Benchikh Aissa, 49 an, originaire de Qsar El Guerara est décédé, hier jeudi, à la prison de Ghardaïa, suite à une dépression nerveuse.
« Benchikh Aissa est mort des suites d’une dépression nerveuse après le refus des services pénitenciers de le prendre en charge », a rapporté Elwatan.com auprès de Salah Dabouz, membre du collectif d’avocats des détenus politiques de Ghardaïa. « Il était devenu violent et au lieu de le prendre en charge convenablement, on a préféré l’attacher. Les responsables de la prison accusaient Benchikh de simuler la maladie… », a ajouté l'avocat.
Ce décès est le deuxième après celui de Afari Baâouchi cité par ledit journal, survenu il y a quelques semaines à la prison de Laghouat. Baaouchi fait partie, lui aussi, des détenus arrêtés dans le sillage des événements tragiques qui ont fait une vingtaine de morts à Ghardaïa, en juillet dernier.
Dabouz, qui dirige l’une des ailes de la Ligues algérienne des droits de l’Hommes (Laddh), a affirmé que les prisonniers sont « tabassés » et vivent dans des « conditions inhumaines ». Il a indiqué avoir rencontré récemment le leader autonomiste mozabite, Kameleddine Fekhar, dans la prison de Meniaa à Ghardaïa. « Fekhar est interdit de parole depuis un mois », signale Salah Dabouz. Laddh prépare un rapport sur les conditions de détention dans les prisons algériennes.
« Benchikh Aissa est mort des suites d’une dépression nerveuse après le refus des services pénitenciers de le prendre en charge », a rapporté Elwatan.com auprès de Salah Dabouz, membre du collectif d’avocats des détenus politiques de Ghardaïa. « Il était devenu violent et au lieu de le prendre en charge convenablement, on a préféré l’attacher. Les responsables de la prison accusaient Benchikh de simuler la maladie… », a ajouté l'avocat.
Ce décès est le deuxième après celui de Afari Baâouchi cité par ledit journal, survenu il y a quelques semaines à la prison de Laghouat. Baaouchi fait partie, lui aussi, des détenus arrêtés dans le sillage des événements tragiques qui ont fait une vingtaine de morts à Ghardaïa, en juillet dernier.
Dabouz, qui dirige l’une des ailes de la Ligues algérienne des droits de l’Hommes (Laddh), a affirmé que les prisonniers sont « tabassés » et vivent dans des « conditions inhumaines ». Il a indiqué avoir rencontré récemment le leader autonomiste mozabite, Kameleddine Fekhar, dans la prison de Meniaa à Ghardaïa. « Fekhar est interdit de parole depuis un mois », signale Salah Dabouz. Laddh prépare un rapport sur les conditions de détention dans les prisons algériennes.