Le baril de Brent, le pétrole algérien, échangé à Londres, est passé mercredi sous les 35 $ le baril pour la première fois en onze ans et demi, dans un marché fortement déprimé par une surabondance d'offres à laquelle il ne voit pas d'issue immédiate.
Vers 11 h 30, heure locale, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février est tombé à 34,83 $ sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, son niveau le plus faible depuis le 1er juillet 2004, avant de s'installer autour de 35 $.
« Un dollar américain plus fort, des inquiétudes concernant la demande et l'offre abondante pèsent lourdement sur les prix (du pétrole) », ont expliqué les analystes de Commerzbank.
Selon ces derniers, la majorité des acteurs du marché voient en outre les tensions entre l'Arabie saoudite et l'Iran négatives pour les prix du pétrole, car elles rendent improbables tout accord au sein de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) pour une action concertée afin de réduire les excédents pesant sur les cours.
Les cours du brut, qui ont chuté de plus de 30 % rien que sur l'année 2015, ont accentué leur déclin en décembre après que le cartel, dont les membres pompent plus d'un tiers du pétrole mondial, ait décidé de maintenir inchangé son niveau actuel de production, malgré la faiblesse des cours.
La production des pays de l'OPEP se situe actuellement aux alentours de 32 millions de barils par jour (mbj).
En outre, les prix du brut souffraient également des craintes de voir les réserves américaines de brut de nouveau augmenter, même si selon les estimations de l'organisation professionnelle American Petroleum Institute (API) publiées mardi soir, celles-ci ont décliné de 5,6 millions de barils.
Dans ce contexte, Fawad Razaqzada, analyste chez Forex.com, estimait que le cours du Brent pourrait même prochainement tomber jusqu'à 30 $ le baril.
Le cours du « light sweet crude » (WTI) new-yorkais était de son côté tombé sous le seuil de 35 $ le baril mi-décembre, une première depuis la mi-février 2009.
Vers 11 h 30, heure locale, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février est tombé à 34,83 $ sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, son niveau le plus faible depuis le 1er juillet 2004, avant de s'installer autour de 35 $.
« Un dollar américain plus fort, des inquiétudes concernant la demande et l'offre abondante pèsent lourdement sur les prix (du pétrole) », ont expliqué les analystes de Commerzbank.
Selon ces derniers, la majorité des acteurs du marché voient en outre les tensions entre l'Arabie saoudite et l'Iran négatives pour les prix du pétrole, car elles rendent improbables tout accord au sein de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) pour une action concertée afin de réduire les excédents pesant sur les cours.
Les cours du brut, qui ont chuté de plus de 30 % rien que sur l'année 2015, ont accentué leur déclin en décembre après que le cartel, dont les membres pompent plus d'un tiers du pétrole mondial, ait décidé de maintenir inchangé son niveau actuel de production, malgré la faiblesse des cours.
La production des pays de l'OPEP se situe actuellement aux alentours de 32 millions de barils par jour (mbj).
En outre, les prix du brut souffraient également des craintes de voir les réserves américaines de brut de nouveau augmenter, même si selon les estimations de l'organisation professionnelle American Petroleum Institute (API) publiées mardi soir, celles-ci ont décliné de 5,6 millions de barils.
Dans ce contexte, Fawad Razaqzada, analyste chez Forex.com, estimait que le cours du Brent pourrait même prochainement tomber jusqu'à 30 $ le baril.
Le cours du « light sweet crude » (WTI) new-yorkais était de son côté tombé sous le seuil de 35 $ le baril mi-décembre, une première depuis la mi-février 2009.