La condamnation du général Hassan, ex-patron de l'antiterrorisme en Algérie à cinq ans de prison ferme par le tribunal militaire d'Oran a incité son supérieur, le général Toufik ex-patron du DRS à briser son silence mythique qui a duré pendant 25 ans dans une lettre adressée à trois journaux algériens où il dénonce «Une justice injuste» et un «Homme de valeur et innocent».
En effet, dans une interview accordée au journal électronique Tout sur l'Algérie, Hamid Grine, ministre de la Communication, a qualifié l'intrusion médiatique du Général Major de violence, une hyper-violence, en déplorant une violation flagrante du devoir de réserve qui oblige les hauts cadres d'Etats à garder le silence.
Le ministre de la communication signale qu'il parle en son nom et non celui du gouvernement, «e réagis en tant que ministre de la Communication parce qu’il y a des situations, des termes, des prises de position qui me révoltent. Je suis un ministre engagé à 100% et je ne conçois pas l’engagement comme de la tiédeur. L’action politique nous engage.»
LIre l'intégralité de l'interview ICI
En effet, dans une interview accordée au journal électronique Tout sur l'Algérie, Hamid Grine, ministre de la Communication, a qualifié l'intrusion médiatique du Général Major de violence, une hyper-violence, en déplorant une violation flagrante du devoir de réserve qui oblige les hauts cadres d'Etats à garder le silence.
Je suis étonné qu’un ex-officier supérieur qui connaît très bien ses droits et ses devoirs, notamment le devoir de réserve, se laisse aller à dénoncer une décision de justice. Il est le premier à savoir qu’on ne commente pas une décision de justice. Pour moi, cette déclaration, loin d’être neutre, est extrêmement violente. Je peux même parler d’hyperviolence. Les propos du général Toufik sont d’une extrême violence. J’ai beaucoup de respect pour le général Toufik et pour tous ceux qui ont servi l’État à un certain moment de l’histoire de l’Algérie. Mais en contestant la justice, l’ex-officier supérieur remet en cause l’État de droit et la souveraineté du pouvoir judiciaire.
Le ministre de la communication signale qu'il parle en son nom et non celui du gouvernement, «e réagis en tant que ministre de la Communication parce qu’il y a des situations, des termes, des prises de position qui me révoltent. Je suis un ministre engagé à 100% et je ne conçois pas l’engagement comme de la tiédeur. L’action politique nous engage.»
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