cette ville et qui n’est autre que Medghassen.

Avant Dihia Adhmouth et Akhsel, hélas folklorisés à outrance, Gaya, le père de Massensen, est originaire de l’Aurès. Lorsque la Numidie a été romanisée et christianisée, la première expression de l’Eglise populaire et révolutionnaire contre les féodaux romains et leurs alliés locaux comme Saint Augustin, était le mouvement des donatistes qui avait largement traversé et marqué l’espace auressien. Pourquoi toute cette richesse de l’histoire de l’Aurès est occultée par certains et ignorée par la majorité ?

Lorsque certains pseudo intellectuels originaires des Aurès, affirment que l’amazighité de l’Algérie est un mythe et que les habitants du Maghreb sont venus du Yémen, sans fournir aucune preuve scientifique tangible, que pourrait penser le citoyen lambda des efforts de quelques activistes du mouvement identitaire amazigh qui essayent, avec des moyens réduits, et des difficultés énormes, de toucher le maximum de citoyens, de dépoussiérer l’histoire réelle et vérifiable de l’Algérie et de l’Aurès ?

Lorsque des prédicateurs wahabites disposant de moyens audiovisuels colossaux, émettent des édits sous forme de fatwas que parler toute autre langue que l’arabe est illicite et que l’arabe est la seule langue du Paradis, que reste-t-il au simple croyant qui ne lui reste que l’espoir de l’au-delà pour goûter aux plaisirs interdits ici-bas ? Lorsque la religion est perçue, grâce aux prédicateurs wahabites et islamo-baâthistes, comme une identité sacrée, quelle place est-il laissée à l’identité ancestrale souillée, salie, réduite à un folklore saisonnier ?

Objets folkloriques


L’Aurès et ses populations sont perçues comme des héros de la guerre de Libération nationale, comme des gens de nif et de parole, comme les gardiens de certaines valeurs de fierté, de bravoure et d’altruisme qui se perdent ailleurs. Cependant, cette perception cache mal une arrière-pensée qui fait des Chaouis en général des reliques à garder dans un musée, des objets folkloriques à mettre en évidence occasionnellement.

Dès lors que des fils de l’Aurès osent sortir la tête du lot pour dire que les Chaouis sont surtout des Amazighs fiers de leur identité, de leur langue, de leur histoire, les premiers qui oppriment ces «transfuges» et qui étouffent ces voix discordantes, sont les Chaouis eux-mêmes qui préfèrent afficher l’appartenance à une civilisation arabe plus valorisante, à une Nation arabe plus porteuse, à un espace linguistique arabe plus inclusif et intégré.

S’agit-il d’un mépris de soi ou d’une option stratégique pour le développement ? Les adeptes de l’option stratégique qui consiste à intégrer le monde arabe, estiment que l’Amazighité est une référence éculée et dépassée aussi bien en tant qu’identité que comme langue qui est incapable d’être un instrument d’acquisition des connaissances et de maîtrise des sciences et des technologies. Cet argumentaire est un long détour qui cache mal une attitude d’auto-flagellation et de mépris de soi, au-delà de la méconnaissance de la sociolinguistique et de la capacité des langues à évoluer et à s’adapter, pour peu qu’elles soient vivantes et libérées de la sacralité et du traditionalisme abortif.

Au final, les deux attitudes se rejoignent et expliquent l’indigence de la dynamique émancipatrice de l’identité et de la langue amazighe dans la région de l’Aurès. Je fais allusion, par-là, non pas à l’existence de plus en plus dense d’associations liées à la question identitaire et à l’activisme pour la constitutionnalisation de l’Amazighité, langue et identité, mais à une vie culturelle, scientifique et sociale où l’Amazighité est manifeste dans toutes ses formes d’expression.



A.G.

Noredine Ait Hamouda accuse : «Saïd Sadi est l’instigateur de cette cabale»

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 Noredine Ait Hamouda, ex-député de Tizi Ouzou, élu d'une liste du Rassemblement Pour la Culture et la Démocratie (RCD) et propulsé vice-directeur de l'APN, est en guerre froide avec son ancien parti sur la presse interposée. Dans une nouvelle sortie médiatique, le fils de Amirouche accuse frontalement, l'ex-président du RCD Said Saadi, d'avoir lancé la cabale contre lui, dans une interview accordée au quotidien francophone «Le Soir d'Algérie». 

Noredine Ait Hamouda, revient sur l'affaire de son exclusion du parti par une note interne où il justifie ses positions durant la campagne électorale des sénatoriales «Le RCD ne m’accuse de rien officiellement. Le message adressé aux militants est non signé, bien qu’il porte le cachet du bureau régional de Tizi-Ouzou. Cette structure locale est confisquée par un groupement d’intérêts commun (GIC) qui ne travaille pas pour les convictions partagées au RCD, mais exclusivement pour des ambitions personnelles. La course aux législatives de 2017 est déjà lancée et la liste d’ores et déjà établie. Dans cette note, censée être interne, fuitée délibérément, on apprend que je suis accusé de trahison mais «dispensé» de comparution devant la commission régionale de discipline du fait que je ne suis plus militant depuis 2012. [...] Pour revenir à la genèse de l’affaire, je confirme que j’étais contre notre participation à ces sénatoriales pour la simple raison que le RCD avait boycotté les législatives et les sénatoriales de 2012 ; je ne vois pas qu’est-ce qui a changé depuis. Excepté peut-être la composante de ce BR qui a beaucoup pesé dans ce choix. Le conseil national, bien qu’influencé par le BR de Tizi-Ouzou et les membres du GIC qui ont failli agresser ceux qui osaient se prononcer contre la participation, a fini par adopter la décision de participer. Certes ce dernier est une instance souveraine du RCD, mais les décisions et les conclusions du dernier congrès — l’instance suprême — étaient claires : rajeunissement et compétence. Après l’adoption de la décision de participation, je m’y suis conformé en affichant clairement mon attachement aux orientations du congrès qui constitue la ligne du parti. Je me suis impliqué durant les primaires pour un candidat jeune élu, militant, instruit, avec un parcours éloquent, ayant assumé des responsabilités au niveau régional. En un mot : jeune et compétent, conformément aux critères adoptés au dernier congrès. Des interférences et des proximités ont biaisé ces primaires. Après avoir instruit la multiplication des candidatures pour disperser les voix de la majeure partie des élus acquises pour le plus jeune concurrent, le BR, qui devait observer une neutralité vis-à-vis de tous les candidats, affiche ouvertement son soutien pour le parrain du GIC. Ce dernier l’emporte avec un score mitigé de 124 voix contre 88 en faveur du jeune sur 293 votants. Vous comprendrez que normalement un deuxième tour s’imposait pour départager et avoir un candidat jouissant de la majorité. Il n’en fut rien, la candidature est validée avec un communiqué de ce BR annonçant le candidat vainqueur à la majorité !! Suite à cette candidature cooptée, en contradiction avec les orientations du congrès, j’ai décidé de ne plus m’impliquer dans ces élections et de ne pas faire campagne auprès des élus d’autres formations comme je le faisais auparavant. Je n’ai pas voulu cautionner cette candidature, considérant que le profil imposé ne pouvait incarner ni le rajeunissement ni la compétence. Je passe outre les diffamations et toutes les invectives que proférait ce candidat contre ma personne durant sa campagne. Les élus peuvent témoigner qu’il avait mené campagne à me dénigrer et non pas à faire valoir les idéaux du parti pour gagner cette élection. Les résultats, qui ne m’ont guère surpris, ont confirmé le mauvais choix face à un candidat qui jouissait du soutien de l’alliance de l’APW. Au lieu d’assumer sa responsabilité dans cet échec, le GIC du BR a préféré jeter l’anathème et la trahison sur nos élus. Il fallait envelopper tout ça et je suis désigné comme l’instigateur !! On m’accuse d’avoir retourné plus de 100 élus contre la structure !! Ceci constitue une insulte envers ces valeureux militants. Le RCD a eu 358 voix, je considère pour ma part que nos élus ont honoré le parti en votant massivement pour le candidat RCD et nous avons drainé 54 voix supplémentaires arrachées à l’alliance. Mais il y a des apprentis sorciers qui préfèrent accuser les élus RCD et innocenter ceux du FLN et du RND.» déclare le fils de Amirouche.


Le membre fondateur du RCD, accuse Said Saadi, le chef et leader historique du Parti «« J’ai vite compris qu’il était l’instigateur de cette cabale qui allait aboutir à la note rédigée par lui-même et le président, comme se plaisent à le confirmer le GIC (NDLR : un groupement d’intérêts commun) et le BR (NDLR : le Bureau régional) en transmettant le message de mon « exclusion » aux présidents de section et aux militants », affirme-t-il dans un entretien au soir d'Algérie, avant de rajouter « J’ai partagé avec Saïd Sadi une vie de luttes et de sacrifices de plus de 40 ans. Ma loyauté envers cet homme que je considère comme étant le meilleur homme politique de sa génération était sans limites. Mais quand on veut se donner une stature d’homme d’État, on doit sortir des intrigues. Ne pouvant se passer de cela et de ses humeurs dictées par son ego, Saïd Sadi doit être protégé contre lui-même. Son comportement ne doit pas être en contradiction avec ses discours politiques ».


Noredine Ait Hamouda accuse :  «Saïd Sadi est l’instigateur de cette cabale»

Redéploiement de la gendarmerie en Kabylie : 17 unités en projets

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La Gendarmerie Nationale contestée par la Kabylie durant le printemps noir pour des exactions, se redéploie sur les territoires des wilayas de Tizi Ouzou, Bejaia et Bouira ainsi que les communes kabylophones de Setif et Bourdj Bouararidj. En effet, Dix sept unités de gendarmerie nationale sont en projet dans la wilaya de Tizi-Ouzou, a indiqué, mardi, le commandant du groupement territorial, le lieutenant colonel Mahmoudia Idir.

Cité par Algérie, le lieutenant suscité, s’exprimant au cours d’une conférence de presse sur le bilan des activités de ses unités en 2015, il a annoncé l’ouverture de pas moins de 7 unités durant le premier semestre 2016 dans les localités de Azazga, Mekla, Tizi Rached, Azeffoune, Timizart, Ain Zaouïa et Ait Mahmoud.

Ces nouvelles structures vont contribuer à l’amélioration du taux de couverture de la wilaya de Tizi-Ouzou, qui est actuellement de 38,80%, assuré par les 26 unités opérationnelles.

Abordant le taux de restitution des fusils de chasse, le même responsable a indiqué que l’opération a atteint 65% soit 3.200 des 5.500 récupérés avant d’annoncer son achèvement avant la fin de l’année 2016.

Redéploiement de la gendarmerie en Kabylie : 17 unités en projets

Béjaîa. Les bougiotes indignés : La statue du « Moudjahid inconnu » menacée de démolition

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La statue dite du « Moudjahid inconnu » haute de 5m en plein centre-ville de Bejaia, le doigts pointant vers la gare ferroviaire de la ville, réalisé par le sculpteur ,fils de la wilaya, Zizi Smail, cette statue représente bien plus qu’une attraction pour les habitants, un symbole de la résistance Bougiotte et kabyle en général.

Ce monument de la ville des hamadites,  disparaîtra dans les prochains jours, selon les responsables locaux, pour laisser place a une autre statute en bronze de 1m20,  «beaucoup moins signifiante», selon les bougiottes interrogés par Kabylie News.

Ces derniers ont exprimé leur mécontentement vis-à-vis de cette décision, notamment sur les réseaux sociaux, allant jusqu’à accuser les responsables de  «vouloir effacer toute traces et symboles de luttes dans la région» , beaucoup de pages facebook d’une grande popularité ont lancé un appel sur les réseaux sociaux pour boycotter ce projet.

D’un autre côté, la décision a suscité une polémique au sein des élus de la commune de Bejaia, qui se sont exprimé pour dire que l’APC doit se concentrer sur d’autres priorités.



Affaire à suivre...

Par Mounir.K


Si Lhafid Yaha, Si Lhusin Ait Ahmed et l’histoire des drapeaux

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En espace d’un mois la Kabylie vient de perdre deux grandes figures historiques, que sont les co-fondateurs du premier parti d’opposition, le FFS. Les deux ont émis le vœu d’être enterrés chez eux en Kabylie. Ce sont des messages forts significatifs.

Dans les deux cas Bouteflika, élément important du clan d’Oujda, l’usurpateur de l’indépendance qui a combattu farouchement les deux opposants kabyles, a envoyé presque le même message qu’est: « J’ai appris avec consternation le décès du Moudjahid, militant nationaliste, et compagnon d’armes Hocine Ait Ahmed/Abdelhafid Yaha».

A noter la précision compagnon d’armes que l’ex-Abdelkader El Mali a utilisé dans son message en se mettant au même niveau que les deux braves hommes. Le planqué d’Oujda et son protégé Boumediene n’ont, pour rappel, tiré aucune cartouche durant la révolution. Par contre en 1963/1964 beaucoup de cartouches ont été tirées durant la seule guerre qu’ils ont menée. Celle contre la Kabylie, et qui s’est soldée par plus de 400 morts et des milliers d’orphelins et de veuves.

Dans son message, Bouteflika ajoute ceci : « La disparition d’hommes de la trempe du défunt est une grande perte tant ils ont contribué, par leur qualités et hautes valeurs, à changer le cours de l’histoire d’une Nation toute entière qu’ils ont sortie de la nuit coloniale et portée aux plus hauts rangs de la dignité ».

Des mots de condoléances d’un président sans dignité. Ceci ne va pas sans me rappeler un morceau d’un chef-d’œuvre d’Ait Menguellat : « Quant à ceux-là que tu crains, invente-leur une guerre où tu les enverras mourir. Et lorsqu’ils en reviendront, cadavres plombés dans leurs caisses, tu iras porter des fleurs et à chacun égaie sa tombe… ».

Dans le contexte du regretté couple Ait Ahmed/Yaha, Bouteflika et son clan, n’ont pas réussi à les tuer certes. Cependant ils leur ont mené une vie dure, entre guerre, emprisonnement et exil, l’un en suisse et l’autre en France. Maintenant qu’ils sont morts, ils sont devenus une grande perte tant ils ont contribué, par leur qualités et hautes valeurs, à changer le cours de l’histoire.

Le cours de l’histoire a-t-il vraiment changé? A ce que je sache il est malheureusement toujours en vigueur. Le clan d’Oudjda, que le regretté couple Ait Ahmed/Yaha, a tant combattu, par les armes et les idées démocratiques (FFS/FFD), est toujours présent.

Pour revenir aux paroles ci-dessus d’Ait Menguellat, ce ne sont pas des fleurs que Bouteflika et son système iront porter sur la tombe de Lhafid Yaha dans quelques jours, ça sera à coup sûr le drapeau Algérien qu’ils vont déposer sur son cercueil, jusque à sa sortie de l’avion. Et ce avant de se diriger vers son village Takhlijt Ath Aysu dans la circonscription d’Iferhunen. Exactement comme ils ont fait avec Hocine Ait Ahmed, qui pour rappel, n’a exigé aucun drapeau à Lausanne, avant que son vœu se voit trahi par le système qu’il a toujours combattu.

Personnellement dans le cas du décès d’Ait Ahmed j’ai anticipé, via les réseaux sociaux et certains journaux en ligne, en alertant à l’avance sur les basses manœuvres idéologiques derrière le drapeau algérien, que le système utilise à chaque fois que l’un des nôtres (artistes et hommes historiques) vienne décéder. Façon de dire que ces braves kabyles portent bel et bien à cœur cette Algérie qu’ils gouvernent, alors qu’ils ont toujours combattu leurs idées émancipatrices que, si appliquées, auraient épargné tant de malheurs au pays que la France coloniale leur a légué.

De plus, et dans le cas du regretté couple Ait Ahmed/Yaha, le système en question profite de leur parcours révolutionnaire en exhibant, avec le drapeau algérien, un semblant de patriotisme similaire à celui des One Two Three Viva l’Algérie (Ou va l’Algérie disait le chanteur Oulahlou).

C’est dans ce cadre que j’ai toujours appelé les amazighs, kabyles en particulier, de laisser consigne en exposant sur nos cercueils le symbole qui fait l’unanimité et qui contribue le plus à l’éveil identitaire de nos enfants et nos jeunes. Il s’agit du drapeau Amazigh qui uni tous les imazighens du monde. Mais surtout faire en sorte que nos célébrités artistiques, sportives et personnalités historiques soient enterrées avec ce beau drapeau fédéral amazigh. Si tel appel sera entendu et appliqué en masse, il ne fait aucun doute que la fibre identitaire prendra d’avantage d’ampleur, chez nos jeunes, au même titre que le Yennayer ces dernières années.

Le 20 décembre 2014, je me suis déplacé jusqu’au domicile parisien du regretté Dda Abdelhafidh Yaha, pour lui hommage pour l’ensemble de son parcours de combattant et de militant. J’ai pu connaitre sa merveilleuse femme Nna Nwara et une partie de sa famille. Hier et aujourd’hui j’ai appelé Nna Nwara ainsi que sa fille Zakia pour leur présenter mes condoléances. Ensuite je me suis permis de leur exprimer mon souhait de voir le drapeau Amazigh sur le cercueil de Dda Hafidh. J’ai expliqué aux deux dames que c’est une façon de rendre hommage à une partie du combat oh combien riche de Dda Hafid, celle de reprendre le maquis en 1962 pour voir sa langue et son identité, aient une place dans l’Algérie postcoloniale.

Réaliste et comprenant parfaitement qu’une grande partie de la famille de Dda Abdelhafidh (dont sa propre mère et ses deux frères) s’est sacrifiée pour voir le jour de l’indépendance et surtout voir flotter le drapeau, j’ai expliqué que la présence du drapeau algérien est parfaitement justifiée dans ce contexte. Toutefois il faut, absolument de mon point de vue, lui associer le drapeau amazigh, pour rappeler les vrais enjeux de demain aux dizaines/centaines de milliers de jeunes (sur lesquels Dda Lhafid misaient), qui vont déferler dans quelques jours au village Takhlijt Ath Aysu.

J’espère que mon souhait sera réalisé, et plus globalement que tous nos enterrements en Afrique du nord ou dans la diaspora, se feront avec la présence sur nos cercueils du drapeau fédérale amazigh, et au besoin un autre des autres drapeaux: Algérie, Maroc, Tunisie, Libye, Kabyle, Chawi, Rifin, Azawad, Canarien, …. selon les convictions et les orientations politico-identitaires des uns et des autres.


Contribution de Racid At Ali uQasi

VIDEO. L’essence algérien s’évapore trop rapidement : NAFTAL arnaque ses clients ?

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Les algériens ont accueilli le 1er janvier 2016 avec des augmentations des prix du carburant, suite à la nouvelle politique d'austérité adoptée par le gouvernement et imposée par la chute des prix du pétrole, mais les automobilistes se plaignent aussi que l'essence s'évapore trop rapidement.

En effet, Des spécialistes ont dénoncé récemment la présence d'un taux élevé d'octane dans l'essence proposé à la vente au niveau de plusieurs station-services. Cet hydrocarbure saturé est la molécule de référence de la réaction de combustion des moteurs à essence. Autrement dit, si cernier comporte un taux anormalement élevé d'octane, il brûle plus rapidement. Bouziane Mahmah, cité par plusieurs médias algériens, spécialiste des questions énergétiques, a expliqué, dans une récente contribution, qu'il est parfaitement possible de procéder à des modifications sur la formule de l'essence afin d'accélérer sa combustion et cela en procédant à des ajustements sur l'indice d'octane.



Réagissant aux déclarations du PDG de Naftal, qui a démenti une manipulation de l'essence, le spécialiste s'est interrogé sur les motifs qui animent les responsables du secteur pour ne pas afficher les formules ou les offres disponibles, comme cela se fait dans la majorité des pays du monde. «Le consommateur a parfaitement le droit d'être informé sur les composants du produit qu'il paye cher», a-t-il estimé





VIDEO. L’essence algérien s’évapore trop rapidement : NAFTAL arnaque ses clients ?

VIDEO. Berbère TV en claire pour les Nord-africains sur EUTELSAT 7WA - POSITION NILESAT : Position, Fréquence et polarisation

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La chaîne de télévision Berbère TV qui émet depuis Paris et jusque là cryptée pour les algériens et les nord-africains annonce dans une vidéo posté sur son portail internet, qu'elle offrira ses programme à son grand publique en Algérie et au maghreb, en claire sur EUTELSAT 7WA - POSITION NILESAT.


Berbère Télévision, est une chaîne de télévision algérienne dédiée à la communauté berbère. Elle diffuse principalement en langue tamazight sous ses différents dialectes, et est considerée comme la première chaîne de télévision berbérophone.



VIDEO. Berbère TV en claire pour les Nord-africains sur EUTELSAT 7WA - POSITION NILESAT : Position, Fréquence et polarisation

VIDEO. La nouvelle sortie du wali d'Alger affole et indigne le web algérien

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Interviewé par la chaîne de télévision privée « Ennahar TV », le wali d’Alger, Abdelkader Zoukh est revenu sur les récentes augmentations du prix de l’essence, et l’utilisation automatique des jeunes algérois de leurs voitures.

C'est ainsi que concernant les prix des carburants qui ont connu une hausse spectaculaire, le wali d'Alger a estimé que celà ne devrait pas provoquer le courroux des citoyens dès lors que , selon lui, « Un plein d’essence à Paris coûte 150€, à Alger seulement 15€ ». voilà ce que l'on appèle: un raisonnement par l'absurde.




VIDEO. La nouvelle sortie du wali d'Alger affole le web algérien

Révélations sur la dissolution du DRS : Gaid Saleh «Marginalisé»

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DRS, le Département du Renseignement et de la Sécurité, ne fait plus parti des institution de l'Etat algérien, il a été dessous avec un décret présidentiel, pour laisser place au DSS, Direction des services de sécurité.

Par ailleurs, le chef d’état-major et vice-ministre de la Défense nationale n’aurait pas été associé au processus de restructuration des services de renseignement selon une confidentielle du journal électronique algériens Impact24 citant des sources proches de la présidence de la République qui précisent que le général Ahmed Gaïd Salah n’a été averti que très peu de temps avant que l’information ne soit divulguée par la presse.

«En plus d’avoir perdu les principales directions de l’ex-DRS, passées sous la coupe de l’état-major avant le départ du général Mohamed Medienne, Gaïd Salah ne savait pas que Athmane Tartag allait jouir d’un nouveau statut. Pour nombres d’observateurs, cette « marginalisation » est un signal fort adressé par le président de la République et son entourage au vice-ministre de la Défense.» rajoute la même source.

Les observateurs, politologues et experts, restent sceptiques envers ce changement d'acronyme qui selon eux, ne se veut q'une opération de «Marketing politique» et n'obéit à aucune stratégie de changement profond à l’intérieur du système.




Incendie dans un service de pédiatrie: 72 enfants malades évacués

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Un incendie s’est déclaré mercredi dans un magasin de stockage de matériels réformés situé près du service de pédiatrie de l’ancien hôpital Mère-Enfant de Sétif, nécessitant le transfert de 72 jeunes malades dans un autre bâtiment de la structure, raporte l'APS.

Aucun blessé n’est à déplorer, même si une dizaine de malades, incommodés par les fumées dégagées par l’incendie, ont été rapidement pris en charge par les équipes médicales sur place.

Les éléments de la protection civile de l’unité principale de Sétif qui se trouve à quelques centaines de mètres de l’hôpital, ont été dépêchés sur les lieux et ont pu maîtriser le feu et éviter tout risque de propagation.

Selon le directeur général du centre hospitalo-universitaire (CHU), Noureddine Belkadi, rencontré sur place par l’APS, il s’est agi d’un "début d’incendie dont les causes restent pour le moment indéterminées".

Se félicitant du fait qu’il n’y ait eu aucun blessé, ce responsable, affirmant également que le déplacement des petits malades s’est effectué "rapidement et sans incident", a indiqué que tout rentrerait dans l’ordre "d’ici à dimanche prochain".


Incendie dans un service de pédiatrie: 72 enfants malades évacués




VIDEO. Kamira Nait-Sid, présidente du Congrès Mondial Amazigh victime de harcèlements administratifs et policiers

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COMMUNIQUE-Bien avant d’être élue présidente du Congrès Mondial Amazigh (CMA), Kamira Nait-Sid militante pour les droits des Amazighs, militante des droits humains et des droits des peuples autochtones subissait déjà les tracasseries administratives et policières qui contrarient lourdement sa vie professionnelle et privée (surveillance policière ostensible et permanente devant son lieu de travail, coupures intempestives et répétées de l’alimentation électrique et de la connexion Internet du club Internet « Cyber-Kabylie » dans lequel elle travaille à Tizi-Wezzu, fouilles minutieuses de ses affaires et au corps à l’aéroport d’Alger à l’occasion de tous ses voyages à l’étranger, etc).Tout est mis en oeuvre pour faire taire cette militante reconnue et appréciée de tous.

Mais les autorités algériennes ne s’arrêtent pas là. Le deux novembre dernier, la Wilaya de Tizi-Wezzu annule l’autorisation d’exploitation du club Internet Cyber-Kabylie où travaille Kamira Nait Sid et ordonne à la police de fermer le local et d’apposer des scellés sur sa porte au motif que le club serait « utilisé à d’autres fins que celles prévues », mais sans plus de précision. Kamira Nait Sid se retrouve alors du jour au lendemain sans travail et la gérante du club sans recettes d’exploitation de son établissement. De ce fait, les autorités algériennes sanctionnent non seulement Kamira Naid Sid mais également la gérante du club internet, en tant qu’employeur d’une militante des droits des Amazighs.

La gérante du club Internet a alors entrepris des démarches auprès de la direction de la réglementation et de l’administration générale (DRAG) de la Wilaya de Tizi-Wezzu afin de savoir à quelles « autres fins » elle aurait utilisé son local et de faire valoir ses droits mais aucune réponse ne lui a été donnée.

A ce jour le local est toujours fermé et Kamira Nait Sid n’a plus aucun revenu depuis trois mois. Manifestement, cet acte arbitraire dont est victime la présidente du CMA, a pour but de la priver de toute ressource financière afin de l’empêcher de poursuivre son action de défense des droits des Amazighs et des droits de l’homme en général et de mener à bien sa mission à la tête du Congrès Mondial Amazigh.

En agissant de manière aussi abusive et brutale contre Kamira Nait Sid et son employeur, les autorités algériennes semblent lancer un message à tous les citoyens pour leur signifier les conséquences qu’ils encourent à être ou à employer un-e défenseur-e des droits humains et des libertés fondamentales.

On observe que cette sanction contre Mme Nait Sid consistant à l’empêcher d’exercer une activité professionnelle et les vexations qu’elle subit, constituent la traduction concrète des menaces de « poursuites judiciaires » proférées en juillet dernier par M. Tayeb Louh, ministre algérien de la justice, contre les membres du CMA mais sans les nommer, suite à la lettre adressée par le Congrès Mondial Amazigh à M. Sellal, premier ministre, dans laquelle il le mettait en garde contre le danger de mort des détenus politiques Mozabites en grève de la faim.
Visiblement, cette lettre a irrité le gouvernement algérien qui ne supporte pas qu’un-e citoyen-ne ou une organisation de la société civile puissent être libres et non soumis à son pouvoir et à ses ordres. Cela est contraire aux prétentions démocratiques du gouvernement algérien à tous ses engagements internationaux. Ce faisant, l’Algérie s’enfonce dans le totalitarisme particulièrement en Kabylie, ce qui peut à tout moment provoquer la colère populaire, comme en 1980, en 1995, en 1998 et en 2001.

En tout état de cause, les membres et les instances du CMA déclarent leur solidarité avec leur présidente et lui expriment leur total soutien en toutes circonstances. Ils dénoncent fermement les graves agissements et les méthodes honteuses du gouvernement algérien et exigent :

- l’abrogation immédiate de la décision d’annulation de l’autorisation d’exercer pour le club Internet Cyber-Kabylie à Tizi-Wezzu,
- l’arrêt des harcèlements administratifs et policiers exercés à l’encontre de Kamira Nait-Sid et de tous les défenseurs des droits des Amazighs et des droits de l’homme en général,
- la réparation de tous les dommages moraux et matériels subis par Kamira Nait Sid.

Paris, le 20 janvier 2016
Le Bureau du CMA.



VIDEO. Kamira Nait-Sid, présidente du Congrès Mondial Amazigh victime de harcèlements administratifs et policiers


Coface dégrade l'Algérie : «Avenir économique incertain»

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La Compagnie française d’assurance pour le commerce extérieur (Coface) a classé l’Algérie à la catégorie B avec un risque «assez faible» de la cotation à moyen terme. Classée depuis 2009 à la catégorie A4, l’Algérie recule d’un cran, de septembre 2015 à janvier 2016, en raison du «faible prix» des hydrocarbures qui continue à «peser sur l’activité algérienne en 2016», a indiqué la Coface dans son analyse publiée au cours du colloque «Risque pays 2016» tenu hier à Paris.

La note B concerne les pays dont les perspectives économiques et financières présentent des incertitudes et dont l’environnement des affaires peut présenter «d’importantes lacunes», avec une fiabilité et une disponibilité des bilans d’entreprises «très variables» et un recouvrement des créances «souvent difficile».

Trois autres pays africains sont dans la même catégorie B: L’Afrique du Sud, qui a perdu un point en raison d’une croissance en berne et des tensions sociales croissantes, la Tunisie, qui représente un «risque modéré», et le Sénégal avec un «risque élevé» à moyen terme. Parmi les pays d’autres régions figurant dans cette même catégorie, il y a l’Italie, Bulgarie, Croatie, Roumanie, Turquie, Kazakhstan, Sri Lanka et Vietnam. La Russie, le Brésil, l’Argentine, l’Egypte, l’Angola, la Serbie et le Gabon ont été crédités, pour leur part, de la note C (inférieure) laquelle concerne les pays dont les perspectives économiques et financières sont «très incertaines».

Les atouts et les points faibles de l’Algérie


Parmi les «points forts» de l’Algérie que la Coface met en relief, il y a les importantes réserves de pétrole et de gaz, le potentiel dans les domaines des énergies renouvelables et du tourisme, et une situation financière extérieure «solide» avec un «très faible» endettement extérieur et d’»importantes» réserves de change.

Concernant les «points faibles» du pays, l’organisme français d’assurance-crédit énumère la «forte dépendance» aux hydrocarbures, taux de chômage «élevé», poids «excessif» du secteur public, lourdeurs bureaucratiques, faiblesse du secteur financier et environnement des affaires «problématique». Dans son appréciation du risque en Algérie, la Coface a aussi estimé que les difficultés rencontrées dans le secteur des hydrocarbures, en raison du «manque de compétitivité» et de «l’obsolescence» du capital productif, «laissent penser que si la conjoncture du marché pétrolier se maintenait, ce dernier continuerait d’observer des performances négatives en 2016». Le rapport indique que l’Etat algérien «devrait poursuivre son appui à l’activité, bien que ses marges de manœuvre budgétaires soient de plus en plus limitées». Mais les importantes réserves de change dont dispose l’Algérie et le faible endettement public «ont permis aux autorités de faire face au choc induit par la baisse du prix des hydrocarbures en 2014 et 2015», relève la Coface qui souligne que la «fonte» des réserves de change et la diminution de moitié du Fond de régulation des recettes (FRR) en 2015 «limiteraient les perspectives de financement en 2016 et conduiraient à une augmentation de la dette publique estimée à 30%».

Après avoir passé en revue toutes les dispositions et mesures prises par le gouvernement algérien sur le plan économique, la Coface relève, par ailleurs, que si la situation sécuritaire «semble être relativement améliorée», l’activisme des groupes terroristes et l’instabilité «se sont intensifiés aux frontières tunisiennes et maliennes». La Coface, leader mondial de l’assurance-crédit, a estimé dans son rapport que la prudence s’impose pour l’évolution des risques pays en 2016. Dans un contexte de croissance mondiale «molle», prévue à 2,7% par Coface (après 2,5 % en 2015), les risques émergés en 2015 devraient persister cette année. Au premier rang figurent les tensions politiques qui gagnent du terrain à la fois dans les pays avancés et émergents, explique le document.



Kabylie News avec Agences

La délivrance des premières Cartes d'Identité Biométrique ce Samedi (Sellal)

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 Abdelmalek Sellal, le premier ministre, a annoncé lors de sa visite à Leghouat la date du lancement de délivrance des cartes d'identité biométrique «La délivrance des cartes d'identités biométrique commencera samedi prochain pour passer ensuite aux permis de conduire».


Le premier ministre a inauguré l'annexe du centre biométrique de Laghouat, le projet, pour lequel été consacré un investissement de plus de 3 milliards DA, emploie 137 travailleurs, a une capacité de production de 6.000 cartes nationales et passeports biométrique en huit (8) heures, de quoi satisfaire près de 30% de la demande nationale et soulager la pression sur le centre national (Alger) en couvrant les Hauts plateaux et le Sud.

Cette structure administrative est composée de plusieurs niveaux, réservés à la production et à l’administration, en plus d’une salle de conférence de 170 places, une salle d’accueil, des logements de fonction, un célibatorium, des structures de gardiennage et d’entretien, une cafeteria et un réfectoire de 120 places.

Ayant pour missions l’amélioration du service public et la sécurisation des documents, l’antenne du centre national biométrique de Laghouat constitue un "modèle" de conception architecturale, selon le directeur des équipements publics de la wilaya, Makhlouf Baâziz.

Pour Mourad Belkibet, enseignant en Droit des affaires à l’université de Laghouat, la délivrance de la carte biométrique dénote de la volonté de promouvoir et de moderniser le service public, notamment à travers l’e-administration, pour se mettre au diapason des mutations que connait le monde dans le domaine.

Selon l’ex-président de l’Assemblée populaire de la wilaya de Laghouat, Fodil Belbey, le choix de la wilaya de Laghouat pour abriter ce centre est une réhabilitation de la région entière et devra offrir de nouvelles opportunités aux jeunes de la région et aux cadres locaux pour mettre en valeur leurs compétences dans l’administration.


Bouteflika présente ses condoléances à Abdelmalek Sellal

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Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a adressé un message de condoléances au Premier ministre, Abdelmalek Sellal, suite au décès, mercredi, de sa soeur.

"C'est avec une profonde affliction que j'ai appris la nouvelle du décès de votre soeur, puisse Dieu Tout puissant l'accueillir en Son vaste paradis aux côtés de ceux qu'Il a comblés de Ses bienfaits et entourés de Sa grâce éternelle", a écrit le président de la République dans son message.

"En cette douloureuse épreuve qui vient de frapper votre famille, je ne puis que vous faire part de ma grande compassion et vous présenter ainsi qu'à votre honorable famille et proches mes condoléances les plus attristées, Priant Dieu Tout Puissant d'accorder à la défunte Sa sainte miséricorde et de l'accueillir en Son vaste Paradis", lit-on dans le message.

La défunte sera inhumée vendredi à Constantine après la prière du dhor.

Bouteflika présente ses condoléances à Abdelmalek Sellal

VIDEO. La ministre de la justice française s'explique sur sa démission

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Avant la passation de pouvoir avec son successeur Jean-Jacques Urvoas, Christiane Taubira a prononcé un discours depuis la place Vendôme. Elle justifie son départ par «un désaccord politique majeur».

«Il y a beaucoup de monde ici, il y a un événement?» En arrivant à son pupitre, mercredi, Christiane Taubira a fait mine de s'étonner du fracas causé par son départ du gouvernement, annoncé dans la matinée. Son discours, prononcé avant la passation de pouvoir, était très attendu. L'ancienne garde des Sceaux a saisi l'occasion pour d'abord dresser son bilan, après l'annonce de sa démission du gouvernement. «Ce fut pour moi un immense honneur d'être garde des Sceaux (...) sous l'autorité de ce président de la République, François Hollande», a-t-elle souligné. Elle a évoqué son «bonheur» dans sa fonction, avant d'énumérer quelques chiffres. «Le budget de la justice a augmenté de 450 millions d'euros en trois ans», a-t-elle dit, avant de faire l'inventaire des augmentations d'effectifs. Elle s'est félicité des recrutements, qui permettront d'avoir «plus d'arrivées de magistrats dans les juridictions que de départs à la retraite».


Evoquant ensuite son départ du gouvernement, elle a sobrement évoqué «un désaccord politique majeur». «Je choisis d'être fidèle à moi-même, à mes engagements. (...) Le péril terroriste est grave mais nous avons appris à le traquer. Nous ne devons lui concéder aucune victoire, ni militaire, ni diplomatique, ni symbolique. Parce que ce pays regorge de force, d'énergie, de volonté, d'imagination, il peut entendre que son destin collectif repose sur des fondations solides. (...) Ces fondations sont assez profondes pour résister au temps, aux accidents et aux tragédies», a poursuivi Christiane Taubira. «Voilà pourquoi, fidèle à Aimé Césaire, nous ne livrerons pas le monde aux assassins d'aubes», a-t-elle conclu.





VIDEO. La ministre de la justice française s'explique sur sa démission

VIDEO. Le documentaire «Salafistes» interdit aux moins de 18 ans en France

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«Salafistes», documentaire controversé sur l'islam radical qui montre notamment des images de propagande sans commentaire, est interdit aux moins de 18 ans, a annoncé mercredi la ministre de la Culture française, Fleur Pellerin.

"Compte tenu du parti pris de diffuser sans commentaires des scènes et des discours d'une extrême violence, j'ai décidé de suivre l'avis de la commission (de classification des oeuvres cinématographiques)", a indiqué la ministre dans un communiqué. Le film, programmé en salles ce mercredi, sera accompagné d'un avertissement.

Extrait du film 






Le documentaire Salafistes est finalement sorti en salles, mercredi 27 janvier, mais le ministère de la culture a décidé de l’interdire aux moins de 18 ans. Réalisé par le producteur François Margolin et le journaliste mauritanien Lemine Ould M. Salem, le film donne la parole à des responsables politiques d’Al-Qaida au Maghreb islamique et à des autorités religieuses salafistes difficiles d’accès, mêlant ces témoignages à des vidéos de propagande djihadiste insoutenables. Un documentaire qui pose question sur la représentation de la violence terroriste au cinéma.

L'idée, selon François Margolin, était de donner à entendre la « pensée posée, constituée », des Salafistes. Et de donner à voir la pratique. On découvre donc la vie quotidienne sous l'occupation, grâce à des images rares filmées à Tombouctou par Lemine Ould M. Salem. Le journaliste mauritanien suit une patrouille de la police islamique, qui traque les voiles indisciplinés. Et tout le reste, car la charia, d'une implacable précision, régit les moindres aspects de la vie courante. Le buveur d'alcool est puni de 40 coups de fouet, 80 s'il a des antécédents. Pour les relations sexuelles hors mariage, c'est la lapidation, remplacée, dans la grande mansuétude du législateur, par 100 coups de fouet pour le célibataire « qui n'a pas pu assouvir ses pulsions ». Le traitement infligé aux voleurs est connu. Quelques secondes, un peu floues, montrent un homme, ligoté à sa chaise, convulser avant de s'évanouir alors qu'on lui coupe la main, à Gao. À Tombouctou, un autre homme témoigne après son amputation, à l'hôpital. « Ils m'ont assuré qu'ils vont me prendre intégralement en charge, y compris les médicaments, jusqu'à ce que je sois rétabli », affirme-t-il, aussi hagard que soulagé que le pire soit derrière lui. À côté, le chef du groupe djihadiste Ansar Dine. « Il était sincère quand il disait qu'il était désolé de ne pas avoir pu le sauver. C'est comme un juge, en France, désolé d'envoyer un jeune en prison. Eux, ils sont en plus guidés par une obligation divine », expose Lemine Ould M. Salem. Il ajoute, en une phrase qui constitue l'une des leçons du film : « Ce sont des barbares honnêtes. »



VIDEO. Le documentaire «Salafistes» interdit aux moins de 18 ans en France


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