Abdesslam Bouchouareb est devenu dans l'espace de quelques mois l'ennemi numéro un de l'opposition, il est cité dans tous les discours déplorant l'oligarchie et la préférence française présumée, sans pour autant oublier la polémique dont il s'est impliqué contre le richissime homme d'affaire Issad Rebrab.
Le journal électronique, MondAfrique révèle un conflit entre le premier ministre Abdelmalek Sellal et son ministre de l'industrie Bouchouareb, jusqu'à parler d'une violenté d'en avoir se débarrasser «Selon plusieurs sources bien informées et proches du sérail algérien, Abdelmalek Sellal, le Premier ministre algérien, veut liquider l’encombrant Bouchouareb accusé de trop favoriser les intérêts des richissimes oligarques tels que Ali Haddad et Amar Ben Amor ainsi que les autres poids lourds du Forum des Chefs d’Entreprises (FCE), le puissant patronat algérien.»
Selon le média de Nicolas Beau, la fortune de Abdesslam Bouchouareb dérange dans les milieux les plus proches du sérail algérien, «A Alger, les business florissants de son fils, sa fille et ses tantes dérangent plus que jamais. Sa fortune considérable dans l’agroalimentaire, divers secteurs d’importations et l’immobilier algérien et français notamment à Paris, commence à agacer. Des sources sécuritaires algériens nous ont confié qu’une enquête avait été diligentée à propos des activités économiques du fils aîné de Bouchouareb. Des pressions auraient été exercées sur Sellal pour enclencher une procédure judiciaire. Mais les soutiens d’Abdesslam Bouchouareb ont posé leur veto. Au sein du clan présidentiel, le ministre de l’Industrie divise et son sort suscite des divergences.»
Dans l’entourage d’Abdelmalek Sellal, la colère bat des records note la même source. Le récent épisode fâcheux de Saïdal, un fleuron de l’industrie pharmaceutique algérienne, a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase.
Le PDG de Saïdal a été limogé récemment dans des conditions troublantes sans respecter la moindre démarche réglementaire. Le conseil d’administration de l’entreprise ne s’est pas réuni pour vérifier ce que l’on reproche au premier manager de cette entreprise publique stratégique pour l’avenir de la production des médicaments.
D’après plusieurs sources citées par MA, C’est Bouchouareb qui aurait demandé la tête de ce PDG parce que ce dernier s’oppose à un projet de l’installation d’une usine de production d’insuline avec le français Sanofi-Aventis. Saïdal dispose déjà d’une usine similaire avec le Suisse Novartis. Personne ne comprend pourquoi Bouchouareb tient à cette usine avec Sanofi alors que le marché algérien regorge de ce type de projets.
Dans le camp adverse, c’est le coup de trop. Ce limogeage a soulevé l’indignation générale dans les milieux d’affaires et Sellal a été pris de court. « En plus, Bouchouareb fait tout pour offrir des cadeaux à ses amis français », affirme un observateur averti de la sphère décisionnelle algérienne cité par MA. Sanofi étant une entreprise française, Bouchouareb aurait voulu faciliter son investisseur pour gagner les faveurs de ses réseaux en France. L’homme de la France ? Louisa Hanoune, sa première pourfendeuse, le crie haut et fort tout en réclamant son limogeage. Elle brandit toutes les menaces pour arriver à ses fins. Et au parlement algérien, comme sur la scène politique, elle a réussi à fédérer tout un mouvement anti-Bouchouareb. On l’accuse ouvertement de vouloir brader les intérêts de l’Algérie aux investisseurs étrangers en bidonnant plusieurs articles dans la loi de finances de 2016. Les faits sont graves.
Le journal électronique, MondAfrique révèle un conflit entre le premier ministre Abdelmalek Sellal et son ministre de l'industrie Bouchouareb, jusqu'à parler d'une violenté d'en avoir se débarrasser «Selon plusieurs sources bien informées et proches du sérail algérien, Abdelmalek Sellal, le Premier ministre algérien, veut liquider l’encombrant Bouchouareb accusé de trop favoriser les intérêts des richissimes oligarques tels que Ali Haddad et Amar Ben Amor ainsi que les autres poids lourds du Forum des Chefs d’Entreprises (FCE), le puissant patronat algérien.»
Selon le média de Nicolas Beau, la fortune de Abdesslam Bouchouareb dérange dans les milieux les plus proches du sérail algérien, «A Alger, les business florissants de son fils, sa fille et ses tantes dérangent plus que jamais. Sa fortune considérable dans l’agroalimentaire, divers secteurs d’importations et l’immobilier algérien et français notamment à Paris, commence à agacer. Des sources sécuritaires algériens nous ont confié qu’une enquête avait été diligentée à propos des activités économiques du fils aîné de Bouchouareb. Des pressions auraient été exercées sur Sellal pour enclencher une procédure judiciaire. Mais les soutiens d’Abdesslam Bouchouareb ont posé leur veto. Au sein du clan présidentiel, le ministre de l’Industrie divise et son sort suscite des divergences.»
Affaire du PDG Saidal
Dans l’entourage d’Abdelmalek Sellal, la colère bat des records note la même source. Le récent épisode fâcheux de Saïdal, un fleuron de l’industrie pharmaceutique algérienne, a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase.
Le PDG de Saïdal a été limogé récemment dans des conditions troublantes sans respecter la moindre démarche réglementaire. Le conseil d’administration de l’entreprise ne s’est pas réuni pour vérifier ce que l’on reproche au premier manager de cette entreprise publique stratégique pour l’avenir de la production des médicaments.
D’après plusieurs sources citées par MA, C’est Bouchouareb qui aurait demandé la tête de ce PDG parce que ce dernier s’oppose à un projet de l’installation d’une usine de production d’insuline avec le français Sanofi-Aventis. Saïdal dispose déjà d’une usine similaire avec le Suisse Novartis. Personne ne comprend pourquoi Bouchouareb tient à cette usine avec Sanofi alors que le marché algérien regorge de ce type de projets.
Dans le camp adverse, c’est le coup de trop. Ce limogeage a soulevé l’indignation générale dans les milieux d’affaires et Sellal a été pris de court. « En plus, Bouchouareb fait tout pour offrir des cadeaux à ses amis français », affirme un observateur averti de la sphère décisionnelle algérienne cité par MA. Sanofi étant une entreprise française, Bouchouareb aurait voulu faciliter son investisseur pour gagner les faveurs de ses réseaux en France. L’homme de la France ? Louisa Hanoune, sa première pourfendeuse, le crie haut et fort tout en réclamant son limogeage. Elle brandit toutes les menaces pour arriver à ses fins. Et au parlement algérien, comme sur la scène politique, elle a réussi à fédérer tout un mouvement anti-Bouchouareb. On l’accuse ouvertement de vouloir brader les intérêts de l’Algérie aux investisseurs étrangers en bidonnant plusieurs articles dans la loi de finances de 2016. Les faits sont graves.