Idir Nekkache, vice-président chargé de l’environnement au niveau de l’APC de Tizi-Ouzou, nous révèle dans cet entretien le bras de fer qui oppose l’APC de Tizi-Ouzou à la direction de l’environnement de la wilaya à propos d’un projet de parc citadin au niveau de la forêt de HAROUZA.
Kabylie News : En premier lieu, pouvez vous nous résumer rapidement l’origine du bras de fer actuel avec la direction de l’environnement de la wilaya de Tizi-Ouzou ?
Idir NEKKACHE : L’histoire a démarré à l’origine lorsque la direction de l’environnement a voulu créer un parc citadin dans la forêt de HAROUZA, un projet qui dure déjà depuis quelque temps, et vis-à-vis duquel nous avons manifesté notre opposition au précédent wali (Abdelkader Bouazgui, NDLR) car c’est un projet qui va massacrer la forêt, non un projet de protection de l’environnement. Avec l’arrivée du nouveau wali (Brahim Merad, NDLR) il y a eu un changement : la commission de validation de la wilaya s’est réunie le 22 novembre 2015 au siège de l’APW, et nous avons été surpris d’être la seule partie à nous opposer à ce projet, l’étude pour sa réalisation a donc été lancée. Nous nous opposons donc à ce projet de manière catégorique pour protéger la forêt de Harouza qui est le dernier poumon de la ville de Tizi-Ouzou.
K.N : quelles sont les actions que vous avez déjà entreprises ou que vous comptez entreprendre pour vous opposer à ce projet ?
Nous avons déjà montré notre opposition au prédécesseur de M. Merad par rapport à ce projet en concertation avec le président de l’APC (Ouahab Aït Menguellet, NDLR). Nous tentons également de médiatiser l’affaire sur les réseaux sociaux et de sensibiliser la population car la direction de l’environnement essaye de vendre un parc citadin qui ne va pas affecter la forêt, mais entre ce qu’ils disent oralement et ce qui est écrit sur papier, c’est totalement différent, et cela suscite nos inquiétudes. Nous comptons donc continuer sur cette ligne, nous avons déjà envoyé des déclarations à la presse, nous essayons d’informer et de sensibiliser les citoyens par rapport à la vraie nature de ce projet.
K.N : Vous avez récemment adressé une déclaration à la presse par rapport à ce projet, quelle est la suite donnée à cette déclaration ?
Nos amis journalistes n’ont pas donné suite à cette déclaration, j’en ignore les motifs, mais elle n’a pas été publiée ; je dois en outre préciser que cette déclaration a été écrite avec la concertation de monsieur le président de l’APC, mais nos amis de la presse sont resté mous, peut-être qu’ils ont peur de l’administration. Pour l’instant nous comptons sur la réunion qui aura lieu avec monsieur le wali et nous espérons qu’il y aura du nouveau, et que nous seront satisfaits dans notre requête.
K.N : Quelles sont vos visions par rapport à l’avenir de ce projet ?
Je vous dirai seulement qu’avec ce projet, nous innoverons dans le mauvais sens et nous massacrerons la nature, comme je vous l’ai déjà précisé, l’APC a été la seule à s’opposer à ce projet.
K.N : Avez-vous des alternatives par rapport à ce projet ?
S’il y a une prise en compte de nos demandes, nous avons le projet de créer une forêt récréative avec des bons en bois, une piste cyclable et un réseau d’assainissement à l’extérieur de la forêt, sans couper aucun arbre. Ça sera un lieu de détente pour les citoyens et ça ne nuira pas à la forêt.
K.N : Y a-t-il une adhésion populaire au projet que vous venez de nous citer ?
Oui, il y a une adhésion, et les citoyens attendent de voir le moment opportun pour mener d’éventuelles protestations s’il le faut contre le projet de la direction de l’environnement.
Kabylie News : En premier lieu, pouvez vous nous résumer rapidement l’origine du bras de fer actuel avec la direction de l’environnement de la wilaya de Tizi-Ouzou ?
Idir NEKKACHE : L’histoire a démarré à l’origine lorsque la direction de l’environnement a voulu créer un parc citadin dans la forêt de HAROUZA, un projet qui dure déjà depuis quelque temps, et vis-à-vis duquel nous avons manifesté notre opposition au précédent wali (Abdelkader Bouazgui, NDLR) car c’est un projet qui va massacrer la forêt, non un projet de protection de l’environnement. Avec l’arrivée du nouveau wali (Brahim Merad, NDLR) il y a eu un changement : la commission de validation de la wilaya s’est réunie le 22 novembre 2015 au siège de l’APW, et nous avons été surpris d’être la seule partie à nous opposer à ce projet, l’étude pour sa réalisation a donc été lancée. Nous nous opposons donc à ce projet de manière catégorique pour protéger la forêt de Harouza qui est le dernier poumon de la ville de Tizi-Ouzou.
K.N : quelles sont les actions que vous avez déjà entreprises ou que vous comptez entreprendre pour vous opposer à ce projet ?
Nous avons déjà montré notre opposition au prédécesseur de M. Merad par rapport à ce projet en concertation avec le président de l’APC (Ouahab Aït Menguellet, NDLR). Nous tentons également de médiatiser l’affaire sur les réseaux sociaux et de sensibiliser la population car la direction de l’environnement essaye de vendre un parc citadin qui ne va pas affecter la forêt, mais entre ce qu’ils disent oralement et ce qui est écrit sur papier, c’est totalement différent, et cela suscite nos inquiétudes. Nous comptons donc continuer sur cette ligne, nous avons déjà envoyé des déclarations à la presse, nous essayons d’informer et de sensibiliser les citoyens par rapport à la vraie nature de ce projet.
K.N : Vous avez récemment adressé une déclaration à la presse par rapport à ce projet, quelle est la suite donnée à cette déclaration ?
Nos amis journalistes n’ont pas donné suite à cette déclaration, j’en ignore les motifs, mais elle n’a pas été publiée ; je dois en outre préciser que cette déclaration a été écrite avec la concertation de monsieur le président de l’APC, mais nos amis de la presse sont resté mous, peut-être qu’ils ont peur de l’administration. Pour l’instant nous comptons sur la réunion qui aura lieu avec monsieur le wali et nous espérons qu’il y aura du nouveau, et que nous seront satisfaits dans notre requête.
K.N : Quelles sont vos visions par rapport à l’avenir de ce projet ?
Je vous dirai seulement qu’avec ce projet, nous innoverons dans le mauvais sens et nous massacrerons la nature, comme je vous l’ai déjà précisé, l’APC a été la seule à s’opposer à ce projet.
K.N : Avez-vous des alternatives par rapport à ce projet ?
S’il y a une prise en compte de nos demandes, nous avons le projet de créer une forêt récréative avec des bons en bois, une piste cyclable et un réseau d’assainissement à l’extérieur de la forêt, sans couper aucun arbre. Ça sera un lieu de détente pour les citoyens et ça ne nuira pas à la forêt.
K.N : Y a-t-il une adhésion populaire au projet que vous venez de nous citer ?
Oui, il y a une adhésion, et les citoyens attendent de voir le moment opportun pour mener d’éventuelles protestations s’il le faut contre le projet de la direction de l’environnement.