Toujours vigilante, la police judiciaire de Boumerdès vient encore de démanteler une filière islamiste fortement soupçonnée d'agir pour le compte de l'organisation sanguinaire transnationale dénommée Daech, et ce particulièrement à Boudouaou et dans d'autres centres urbains de la banlieue Est d'Alger.
Et c'est, d'ailleurs, près le tribunal de la première circonscription citée que cette affaire, relevant de la sécurité de l'État, a été initialement examinée, avant hier dimanche. Présentées devant le juge d'instruction, pas moins de 21 personnes, dont huit femmes, ont été alors placées sous mandat de dépôt. S'étant étalée sur plusieurs semaines, la dite opération a été enclenchée, selon certaines sources, sur la base des indications d'une jeune femme de 30 ans environ, ayant pu déserter, il y a plus d'un mois, un camp de Daeh en Syrie. Au niveau de l'instance sécuritaire concernée, cette trentenaire, originaire du village d'Ouled Heddadj près de Réghaia, avait dévoilé aux enquêteurs les coordonnées des sites de réseaux sociaux spécialisés dans l'enrôlement des jeunes personnes des deux sexes dans l'organisation islamiste transnationale citée. Et plus important encore, grâce à sa précieuse collaboration, les éléments judiciaire local ont pu facilement démasquer huit autres femmes qui s’apprêtaient à rejoindre les zones de cantonnement des terroristes de l'État islamique en Syrie. Ces femmes, très faibles de personnalité et particulièrement tentées par de fortes sommes d’argent, allaient transiter comme toujours par la Turquie. «Elles ont été rapidement identifiées, puis arrêtées», ont affirmé nos sources, précisant que certaines inculpées, dont l'une est enceinte, sont originaires de Meftah, Mascara et Constantine, ce qui avait nécessité, pour le prolongement de la dite enquête, une demande d'autorisation de compétence policière hors-wilaya. Par ailleurs, pas moins de 14 hommes avaient été démasqués également en même temps, suite au décryptage de leurs messages avec leurs recruteurs, par le biais des réseaux de l'internet. Les rafles ont été, quant à elles, simultanément effectuées, ces dernières semaines, à Boudouaou, El Harrach et aux environs de Bab Ezzouar. Nos sources tiennent à préciser que les enquêteurs de la police judiciaire avaient suivi de près les suspects avant de les arrêter. Parmi ces derniers, certains croyaient sans doute qu'une fois en Turquie, ils pouvaient fausser compagnie à leurs recruteurs, lesquels auront eu auparavant de forts soutiens avec des rabatteurs pour l'islamisme en Algérie, elle même. Mais dès que les jeunes concernés auront mis pied à terre dans ce pays de la péninsule balkanique, ils seront aussitôt acheminés par des éléments d'autres réseaux vers les zones de djihadisme, aux côtés de Daech en Syrie. Ce procédé d'enrôlement diabolique que certains jeunes espèrent sans doute déjouer, pour ne profiter que des facilités obtenues juste pour immigrer dans ce pays d'Europe, a été déjà, moult fois, utilisé tant à Boumerdès que dans d'autres régions du pays. Pour rappel, il y a plus d'une année, pas moins de deux réseaux de soutien à la même organisation terrorise transnationale ont été neutralisés, dans la première wilaya citée. Mais des dizaines d'algériens, comme d'autres personnes de diverses nationalités, avec un nombre beaucoup plus effrayant, sont encore entraînés, chose révoltante dans cette mouvance islamiste transnationale avide de sang.
![21 personnes dont 8 femmes : Un réseau de soutien à Daech démantelé]( "21 personnes dont 8 femmes : Un réseau de soutien à Daech démantelé")
Et c'est, d'ailleurs, près le tribunal de la première circonscription citée que cette affaire, relevant de la sécurité de l'État, a été initialement examinée, avant hier dimanche. Présentées devant le juge d'instruction, pas moins de 21 personnes, dont huit femmes, ont été alors placées sous mandat de dépôt. S'étant étalée sur plusieurs semaines, la dite opération a été enclenchée, selon certaines sources, sur la base des indications d'une jeune femme de 30 ans environ, ayant pu déserter, il y a plus d'un mois, un camp de Daeh en Syrie. Au niveau de l'instance sécuritaire concernée, cette trentenaire, originaire du village d'Ouled Heddadj près de Réghaia, avait dévoilé aux enquêteurs les coordonnées des sites de réseaux sociaux spécialisés dans l'enrôlement des jeunes personnes des deux sexes dans l'organisation islamiste transnationale citée. Et plus important encore, grâce à sa précieuse collaboration, les éléments judiciaire local ont pu facilement démasquer huit autres femmes qui s’apprêtaient à rejoindre les zones de cantonnement des terroristes de l'État islamique en Syrie. Ces femmes, très faibles de personnalité et particulièrement tentées par de fortes sommes d’argent, allaient transiter comme toujours par la Turquie. «Elles ont été rapidement identifiées, puis arrêtées», ont affirmé nos sources, précisant que certaines inculpées, dont l'une est enceinte, sont originaires de Meftah, Mascara et Constantine, ce qui avait nécessité, pour le prolongement de la dite enquête, une demande d'autorisation de compétence policière hors-wilaya. Par ailleurs, pas moins de 14 hommes avaient été démasqués également en même temps, suite au décryptage de leurs messages avec leurs recruteurs, par le biais des réseaux de l'internet. Les rafles ont été, quant à elles, simultanément effectuées, ces dernières semaines, à Boudouaou, El Harrach et aux environs de Bab Ezzouar. Nos sources tiennent à préciser que les enquêteurs de la police judiciaire avaient suivi de près les suspects avant de les arrêter. Parmi ces derniers, certains croyaient sans doute qu'une fois en Turquie, ils pouvaient fausser compagnie à leurs recruteurs, lesquels auront eu auparavant de forts soutiens avec des rabatteurs pour l'islamisme en Algérie, elle même. Mais dès que les jeunes concernés auront mis pied à terre dans ce pays de la péninsule balkanique, ils seront aussitôt acheminés par des éléments d'autres réseaux vers les zones de djihadisme, aux côtés de Daech en Syrie. Ce procédé d'enrôlement diabolique que certains jeunes espèrent sans doute déjouer, pour ne profiter que des facilités obtenues juste pour immigrer dans ce pays d'Europe, a été déjà, moult fois, utilisé tant à Boumerdès que dans d'autres régions du pays. Pour rappel, il y a plus d'une année, pas moins de deux réseaux de soutien à la même organisation terrorise transnationale ont été neutralisés, dans la première wilaya citée. Mais des dizaines d'algériens, comme d'autres personnes de diverses nationalités, avec un nombre beaucoup plus effrayant, sont encore entraînés, chose révoltante dans cette mouvance islamiste transnationale avide de sang.
