L'affaire des présumés propos de l'ambassade de France en Algérie, rapportés par la presse électronique algérienne, lors de son déplacement à Tizi Ouzou, prend des dimensions inattendues après avoir été commentée par le chef e fil de la diplomatie algérienne, Remtane Lamamra.
L'Ambassade de France en Algérie via son service de presse dément «les rumeurs» rapportés par la presse « Il n’a jamais tenu ses propos [...] Ce sont des rumeurs, mais c’est totalement faux, et nous avons les enregistrements qui en attestent », explique l’attachée de presse, mettant le ministre algérien des affaires étrangères dos au mûr, lui qui s'est précipité à commenté une information non vérifiée.
Pour rappel, Le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, a qualifié jeudi à Alger, les propos de l'ambassadeur de France en Algérie, au sujet de la délivrance des visas aux Algériens de "malheureux".
"Si des propos, qui sont tenus dans des circonstances que je ne connais pas, sont de nature à soulever des questions de ce genre, à susciter des commentaires, des interrogations, des perceptions différentes et antagonistes, cela signifie que les propos en question ont été certainement malheureux", a indiqué M. Lamamra dans une déclaration à la presse au terme de l'audience accordée au Commissaire européen chargé de la Politique européenne de voisinage, Johannes Hahn.
Pour le chef de la diplomatie algérienne, de tels propos représentent "plus une moins-value qu'une plus-value, alors même que les exigences de notre métier de diplomate est de favoriser, en toutes circonstances, les propos qui rassemblent et non les propos qui divisent".
En diplomatie "qui est notre métier, on ne doit pas faire de discrimination entre les citoyens du pays auprès duquel on est accrédité", a précisé M. Lamamra, faisant observer qu'"encore une fois, le rôle principal du diplomate, accrédité auprès du chef de l'Etat, est d'ouvrir des ponts, promouvoir les échanges et les relations d'amitié et de coopération".
Selon des propos rapportés par des médias algériens, l'ambassadeur de France en Algérie, Bernard Emié, avait déclaré mardi à Tizi Ouzou que "60% des visas délivrés par son ambassade, bénéficient aux habitants de la Kabylie et que 50% des étudiants algériens en France sont des Kabyles".
A une question sur les déclarations de l'ancien président français, Nicolas Sarkozy sur l'Algérie qui représenterait, selon ses dires, un "danger pour le sud de l'Europe suite à l'effondrement des prix du pétrole", M. Lamamra a estimé que "l'intérêt manifesté à travers malheureusement des clichés et des descriptions caricaturales par la personnalité que vous avez mentionné à l'égard de l'Algérie est sujet à interrogation".
"Comme ce n'est pas la première fois que cette personnalité fait ce genre de commentaire à l'endroit de l'Algérie, on peut véritablement considérer qu'il s'agit d'un récidiviste", a-t-il dit, estimant que "les récidivistes ne s'améliorent pas en se répétant".
"Je ne pense pas que l'opinion publique algérienne devrait accorder de l'importance à ce genre de propos malvenus", a encore souligné M. Lamamra.
L'Ambassade de France en Algérie via son service de presse dément «les rumeurs» rapportés par la presse « Il n’a jamais tenu ses propos [...] Ce sont des rumeurs, mais c’est totalement faux, et nous avons les enregistrements qui en attestent », explique l’attachée de presse, mettant le ministre algérien des affaires étrangères dos au mûr, lui qui s'est précipité à commenté une information non vérifiée.
Pour rappel, Le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, a qualifié jeudi à Alger, les propos de l'ambassadeur de France en Algérie, au sujet de la délivrance des visas aux Algériens de "malheureux".
"Si des propos, qui sont tenus dans des circonstances que je ne connais pas, sont de nature à soulever des questions de ce genre, à susciter des commentaires, des interrogations, des perceptions différentes et antagonistes, cela signifie que les propos en question ont été certainement malheureux", a indiqué M. Lamamra dans une déclaration à la presse au terme de l'audience accordée au Commissaire européen chargé de la Politique européenne de voisinage, Johannes Hahn.
Pour le chef de la diplomatie algérienne, de tels propos représentent "plus une moins-value qu'une plus-value, alors même que les exigences de notre métier de diplomate est de favoriser, en toutes circonstances, les propos qui rassemblent et non les propos qui divisent".
En diplomatie "qui est notre métier, on ne doit pas faire de discrimination entre les citoyens du pays auprès duquel on est accrédité", a précisé M. Lamamra, faisant observer qu'"encore une fois, le rôle principal du diplomate, accrédité auprès du chef de l'Etat, est d'ouvrir des ponts, promouvoir les échanges et les relations d'amitié et de coopération".
Selon des propos rapportés par des médias algériens, l'ambassadeur de France en Algérie, Bernard Emié, avait déclaré mardi à Tizi Ouzou que "60% des visas délivrés par son ambassade, bénéficient aux habitants de la Kabylie et que 50% des étudiants algériens en France sont des Kabyles".
A une question sur les déclarations de l'ancien président français, Nicolas Sarkozy sur l'Algérie qui représenterait, selon ses dires, un "danger pour le sud de l'Europe suite à l'effondrement des prix du pétrole", M. Lamamra a estimé que "l'intérêt manifesté à travers malheureusement des clichés et des descriptions caricaturales par la personnalité que vous avez mentionné à l'égard de l'Algérie est sujet à interrogation".
"Comme ce n'est pas la première fois que cette personnalité fait ce genre de commentaire à l'endroit de l'Algérie, on peut véritablement considérer qu'il s'agit d'un récidiviste", a-t-il dit, estimant que "les récidivistes ne s'améliorent pas en se répétant".
"Je ne pense pas que l'opinion publique algérienne devrait accorder de l'importance à ce genre de propos malvenus", a encore souligné M. Lamamra.