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Ce que pense Farouk Ksentini par rapport à la peine de mort

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Le débat sur l'application de la peine de mort en Algérie, relancé depuis quelques jours suite à la mort de la petite Nihal Si Mohand âgée de 04 ans, suscite bon nombre de réactions chez les citoyens ainsi que parmi quelques "officiels".

En effet, après la présidente du PEP Naïma Salhi qui s'est exprimée en faveur du rétablissement de la peine capitale tout en demandant que cette dernière soit exécutée dans des lieux publics, c'est au tour du président de la Commission nationale de promotion et de protection des droits de l’homme (CNPPDH) Farouk Ksentini de s'exprimer par rapport au rétablissement de la peine capitale.

Contrairement à " la majorité " , Farouk Ksentini semble émettre des réserves quant à la restauration de la peine de mort dont l'exécution est gelée depuis 1993; il estime que la peine de mort est une peine "quasiment inutile" dans la mesure où des pays qui appliquent cette peine n'ont pas pour autant supprimé le crime. " C'est le cas notamment de l’Arabie saoudite, de l’Iran et de la Chine où les crimes continuent à sévir et à prospérer même " déclare-t-il.

Pour Farouk Ksentini , la peine de mort est une peine qui "relève d’un autre âge, d’une période révolue et qui doit être remplacée par une peine perpétuelle qui est extrêmement cruelle, douloureuse pour le condamné et difficile à accomplir ".

Concernant son opinion par rapport à la meilleure manière de prévenir les rapts et meurtres d'enfants, Farouk Ksentini estime qu'"il est difficile de le faire". "C’est terrible, mais il n’y a pas grand-chose à faire et on est démuni face à ce genre de crimes, car les enfants bougent beaucoup, ils sont imprévisibles, et on ne peut pas mettre un gendarme derrière chaque enfant et aussi parce que parfois, ce sont les proches qui sont à l’origine de ce genre de crimes" conclut-il.


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