L'ambassade de France en Algérie avait déjà démenti via la presse, les propos rapportés par des médias algériens sur le pourcentage dont la Kabylie bénéficie de l'ensemble des visas français délivrés aux algériens.
Des propos qui ont suscités une réaction rapide du ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, qui a qualifié jeudi à Alger, les propos de l'ambassadeur de France en Algérie, au sujet de la délivrance des visas aux Algériens de "malheureux".
Mais pourquoi cette sensibilité envers le mot «Kabyle», affichée par les autorités algériennes, qui le voit désormais, du fait de le prononcer, une atteinte à l'unité nationale, une façon de diviser et l’omettre, une façon de rassembler !
C'est une autre démonstration de la fuite en avant du pouvoir en refusant la réalité sociologique du pays qu'il n'arrive pas, même à 54 ans d'indépendance, à comprendre, comme s'il était attaché plus que jamais à l’archaïque pensé de fusion pour mieux consolider l'unité nationale au lieu de chercher à affronter nos différences socio-culturelles et construire une union dans la diversité, une Algérie plurielle qui se reconnait dans le miroir identitaire, pour construire une vraie nation.
Nous n'avons pas les statistiques pour juger ce pourcentage annoncé par la presse algérienne, mais si c'était vrai, ça aurait mieux passé de dire : Tizi, Bouira, Béjaia, BBA, Boumerdes, Sétif et Jijel ? Si c'est que vous voulez, apprenez ce langage administratif, Boumedieniste aux diplomates.
Par Khaled.B
Des propos qui ont suscités une réaction rapide du ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, qui a qualifié jeudi à Alger, les propos de l'ambassadeur de France en Algérie, au sujet de la délivrance des visas aux Algériens de "malheureux".
Mais pourquoi cette sensibilité envers le mot «Kabyle», affichée par les autorités algériennes, qui le voit désormais, du fait de le prononcer, une atteinte à l'unité nationale, une façon de diviser et l’omettre, une façon de rassembler !
C'est une autre démonstration de la fuite en avant du pouvoir en refusant la réalité sociologique du pays qu'il n'arrive pas, même à 54 ans d'indépendance, à comprendre, comme s'il était attaché plus que jamais à l’archaïque pensé de fusion pour mieux consolider l'unité nationale au lieu de chercher à affronter nos différences socio-culturelles et construire une union dans la diversité, une Algérie plurielle qui se reconnait dans le miroir identitaire, pour construire une vraie nation.
Nous n'avons pas les statistiques pour juger ce pourcentage annoncé par la presse algérienne, mais si c'était vrai, ça aurait mieux passé de dire : Tizi, Bouira, Béjaia, BBA, Boumerdes, Sétif et Jijel ? Si c'est que vous voulez, apprenez ce langage administratif, Boumedieniste aux diplomates.
Par Khaled.B