Le Général Khaled Nezzar revient à la charge une nouvelle fois avec d'autres «révélations» qui valent de graves accusation dans un pays avec une justice forte. En effet, l'ex-ministre de la défense accuse clairement le général à la retraite Betchine de tortures et l'ex-chef du gouvernement Hamrouche d'assassinat en donnant l'ordre de tirer à balles réelles sur les manifestants, dans une interview accordée au journal arabophone Echorouk, ce mardi 12 janvier.
Le général à la retraite, Khaled Nezzar déclare avoir enquêté sur la torture pendant les premiers prémices de la décennies noire et les résultats du rapport étaient clairement contre trois parties qui seraient coupables de tortures contre les algériens « L’enquête menée par mes services, à l’époque, a fait ressortir la responsabilité de trois parties dans les tortures pratiquées contre les jeunes manifestants. Il s’agit du général Betchine (à l’époque responsable au sein de la sécurité présidentielle), d’une deuxième personne affiliée au DRS connue sous le pseudo du Tigre, ainsi que le gendre du président Chadli ». La scène de la torture s’est déroulée dans « une caserne abandonnée à l’époque par l’armée », selon lui. Le rapport a été, selon ses dires « transmis au président Chadli ».
Khaled Nezzar, accuse par ailleurs l'ancien chef du gouvernement Mouloud Hamrouche, d'avoir donné l'ordre de tirer sur les manifestants à balles réelles et d’utiliser la force pour évacuer les places d’Alger occupées en juin 1991 par les militants du FIS. « C’est bien Mouloud Hamrouche, à l’époque chef du gouvernement, qui avait ordonné de tirer sur les manifestant » affirme l'ancien ministre de la défense avant d'ajouter « Hamrouche dit avoir démissionné dès qu’il avait pris connaissance de l’utilisation des armes pour disperser les manifestants. Bon c’est ce qu’il dit. Il avait peut-être démissionné oralement. Mais il était toujours en fonction ».
Le général à la retraite, Khaled Nezzar déclare avoir enquêté sur la torture pendant les premiers prémices de la décennies noire et les résultats du rapport étaient clairement contre trois parties qui seraient coupables de tortures contre les algériens « L’enquête menée par mes services, à l’époque, a fait ressortir la responsabilité de trois parties dans les tortures pratiquées contre les jeunes manifestants. Il s’agit du général Betchine (à l’époque responsable au sein de la sécurité présidentielle), d’une deuxième personne affiliée au DRS connue sous le pseudo du Tigre, ainsi que le gendre du président Chadli ». La scène de la torture s’est déroulée dans « une caserne abandonnée à l’époque par l’armée », selon lui. Le rapport a été, selon ses dires « transmis au président Chadli ».
Khaled Nezzar, accuse par ailleurs l'ancien chef du gouvernement Mouloud Hamrouche, d'avoir donné l'ordre de tirer sur les manifestants à balles réelles et d’utiliser la force pour évacuer les places d’Alger occupées en juin 1991 par les militants du FIS. « C’est bien Mouloud Hamrouche, à l’époque chef du gouvernement, qui avait ordonné de tirer sur les manifestant » affirme l'ancien ministre de la défense avant d'ajouter « Hamrouche dit avoir démissionné dès qu’il avait pris connaissance de l’utilisation des armes pour disperser les manifestants. Bon c’est ce qu’il dit. Il avait peut-être démissionné oralement. Mais il était toujours en fonction ».