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VIDEOS. Tamazight, Mandats présidentiels ... : Les grandes lignes de l’avant-projet de Constitution dévoilées

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Ahmed Ouyahia, Le directeur de cabinet de la présidence, dans sa sortie médiatique tant attendue  a divulgué  les grandes lignes de la mouture de la nouvelle Constitution qui devra être adoptée par voie parlementaire dans les prochaines semaines, mardi 5 janvier au cours d’une conférence de presse à Alger.

Tamazight promue langue nationale et officielle


La mouture de la nouvelle loi fondamentale prévoit d’inscrire via l’article 3 bis, Tamazight, la langue berbère, comme langue nationale et officielle. En avril 2002, une année après les émeutes sanglantes qui ont fait plus d’une centaine de morts en Kabylie, le parlement algérien a adopté lors d’un congrès extraordinaire un amendement constitutionnel conférant à Tamazight le statut de langue nationale. À l’époque, le pouvoir a refusé d’aller plus loin pour donner satisfaction à ceux qui revendiquent l’officialisation de cette langue parlée par plusieurs millions d’Algériens. C’est désormais chose faite.



Limitation des mandats présidentiels

Le nouveau texte réintroduit le principe de la limitation des mandats présidentiels à deux exercices. En novembre 2008, le président algérien a fait adopter par le Parlement une réforme constitutionnelle qui supprimait la limitation des mandats du chef de l’État. Cette disposition, contenue dans l’article 74, ouvrait ainsi la voie au président Bouteflika pour briguer un troisième mandat en avril 2009, puis un quatrième en avril 2014.

Le principe de la limitation des mandats avait été consacré lors de la réforme constitutionnelle adoptée en 1996 sous la présidence de Liamine Zeroual. 20 ans plus tôt, l’Algérie fut le premier pays dans le monde arabe et musulman à adopter une loi constitutionnelle qui instaure l’alternance au pouvoir.



Instance nationale pour la surveillance des élections

La nouvelle Constitution prévoit également la création d’une haute instance nationale indépendante pour la surveillance des élections. Présidée par une personnalité indépendante, celle-ci aura pour mission notamment le contrôle de la révision des listes électorales et la participation dans la formation des cadres des partis politiques dans la surveillance des scrutins.

La révision du fichier électoral ainsi que la supervision du déroulement des élections constituent une revendication majeure de l’opposition qui ne cesse de dénoncer les fraudes électorales aussi bien lors des élections locales, législatives ou présidentielles.



Avec Agences

VIDEOS. Tamazight, Mandats présidentiels ... : Les grandes lignes de l’avant-projet de Constitution dévoilées



Tamazight langue officielle : Le détail trompeur de la nouvelle constitution !

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Tamazight promue langue officielle par le même homme qui a juré  qu'elle ne la serait jamais lors d'un un meeting le 3 septembre 1999 à Tizi-Ouzou, en Kabylie, au cours duquel il a déclaré d'emblée que « Tamazight ne sera jamais langue officielle et si elle devait devenir langue nationale, c'est tout le peuple algérien qui doit se prononcer par voie référendaire» et c'est son directeur de cabinet qui l'annonce, Ahmed Ouyahia, malgré d'origine Kabyle, se présentait à chaque occasion comme hostile à cette officialisation «Avez vous vu un Etat avec deux langues officielles ?» se demande l'homme fort du RND en sous-estimant l'intelligence des algériens lors d'un passage sur la télévision étatique à la fin des années 90.

Tamazight promue langue officielle après des décennies de militantisme, de souffrance et de sacrifices, de morts, blessés et exilés. La langue de Massinissa, Jugurtha, Fadhma N'Soumer, Abane, Mouloude Maameri, Matoub et Hocine Ait Ahmed ne s'est pas offerte l'officialisation par ce régime mais l'a arraché suite à un combat de plus de 60 ans, passant par la crise dite berbériste de 1949 à l’insurrection du Front des Forces Socialistes (FFS) en 1963, le printemps berbère de 1980, le printemps noire de 2001 et le militantisme politique des uns et des autres dont la pression exercé par le MAK de Ferhat Mehenni en prônant un discours des plus radicaux.

Mais malgré l'acquis, similaire à celui de sa nationalisation qui a coûté la vie à 128 jeunes Kabyles, mais grâce à l'absence de la volonté politique de la part du pouvoir était une véritable déception, le texte proposé par le chef de l'état modifiant l'article 3 de la constitution contient un détail des plus trompeurs.



ARTICLE 3 : L’Arabe est la langue nationale et officielle.
L’Arabe demeure la langue officielle de l’Etat.
Il est créé auprès du Président de la République, un Haut Conseil de la Langue Arabe.
Le Haut Conseil est chargé notamment d’œuvrer à l’épanouissement de la langue arabe
et à la généralisation de son utilisation dans les domaines scientifiques et technologiques,
ainsi qu’à l’encouragement de la traduction vers l’Arabe à cette fin.
ARTICLE 3 bis : Tamazight est également langue nationale et officielle.
L’Etat œuvre à sa promotion et à son développement dans toutes ses variétés linguistiques en
usage sur le territoire national.
Il est créé une Académie algérienne de la langue Amazighe, placée auprès du Président
de la République.
L’Académie qui s’appuie sur les travaux des experts, est chargée de réunir les conditions
de promotion de Tamazight en vue de concrétiser, à terme, son statut de langue
officielle.
Les modalités d’application de cet article sont fixées par une loi organique.
La nouvelle constitution prévoit, l'arabe comme langue officielle et nationale, Tamazight également langue nationale et officielle mais la difference de taille est la phrase stipulant que «L’Arabe demeure la langue officielle de l’Etat.», une façon dissimulée de dire une autre fois aux amazighs d'Algérie, que leur langue restera quoi qu'il arrive une langue de deuxième degré (?)

Si l'Arabe demeurera  la seule langue officielle de l'Etat, Tamazight sera la langue officielle de qui et de quoi ? 



Tamazight langue officielle : Le détail trempeur de la nouvelle constitution !

Opinion : Par Belkouche Khaled 


VIDEO. Ahmed Ouyahia :«Tamazight sera officialisée dans le calme»

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Ahmed Ouyahia, directeur du cabinet de la présidence a dévoilé l'avant projet de la nouvelle constituion comportant plusieurs changements fondamentaux de l'Etat algérien dont «la consolidation de l'identité nationale» en officialisant la langue Tamazight, jusque là langue nationale.

Interpellé par une journaliste en Kabyle, sur les mécanismes prévus par l'Etat pour actionner et concrétiser cette officialisation, Ahmed Ouyahia, répond en Kabyle pour expliquer la carte de route mise en place par le chef de l'Etat en vue d'unifier le Tamazight via une académie Amazigh «Tout ce qui a été fait pour tamazight l’a été dans la violence. Cette fois, sa promotion se fera dans le calme. Tamazight a été introduite comme langue nationale dans la Constitution. Il faut unifier les dialectes de tamazight pour en faire une langue et unifier son enseignement. Si vous suivez le Président, tamazight sera langue nationale et officielle.»



VIDEO. Ahmed Ouyahia :«Tamazight sera officialisée dans le calme»

La magnifique VIDEO promotionnelle du tourisme en Algérie

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Terre d’histoire et de culture l’Algérie, est le pays le plus riche en potentiel touristique et de découvertes d’aventures. Riche aussi de sa population très jeune, ce pays est devenu celui de tous les maux et de toutes les crises ? Alors pourquoi nous soûler très souvent de slogans « Algérie touristique», « Tourisme de qualité» «Ou Sahara avenir touristique» ? Mais quelle est cette Algérie qui s’obstine à s’enliser dans ces fausses promesses?

Un diagnostic d’une situation aussi paradoxale s’impose :


Comparée aux autres pays voisins (la Tunisie ou le Maroc notamment), l’Algérie dispose d’un potentiel touristique nettement supérieur.

Elle détient 30% plus de vestiges romains, Une centaine de stations thermales, inexistante en Tunisie pourtant riche de soins thermaux… des réserves naturelles d’un potentiel de l’ordre de plus de 40% que ces voisins et bien évidement d’un Sahara dont le Tassili N’Ajjer et le Hoggar reconnus, comme les musés les plus importants du monde à ciel ouvert. Tant de sites autrement classés comme patrimoine de l’humanité et d’autres, bien sur, classés par l’Unesco d’une valeur inestimables.Des Oasis véritables jardins d’Éden, suivit d’une boucle de la vallée des Ksours, argument indéniable a un développement touristique certain. En dépit de ses avantages naturels immenses, il n’en demeure pas moins que le tourisme Algérien est frappé de fréquentes crises de boycottage et de médiocrité par ces propres responsables qui manquent de savoir faire évident, tant les fonctionnaires qui gèrent le dossier du tourisme national sont lourds et incompétents.



La magnifique VIDEO promotionnelle du tourisme en Algérie


VIDEO. La bourde d'Ouyahia qui scandalise les algériens

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Ahmed Ouyahia en sa qualité de directeur de cabinet de la présidence est A la Une de toute la presse algérienne suite à la tâche qu'il a assumé aujourd'hui, dans un exercice qu'il adore devant la presse en dévoilant les grandes lignes de l'avant-projet de la révision de la constitution.

Un très bon orateur maîtrisant le verbe et la langue de bois, Ouyahia s'est laissé allé en épinglant les militants anti quatrième mandat de l'actuel chef de l'Etat, Abdelaziz Bouteflika, lesquels le SG par intérim du Rassemblement National pour la Démocratie (RND) accuse de fascisme et leurs manifestations de fascistes.

«À travers 47 wilayas, on a jamais interdit une manifestation. À Alger, il y a eu des tentatives de manifestation fascistes en 2014»
Les commentateurs et observateurs indignés se demandent, si l'ex-chef du gouvernement et politicien de grande carrière connait réellement le sens réel du mot ou prend une autre fois les algériens pour des ignorants. Le fascisme est un courant de pensée qui prône l’établissement d’un régime politique autoritaire fondé sur une idéologie nationaliste et populiste.




Vidéo intégrale de la conférence de presse de Ahmed Ouyahia :





VIDEO. La bourde d'Ouyahia qui scandalise les algériens

VIDEO. Ouyahia met fin aux aspirations de Rachid Nekkaz à la présidence algérienne

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Ahmed Ouyahia, s'est illustré avec un plaidoyer contradictoire pour soutenir le texte de l'avant-projet de la constitution algérienne proposé par le président Bouteflika aux législateurs dont plusieurs dispositions des plus étranges, des dispositions qui seraient qualifiées dans d'autres pays comme venues d'une idéologie de l’extrême droite.

La plus étrange est celle, obligeant chaque candidat aux présidentielles d'avoir résidé en Algérie une période minimale de 10 ans, «Le candidat à la présidentielle doit être de nationalité algérienne, résider depuis 10 ans en Algérie. Pour diriger l’Algérie, il faut être fier d’être algérien et de partager le quotidien des Algériens.».

La première victime de cette nouvelle condition est le malheureux candidat aux présidentielles de 2014, Rachid Nekkaz Fondateur du Mouvement Pour la Jeunesse et le Changement et ex-candidat aux présidentielles en France, qui, pour pouvoir se porter candidat à l’élection d'avril 2014 s'est vu obligé de laisser tomber sa nationalité française,





VIDEO. Ouyahia met fin aux aspirations de Rachid Nekkaz à la présidence algérienne

Obtention automatique de la carte d’identité biométrique pour les titulaires du passeport biométrique

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Nouredine Bedoui, le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, a indiqué mardi à Tébessa que les citoyens titulaires de passeports biométriques pourraient obtenir automatiquement leur carte nationale d'identité biométrique à partir de ce mois.

Les cartes nationales d'identité biométriques seront confectionnées à partir des données recueillies pour les passeports biométriques et qui sont disponibles au niveau du Centre national des titres et documents sécurisés d'El-Hamiz (Alger), a précisé M. Bedoui lors d'une visite de travail et d'inspection dans la wilaya de Tébessa, a rapporté la radio chaine III.

Les citoyens seront prévenus progressivement par SMS de la récupération de leurs cartes, a-t-il ajouté.

Après avoir rappelé que 7 millions de citoyens détenaient des passeports biométriques, le ministre a souligné que son département entendait réaliser trois (3) millions de cartes d'identité biométriques en 2016.

Le centre des titres et documents sécurisés de Laghouat, qui entrera en service la semaine prochaine, est d'un apport certain dans cette démarche, a estimé M. Bedoui.

Au cours de sa visite dans la wilaya de Tébessa, le ministre de l'Intérieur a inauguré une unité secondaire de la Protection civile à Cheria et le siège de la daïra de Morsott, et donné le coup d'envoi de l'exploitation du réseau d'alimentation en gaz de ville dans la commune d'El-Kouif.

Obtention automatique de la carte d’identité biométrique pour les titulaires du passeport biométrique

Avec Radio Chaine 3

VIDEO rare du dangereux Emir terroriste éliminé à Tizi Ouzou par l'armée

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Une vidéo rare circule sur les réseau sociaux, qui serait de l'émir terroriste dangereux éliminé par l'armée à Tizi Ouzou la fin de l'année précédente. En effet, un détachement de l’Armée Nationale Populaire relevant du secteur opérationnel de Tizi-Ouzou/1e Région Militaire a neutralisé vendredi 25 décembre , à 15 :00 heure, lors d’une embuscade près de la daïra de Azeffoun, deux (02) dangereux terroristes activant au sein des groupes terroristes depuis 1994, il s’agit des dénommés Z.Rachid et B.Samir qui ont commis plusieurs actes criminels dans la région.

Par ailleurs, l'Armée nationale populaire (ANP) a réussi durant l'année 2015, à éliminer 109 terroristes et 36 autres arrêtés indique dimanche un bilan du ministère de la Défense nationale (MDN).

Selon ce bilan de la lutte contre le terrorisme de l'année 2015, 109 terroristes ont été éliminés et 36 autres ont été arrêtés, outre la saisie d'importantes quantités d'armes et de munitions notamment 18 quintaux d'explosifs, souligne la même source.

Dans ce cadre, il est précisé que parmi les armes saisies figurent 105 unités de type Kalachnikov, 21 pistolets automatiques, 237 fusils, 8 lance-roquettes, 5 lance-roquettes de fabrication traditionnelle ainsi qu'une quantité considérable de toutes sortes de munitions dont 182 bombes artisanales, 132 mines et cinq roquettes.

D'autre part, dans le cadre de la lutte contre le trafic de drogue, les unités de l'ANP ont saisi durant la même période, 57.168,2 kilogrammes de kif, précise la même source.

Par ailleurs, 977 appareils détecteurs de métaux, 1.321,7 grammes d'or et 1.079.787 litre de carburant ont été également saisis, dans le cadre de la lutte contre la contrebande.




VIDEO rare du dangereux Emir terroriste éliminé à Tizi Ouzou par l'armée


Bejaïa : Les chauffeurs des camions bloquent l'accès à la ville

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Les chauffeurs des camions bloquent l'accès à la ville de Bgayet depuis les premières heures de la matinée de ce mercredi 6 janvier, Ils revendiquant de revoir les tarifs des transports pour répercuter l’augmentation des prix des carburants en vigueur depuis le 1er janvier.


Une file de plusieurs kilomètres s’est formée. Sur la route nationale RN9, « la circulation est bloquée à partir de Tichy, soit une quinzaine de kilomètres », rapportent des témoins sur place.

Bejaïa : Les chauffeurs des camions bloquent l'accès à la ville




L'Ambassade des Etats Unis salue les algériens en Tamazight

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Tamazight depuis 14 ans langue nationale après les événements du printemps noir en Kabylie sera promue langue officielle dans la nouvelle constitution proposée par le Chef de l'Etat aux législateurs des deux chambres du parlement algérien.

L'ambassade des Etats Unis en Algérie via sa page facebook s'est exprimée en saluant ses abonnés en Tamazight, une première, dans le but de féliciter l'Algérie de ce pas en avant et sa reconnaissance de sa langue plusieurs fois millénaires.

L'ambassadrice des Etats-Unis à Alger, Joan Polaschik, est connue pour son mode intelligent en matière de communication avec les internautes algériens, à l'image de la vidéo YouTube où il présente ses voeux aux Algériens.

Par ailleurs, malgré cette avancée considérable qui vient après plus d'un demi-siècle de militantisme et de sacrifices des Amazighs en général et des Kabyles en particuliers, les militants de la cause berbère reste sceptiques par rapport à la volonté politique du pouvoir algérien connu pour sa continuité d'un système Baathist hostile à toute diversité linguistique et culturelle.


Azul fellawen mara!
Posted by U.S. Embassy Algiers on Tuesday, 5 January 2016

Une première : L'Ambassade des Etats Unis s'exprime en Tamazight





VIDEO. Rencontre avec Madjid Boutemeur, ce scientifique Kabyle candidat au prix Nobel

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La Kabylie regorge de talents et de potentiels en matière de ressources humaines et le Professeur Madjid Boutemeur n'est qu'une démonstration. Il est docteur en physique nucléaire et physique des particules, professeur d'universités. Considéré comme l'un des savants les plus renommés dans la recherche dudit domaine.

Madjid Boutemeur travaille sur le "Grand collisionneur de hadrons" (LHC), le plus puissant accélérateur de particules du monde, implanté à la frontière franco-suisse, et plus particulièrement sur le "Solénoïde compact pour muons" (CMS), détecteur polyvalent installé sur l’anneau du LHC.

Il se dit convaincu de décrocher le prix Nobel, «Mon excellent parcours universitaire à Grenoble m’a permis d’obtenir une thèse de collaboration avec le CERN. Avec cette thèse, j’ai été candidat au prix Nobel en 1987 et j’ai failli l’avoir. J’ai soutenu ensuite une autre thèse à l’université de Yale aux USA où j’ai établi le record du monde de la polarisation des spins dans les très basses températures.

L’accumulation de mes succès m’a ouvert les portes des grandes universités mondiales, comme le Canada où j’ai travaillé pendant cinq années avec l’université de Montréal et le gouvernement à partir de septembre 1991.».



VIDEO. Rencontre avec Madjid Boutemeur, ce scientifique Kabyle candidat au prix Nobel

Et si toute l’Algérie avait été la Kabylie ? Par Nour-Eddine Boukrouh

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Contribution de Nour-Eddine Boukrouh parue sur Le Soir D'Algérie

Les eaux douces et les eaux salées ne se sont pas mélangées ce week-end en Algérie comme dans la belle métaphore coranique. Les eaux saumâtres avaient beau courir après les eaux claires, elles ne les ont pas rattrapées. Les eaux propres et les eaux usées ne se sont pas mêlées à l’arrivée de la dépouille du dernier «historique» à l’aéroport d’Alger, au siège du FFS, à Aït Yahia et encore moins à Ath Ahmed. La famille du défunt a refusé au salon d’honneur de l’aéroport de serrer la main des officiels chargés par le chef de l’Etat de rendre hommage à celui qui a été emprisonné, condamné à mort et banni depuis les premiers jours de l’indépendance jusqu’à sa mort hors du pays. Un pays que, lui, a contribué à libérer tandis qu’eux, l’ont, par suite de leur absence de vision de ce qu’est un Etat et de leur incompétence en tous domaines, détruit moralement, mentalement, politiquement et économiquement.

Dans les multiples gestes de refus de la famille d’Aït Ahmed, il fallait lire en filigrane le rejet du pouvoir en cette circonstance par l’écrasante majorité des Algériens. Elle a dédaigné «leurs» moyens — avion présidentiel et véhicule officiel — et refusé qu’ils s’approchent de son tombeau. Le Premier ministre Sellal et les présidents des deux Chambres ont été obligés par la foule de rebrousser chemin avant même d’atteindre les lieux de l’inhumation. Pourront-ils encore gérer, légiférer ou proclamer dans leurs prises de parole démagogiques que le peuple est avec eux ? Eh bien oui, comme d’habitude ! En tout cas, et cela nul ne peut le nier, l’exemple nous vient souvent de cette Kabylie qui nous donne périodiquement des leçons à méditer profondément.
L’ambiance religieuse et les traditions funéraires sur lesquelles comptaient les Djouha du pouvoir pour se faufiler parmi la foule, l’air faussement triste, et faire oublier les décennies de persécutions et d’humiliations infligées au dernier résigné et au premier indigné des Algériens, n’y a rien fait. La solennité et la sacralité attachées à ce cérémonial depuis des temps immémoriaux ne les ont pas prémunis contre les inévitables «Pouvoir assassin !» avec lesquels la Kabylie les reçoit chaque fois que leurs chemins se croisent chez elle, à Alger ou à l’étranger. C’est dans ce genre de circonstances qu’on mesure l’importance de la manipulation de la religion par les pouvoirs illégitimes. C’est en bonne partie à la culture religieuse bon marché généreusement plantée dans les douars et l’esprit tribal que les pouvoirs despotiques doivent leur maintien dans les pays arabo-islamiques.
La «réconciliation», la paix des cimetières, le pardon et l’oubli mettant sur un pied d’égalité l’assassin et la victime sont quelques-unes de leurs fourberies pour rester au pouvoir après avoir été la cause du drame et les protagonistes de l’hécatombe.
«Yafetah ya rezzak !» tôt le matin en ce premier jour de l’année 2016, l’Algérie officielle, kidnappée par un clan en 1962, et l’Algérie populaire, frustrée de son indépendance, sont apparues dans une opposition frontale présageant d’une mauvaise année 2016 pour le pouvoir et l’Algérie. Ceux qui étaient au premier rang pour faire l’histoire de l’Algérie étant morts sous les balles de l’ennemi ou assassinés par leurs pseudo-frères d’armes, il est resté ceux de l’arrière-ban, les profils louches au parcours obscur pour l’anéantir systématiquement avec leur ignorance, leur petitesse, leur narcissisme et leur satanisme.
Aït-Ahmed, le dernier des «historiques», qu’il aimât ou non l’expression, est parti fâché avec cet arrière-ban qui ne lui a pas donné une seule datte de son vivant mais a voulu l’ensevelir à sa mort sous un régime qu’il a rejeté d’un coup de pied avec leurs «honneurs» post-mortem insincères et payés avec l’argent du peuple.
Il a refusé de les blanchir de leurs crimes depuis l’époque de la Révolution et de ce qu’ils ont fait de l’Algérie indépendante dont ils ont massacré les valeurs, les rêves, les richesses, la jeunesse, les rares élites et l’image dans le monde. Sa génération a libéré l’Algérie, celle de l’arrière-ban l’a livrée aux voleurs par milliards de dollars sous la protection des plus hauts «responsables» pour s’attacher leurs services et leur omerta. Il les a humiliés pendant huit jours, mis au piquet, puis leur a désigné la poubelle de l’histoire sous l’œil méprisant des nouvelles générations.
A la mort des héros, les usurpateurs se déguisent de leur mieux pour leur ressembler, non pas dans un élan de regret mais pour subtiliser comme des pickpockets ce qu’ils peuvent de leur grandeur, de leur légitimité, de leur pureté… Ils ont quelques fois réussi dans le passé, ils n’ont recueilli en Kabylie que dédain et insultes. Aït Ahmed s’est dérobé au baiser de Judas, il a prévenu contre les larmes de crocodile, il a dénoncé à l’avance la comédie des «bousboussades» en guise de dédommagements des préjudices causés. Il a tenu à ce que chacun reste dans son coin, n’ayant pas gardé les vaches avec eux. Les voleurs de poules et de prestige ne sont pas arrivés malgré leurs ruses de Sioux à s’emparer d’un millimètre de son image, d’un bout du respect populaire dont il jouit, eux qui n’ont rien fait pour la Révolution ou le pays mais qui ont tout pris pour le vouer, finalement, à la faillite économique et à la guerre civile. Qui est finalement mort dans l’esprit des Algériens ? Aït-Ahmed ou le pouvoir ?
L’équation algérienne a de tout temps comporté deux inconnues, le peuple et le pouvoir. La façon la plus simple de procéder pour résoudre une équation à deux inconnues est d’affecter une valeur à l’une pour déterminer celle de l’autre. Si le produit des deux valeurs est, par exemple, quarante millions, et que ce nombre est celui d’une des deux inconnues à elle seule, le pouvoir par exemple, la valeur du peuple est fatalement de zéro. C’est ce qu’il en est dans la réalité algérienne puisque le pays est entièrement dépendant du pouvoir, incarné de surcroît par un homme malade, qui, en dépit de son état et de tout bon sens, concentre tous les pouvoirs, réduisant les autres institutions au rôle de courtisans effrayés par le moindre regard ou mouvement de sa main tremblante. C’est cela l’équation algérienne : 1 homme pesant autant que 40 millions d’autres. Est-il plus homme qu’eux, ou sont-ils à eux tous moins hommes que lui tout seul pour parler le langage algérien?
Peut-on dire d’Obama qu’il pèse plus que tant d’Américains ? Il ne peut venir à l’esprit de personne, pas même d’Obama, Obama qu’il vaut plus que 1, plus que lui-même, plus que sa modeste personne. Obama ne peut pas toucher à la Constitution de son pays alors qu’en Algérie Bouteflika vient de le faire pour la énième fois afin d’arranger ses petites affaires. Il vient, avec un mépris infini pour ce peuple, de sceller en mini-comité le sort de la «nouvelle» Constitution et par conséquent celui de notre avenir.
Un avenir déposé comme un drapeau ramené et replié entre les mains de la prédation, de l’ignorance et de l’opportunisme qui ont été choisis pour hériter, en toute légalité, de l’Algérie libérée par des hommes comme Aït Ahmed. A quoi servirait la révision de la Constitution si ce n’est à conférer cette légalité au plan ourdi pour la sauvegarde du pouvoir au détriment de l’intérêt des Algériens?
N’avait-elle cette nation dans le réservoir de ses ressources humaines que cet homme pour être dirigée, un homme qui ne s’est pas adressé à elle, comme lui en fait obligation l’article 70 de la Constitution, depuis plusieurs années ? Et d’abord pourquoi cet homme et pas Aït-Ahmed, par exemple, en 1999, 2004, 2009 et 2014 ? Gageons que ce sera encore lui en 2019. Etait-il plus «moudjahid» qu’Aït-Ahmed ? Plus instruit que lui ? Plus présentable que lui ? N’est-ce pas le jeune et inconnu Bouteflika que Boumediene, complotant avant même l’indépendance, a chargé de porter la proposition à Aït Ahmed de devenir le premier chef d’Etat sous la houlette de l’armée des frontières, proposition qu’il a déclinée, puis Boudiaf après lui ?
Les Algériens se nourrissent de mythes parce qu’ils ne raisonnent pas, ne réfléchissent pas, ne sont pas rationnels. Ils sont affectifs, sentimentaux, croient au merveilleux, aux sortilèges, au mauvais œil, à la baraka et à l’homme providentiel comme les hommes du Moyen-Age.
C’est dans ces dispositions mentales que nidifient les Djouha, les imposteurs, les escrocs et les despotes. Existe-t-il un pays au monde dont le président est désigné sur le seul critère vague de «moudjahid» ? A-t-on besoin d’un moudjahid quand l’Algérie est indépendante et vit en paix depuis 54 ans ? Est-il l’unique moudjahid du pays ? A-t-il plus fait pour la Révolution qu’Aït-Ahmed, le commandant Bouragaâ ou n’importe quel autre moudjahid ou moudjahida incontestable qu’on aurait pu citer?
Nous sommes les figurants d’un film d’épouvante où toute une nation a accepté qu’un homme malade joue avec sa vie. Bientôt l’Algérie bouclera sa deuxième année de funambule. Le funambule est cet équilibriste qui se livre à l’exercice périlleux de marcher au dessus du vide sur un fil tiré entre deux points. Au moindre faux pas c’est la chute dans le vide et la mort certaine.
L’acrobate qui se livre à cet art s’appelle un «fildefériste». On le confondrait à l’ouïe avec «FLNiste». L’Algérie a-t-elle choisi de s’adonner à ce sport de l’extrême ou l’y a-t-on contrainte ?
Qu’est-ce qui peut justifier une telle anomalie ? Rien d’autre que ce que je répète inlassablement depuis des décennies et que confirment les évènements l’un après l’autre, d’une décennie à l’autre, l’un plus grave que l’autre. Un homme tient dans sa seule main valide le destin d’une nation jeune, assoiffée de développement et de modernité. Un pays à ce point aveugle connaîtra nécessairement une triste fin.
Il n’y a qu’une explication au fait que cette nation soit inconsciente à ce point : elle n’en est pas une ! Il n’est pas au monde en effet une nation digne de ce nom qui soit dans notre situation. Les éléments matériels et apparents qui constituent les nations, nous les avons (territoire, ensemble d’individus), mais pas le contenu moral, la réalité mentale et sociale. Là est le point nodal du problème algérien, la vérité cachée au plus profond de la vérité : nous sommes tombés d’un arbre sans caractéristiques communes, nous ne portons pas le sentiment d’être une collectivité nationale pensant pareillement et regardant dans la même direction, nous sommes un assemblage, un attelage, une quantité de bounadems vivant non pas «ensemble» mais l’un à côté de l’autre, quand ce n’est pas l’un au détriment de l’autre, et croyant chacun en notre for intérieur que la nation peut s’écrouler et nous lui survivre, en réchapper.
Pour avoir des dirigeants dignes de ce nom, l’Algérie doit devenir une nation digne de ce nom. Quels sont les voies et moyens d’actions qui s’offrent à ceux qui veulent une vraie nation, une autre Algérie ? En 2017 vont se tenir des élections législatives et en 2019 une élection présidentielle. Les deux rendez-vous sont assez loin pour permettre une prise de conscience et engager les actions dictées par cette prise de conscience, des actions qui doivent absolument différer du train-train habituel et éculé qui a mille fois fait la preuve de son inefficacité.
La solution n’est pas dans une «transition démocratique», elle n’aura jamais lieu ; c’est une fausse solution découlant d’une analyse irréaliste démontrant aussi bien la méconnaissance du «système» que la naïveté de ses initiateurs. Que représentent les partis réunis dans la CNLTD pour que le pouvoir négocie avec eux cette «transition» ?
L’opposition formelle n’a rien entre les mains, l’addition de ses forces est dérisoire malgré les tartarinades de ses porte-voix. La solution n’est pas plus dans la mise en place d’une instance indépendante de surveillance des élections. Il faut une autre approche, une stratégie radicalement nouvelle, comme celle que j’ai esquissée dans de précédents écrits. Si toute l’Algérie avait été la Kabylie, combien resterait-il à vivre au pouvoir ?
N. B.

 Et si toute l’Algérie avait été la Kabylie ? Par Nour-Eddine Boukrouh

Université : La photo qui suscite la polémique sur les réseaux sociaux algériens

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La photo largement diffusée sur les réseaux sociaux algériens, comportant une note de l'administration d'«une université du sud» selon les facebookers, interdisant aux étudiants et étudiantes de s’asseoir ensemble et menace les étudiants réfractaires de lourdes sanctions suscite une large polémique.

Les internautes algériens scandalisés déplorent une «Daechisation» de l'université et la société algérienne qui s'accentue, pour une commentatrice «Cette note ne peut passer même en Iran», pour d'autres d’obédiences islamiste «la note est en harmonie avec les valeurs islamiques et algériennes, pour réparer l'université algérienne qui est devenue un espace d'absence de mœurs».

Le logo de l'université est très similaire à celui de l'université d'Adrar, située à 1 400 km au sud-ouest d'Alger.

Cette nouvelle polémique enfle après quelques mois d'une polémique similaire suite à l'interdiction d'accès à la fac de droit d'Alger à une jeune fille vêtue d'une robe jugée trop courte par un agent de sécurité. Le ministre de l’enseignement et recteur de l'université d'Alger au moment de l'incident a présenté ses excuses à la dame victime de cette «discrimination» . Une campagne «ne laisse pas tes femmes sortir avec une tenue osée !» a été lancée par des internautes conservateurs sur Facebook a pris de l’ampleur et a créé un véritable buzz sur les réseaux sociaux.


Kabylie News n'a pas pu vérifier l'authenticité de la photo.

Université : La photo qui suscite la polémique sur les réseaux sociaux algériens

Khadija Benguenna «n'aime pas vraiment» l'officialisation de Tamazight

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Par Khaled Belkouche

Khadija Benguenna, la présentatrice algérienne vedette de la chaîne qatari El Djazeera, s'est prononcée sur l'officialisation de Tamazight annoncée par le directeur de cabinet de la présidence algérienne Ahmed Ouyahia hier lors d'une conférence de presse.

Avant de révéler sur sa page facebook officielle, sa confusion entre langue nationale et langue officielle, la journaliste de la controversée chaîne El Djazeera accusée d'être à l'origine du chaos qui a chamboulé la région MENA et son soutient directe aux frères musulmans, se dit fière de Tamazight comme élément fondamental de l'identité algérienne.

Dans une comparaison entre l'Algérie et la Suisse, Tamazight et le Romanche, Khadidja Benganna se donne à une démonstration fallacieuse qui déclare le Romanche une langue nationale mais pas officielle en Suisse.

Khadidja Benguenna induit ses lecteurs en erreur, car la Suisse est un pays fédéral et sa structure administrative est très différente de la structure algérienne centralisée inspirée du jacobinisme Français.

Démonstration :


اللغة ألأمازيغية وجه من وجوه هويتنا.. نحبها كما نحب اللغة العربية.. لكنني أجد بعض اللبس في مسألة التصنيف بين ما هو وطني ...
Posted by ‎خديجة بن قنة‎ on Wednesday, 6 January 2016



La Suisse est une confédération formée de 26 cantons souverains dans tous les domaines qui ne sont pas limités par la Constitution fédérale. Selon les objectifs du Conseil fédéral, la mise à jour de la Constitution ne constituerait qu'une première étape dans la révision totale de la Charte fondamentale. Cette révision devrait se poursuivre avec la réforme des droits populaires, de la justice et des institutions de direction de l'État; la nouvelle péréquation financière entre la Confédération et les cantons s'inscrirait aussi dans ce processus.

Cette nouvelle constitution fédérale (article 3) n'a rien changé quant au caractère «souverain» des cantons dans la mesure où cette souveraineté n'est pas limitée par le droit fédéral.

Auparavant, la Constitution (version 1986) déclarait dans son article 116 que l'allemand, le français, l'italien et le romanche étaient «les langues nationales de la Suisse» et que seuls l'allemand, le français et l'italien étaient «déclarés langues officielles de la Confédération». L’article en question avait la teneur suivante:

Article 116 (1986, abrogé)

1) L'allemand, le français, l'italien et le romanche sont les langues nationales de la Suisse.

2) Sont déclarés langues officielles de la Confédération: l'allemand, le français et l'italien.

Mais l’article 116 a été remplacé partiellement par l’article 4 (Langues nationales) dans la version de 1999:

Article 4 (1999)

Les langues nationales sont l'allemand, le français, l'italien et le romanche.

L'article 116 a également été remplacé par l’article 70 intitulé Langues, qui se révèle maintenant la disposition constitutionnelle la plus importante en matière de langue:

Article 70 (1999)

1) Les langues officielles de la Confédération sont l'allemand, le français et l'italien. Le romanche est aussi langue officielle pour les rapports que la Confédération entretient avec les personnes de langue romanche.

2) Les cantons déterminent leurs langues officielles. Afin de préserver l'harmonie entre les communautés linguistiques, ils veillent à la répartition territoriale traditionnelle des langues et prennent en considération les minorités linguistiques autochtones.

3) La Confédération et les cantons encouragent la compréhension et les échanges entre les communautés linguistiques.

4) La Confédération soutient les cantons plurilingues dans l'exécution de leurs tâches particulières.

5) La Confédération soutient les mesures prises par les cantons des Grisons et du Tessin pour sauvegarder et promouvoir le romanche et l'italien.

En vertu du nouvel article 70, la Constitution (1999) élève maintenant le romanche au rang de langue officielle régionale. Le texte constitutionnel reconnaît aussi la primauté des cantons en matière de langue ainsi que le principe de la territorialité des langues; toutefois, les cantons ont l’obligation de promouvoir la compréhension et les échanges entre les quatre communautés linguistiques. Enfin, la Confédération reconnaît officiellement au gouvernement fédéral la possibilité de protéger et de promouvoir dorénavant les langues minoritaires que sont l’italien et le romanche. La sauvegarde de la quatrième langue de la Suisse, le romanche, est considérée comme «une tâche d'importance nationale», à tel point que la Confédération accorde une contribution annuelle afin notamment de financer le fonctionnement des organisations de défense de la langue et de l'agence de presse romanche.

Khadija Benguenna «n'aime pas vraiment» l'officialisation de Tamazight

Béjaîa : Un mort et un blessé grave dans un accident entre un train et un camion

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Un grave accident entre un train de voyageurs et un camion semi-remorque est survenu, hier, à hauteur d’un passage à niveau non gardé situé à la sortie Est d’Akbou (80 km à l’Ouest de Bejaia). la collision a couté la vie à une personne et une autre grièvement blessée.

L’aide-conducteur du train est mort sur le coup et le chauffeur du camion a été transféré à l’hôpital d’Akbou dans un état comateux, a indiqué la protection civile mais aucune victime n’a été déploré cependant parmi les voyageurs dont la plupart ont surtout subi des chocs émotionnels exacerbés par le déraillement de la première voiture attelée à la locomotive, relèvent, pour leur part, les responsables de la gare centrale de Bejaia.

Le procureur de la République près le tribunal d’Akbou a diligenté une enquête pour déterminer les circonstances exactes de ce drame.




Les accusés lâchent une bombe au huitième audience de l'affaire Sonatrach 1

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L’affaire SONATRACH ne cesse de révéler des surprises, hier dans la 8eme audience depuis le début de cette affaire. Le procureur de la république a confronté Belgacem Boumediene  avec une lettre envoyée par la société mondiale Siemens qui avise  le complexe de Sonatrach . 

Le contenu de la lettre était claire et net, Siemens va s’abstenir de participer a tout avis d’appel d’offre international jusqu’à ce que le complexe change de comportement avec les sociétés. La cause citée dans ce courrier est un projet d’équipement de 123 propriétés, accordé dans sa globalité à Siemens, avant la décision de la Sonatrch de le partager sur plusieurs contrats. Le procureur a tout de suite compris que l’objectif était d’accorder le contrat de télésurveillance a la société allemande kantel. D’une façon douteuse, ces effets ont met la société algérienne dans l'embarrass, a ajouté le procureur cité par El Khabar.
Boumediene qui a nié avoir vu la lettre, du moment qu’elle ne lui a pas été adressée, a ajouté que Siemens voulait la globalité du projet ce qui était loin de la stratégie du complexe. Il a aussi précisé que son incarcération était suite au témoignage du représentant de Siemens.

Le juge a aussi entendu hier le deuxième groupe inculpé dans le contrat du gazoduc…(.galcy ) accordé à Saipam qui inclut (Snasny Benomar) et Mohamed redha Meziane.

L’accusé a expliqué qu’il a été nommé par un décret présidentiel et que le président de la républiques lui a confié la tâche des recherches des hydrocarbures et le développement des champs ainsi que la responsabilité directe de 30000 employés en plus des 30000 indirectes, et qu'il n’a aucune autorité d’accepter ou de rejeter les ordres de son ministre ou du PDG de la société.

Au sujet de non application d’amandes sur le retard du projet évalué à 300  milliards  de centimes, il a expliqué que kantel n’avait aucune responsabilité dans ce retard qui est dû à un problème de creusement dont la société algérienne est la seule responsable. Il a aussi confirmé qu’il ignorait la presence des fils Meziane  dans la société allemande avant 2009. Et que des qu’il l'a su il a alerté ses supérieurs.

Boumediène a cité le ministre comme seul responsable pour les contrats avec kantel en ce qui concerne le complexe du sud. Au sujet des fils Meziane il a précisé entre-autres que le ministre lui a indiqué que le PDG  doit assumer toutes ses responsabilités, rajoute la même source.

 Huitième audience de Sonatrach 1  : Les accusés lâchent une bombe


Malika Assas

Quand Amar Saâdani critique la nouvelle constitution de Bouteflika

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Amar Saâdani, secrétaire général de l'ex-parti unique le Front de Libération Nationale (FLN) s'est montré satisfait de la mouture de la nouvelle constitution algérienne à l'exception d'un seul article qui privera l'Algérie de ses compétences expatriées durant les années difficiles de la décennie noire.

Le SG du FLN critique l'article 51 de l'avant-projet de la constitution proposée aux législateurs, « L’Algérie a traversé une période difficile qui a provoqué un départ massif de ses cadres et de ses compétences à l’étranger. Nous avons des cadres (binationaux) compétents dans plusieurs domaines (…) qui souhaitent participer au développement du pays. Cet article les empêche de le faire. Nous demandons son amendement », a déclaré M. Saâdani.

ARTICLE 51 : L’égal accès aux fonctions et aux emplois au sein de l’Etat, est garanti à tous
les citoyens, sans autres conditions que celles fixées par la loi.
La nationalité algérienne exclusive est requise pour l’accès aux hautes responsabilités de
l’Etat et aux fonctions politiques.

Par ailleurs, Amar Saidani annonce le FLN comme vainqueur vu que 17 amendements proposés par sa formation politique ont été adoptés par le texte dévoilé hier par Ouyahia dont l'officialisation de Tamazight, « Le FLN est le premier parmi les partis qui exercent la responsabilité gouvernementale qui a demandé l’officialisation du Tamazight. On a demandé de promouvoir cette langue ».

Quand Amar Saâdani critique la nouvelle constitution de Bouteflika

Le pétrole algérien à son plus bas prix depuis juillet 2004

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Le baril de Brent, le pétrole algérien,  échangé à Londres, est passé mercredi sous les 35 $ le baril pour la première fois en onze ans et demi, dans un marché fortement déprimé par une surabondance d'offres à laquelle il ne voit pas d'issue immédiate.

Vers 11 h 30, heure locale, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février est tombé à 34,83 $ sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, son niveau le plus faible depuis le 1er juillet 2004, avant de s'installer autour de 35 $.

« Un dollar américain plus fort, des inquiétudes concernant la demande et l'offre abondante pèsent lourdement sur les prix (du pétrole) », ont expliqué les analystes de Commerzbank.

Selon ces derniers, la majorité des acteurs du marché voient en outre les tensions entre l'Arabie saoudite et l'Iran négatives pour les prix du pétrole, car elles rendent improbables tout accord au sein de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) pour une action concertée afin de réduire les excédents pesant sur les cours.


Les cours du brut, qui ont chuté de plus de 30 % rien que sur l'année 2015, ont accentué leur déclin en décembre après que le cartel, dont les membres pompent plus d'un tiers du pétrole mondial, ait décidé de maintenir inchangé son niveau actuel de production, malgré la faiblesse des cours.

La production des pays de l'OPEP se situe actuellement aux alentours de 32 millions de barils par jour (mbj).

En outre, les prix du brut souffraient également des craintes de voir les réserves américaines de brut de nouveau augmenter, même si selon les estimations de l'organisation professionnelle American Petroleum Institute (API) publiées mardi soir, celles-ci ont décliné de 5,6 millions de barils.

Dans ce contexte, Fawad Razaqzada, analyste chez Forex.com, estimait que le cours du Brent pourrait même prochainement tomber jusqu'à 30 $ le baril.

Le cours du « light sweet crude » (WTI) new-yorkais était de son côté tombé sous le seuil de 35 $ le baril mi-décembre, une première depuis la mi-février 2009.

Le pétrole algérien à son plus bas prix depuis juillet 2004

AFP

Issad Rebrab l'a révélé à l'université de Béjaïa : «C’est la France qui m’a prêté l’argent »

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Issad Rebrab, le Président directeur général du plus grand groupe privé en Algérie, Cevital en l’occurrence, a été l'invité d'une rencontre organisée ce mercredi par le club scientifique du département d’Hydraulique de l’université de Béjaïa, au campus d’Aboudaou, sous le thème de «Leadership algérien» où il s'est donné à l'exercice d'inspirer les jeunes étudiants en retraçant son parcours exceptionnel depuis ses débuts à la société nationale Cosider en tant qu’expert comptable et expliquer aux étudiants présents en force à la conférence que le meilleur leadership en matière d’entreprenariat reposait sur la rigueur et la persévérance.

L'homme le plus riche en Algérie a profité de sa première apparition en publique depuis l'éclatement du conflit l'opposant à l'actuel ministre de l'industrie, Abdesslam Bouchouareb, pour répondre à ses «détracteurs» qui « ont encore menti en répétant qu’avec l’inauguration d’une nouvelle raffinerie de sucre, le gouvernement devait mettre fin au monopole de ce produit sur le marché national» a indiqué Issad Rebarab dont les propos ont été rapportés par AlgériePatriotique, arguant que son groupe n’était pas seul sur le marché, puisqu’il y avait déjà au moins 11 raffineries.

Issad Rebrab a ensuite évoqué cette scabreuse affaire de transfert de capitaux dont il était accusé par Bouchaoureb, en affirmant avoir emprunté 45 millions d’euros des banques françaises pour financer l’acquisition de l’usine Brandt après le refus qui lui a été opposé, a-t-il dit, par la Banque nationale d’Algérie de transférer ses devises. Issad Rebrab est notamment accusé par le ministre de l’Industrie d’avoir transféré illicitement des capitaux, et le gouvernement algérien aurait même sollicité un organisme français chargé de la lutte contre le blanchiment d’argent, Trafcin, pour enquêter sur les fonds investis en France pour le rachat de l’usine Brandt. Le patron de Cevital a également révélé ses nouveaux projets en Algérie, dont celui d’une usine de fabrication de pièces détachées à base de poudre d’acier, et celui d’une station de dessalement d’eau moderne, rajoute la même source.

Issad Rebrab l'a révélé à l'université de Béjaïa : «C’est la France qui m’a prêté l’argent »

Béjaia : Assaut de la BRI sur une grande librairie islamiste

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La Brigade de recherche et d'intervention (BRI) a donné l'assaut sur une librairie d’obédience Islamiste située au centre ville de Béjaia. Selon des sources bien informées, le propriétaire de la librairie serait impliqué dans le financement de groupes islamistes armés.

Le patron connu par les services de sécurité pour  être un proche du parti islamiste dessous Front Islamique du Salut  (FIS) et qui possédait a l'époque cette petite librairie avait selon des témoins, des relations avec certains terroristes ,il s'est ensuite repenti et a eu cette fois un autre genre de relations avec des personnalités influentes, ce qui lui a permis d'agrandir son commerce...

Information confirmée par notre confrère journaliste de Dzair TV



Urgent Dzair News: Selon ma source le BRI de Boumerdes a arrêté le propriétaire de la librairie EL KAWTHAR de Bejaia pour soutien et financement des groupes islamistes armés à savoir Daech. Le Berger
Posted by Hafid Nait Slimane on Thursday, 7 January 2016

Affaire à suivre ...

Avec Mounir KL


Béjaia : Assaut de la BRI sur une grande librairie islamiste






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