La coordination des imams et des employés du secteur des affaires religieuses et des Wakfs de la wilaya de Tizi-Ouzou, affiliés à l’union nationale des travailleurs algériens (UGTA), a rendu publique, avant-hier, une déclaration dont une copie est parvenue à notre rédaction. Les signataires y lancent à leur tutelle un ultimatum qui expirera en février 2016 exigeant d’elle la satisfaction de leur plateforme de revendications. Parmi celles-ci, au nombre de 13, les rédacteurs demandent en premier lieu à l’administration de fixer une date pour le virement mensuel des salaires des imams, «un droit devenu extraordinaire, voire un luxe, pour les travailleurs de ce secteur, en particulier les imams des différentes mosquées de la wilaya qui espèrent percevoir enfin leurs salaires à une date bien définie !», fustigent-ils. Ils demandent également la régularisation de la prime de rendement, car à l’heure actuelle, précise le document, les imams n’ont toujours pas perçu celle du troisième trimestre de 2015. Les protestataires exigent aussi la régularisation des dossiers en instance et la situation professionnelle des nouveaux imams par leur confirmation dans les postes qu’ils occupent. Ils demandent également qu’une journée bien définie soit réservée à la réception des imams au niveau des administrations.
«Nous voulons savoir ce qu’il est advenu de la commission de régularisation qui n’a pas programmé la moindre réunion depuis belle lurette, ce qui a pénalisé grandement les imams et les employés de ce secteur. Nous demandons par la même occasion l’organisation d’élections transparentes dans le choix de ses membres». Les imams et employés des affaires religieuses exigent également la révision des nominations des coordinateurs et des doyens, car, souligne les rédacteurs du document, certains d’entre eux, nommés à ces postes, sont complètement étrangers au secteur. Les rédacteurs du dit document demandent aux responsables du secteur de mettre un terme aux interventions des associations à caractère religieux dans les prérogatives des imams, de protéger et de défendre les imams et de diligenter une commission d’enquête pour faire toute la lumière sur les promotions et les avantages attribués à certains. Par ailleurs, les signataires de la missive tiendront à préciser qu’un délai, qui expirera en février prochain, est accordé aux instances pour répondre à leurs doléances et que, le cas échéant, ils menacent de passer à la protestation : «Si les choses restent telles qu’elles sont actuellement, nous allons recourir à la protestation par la tenue d’un rassemblement devant le siège de la cité administrative de la wilaya», écrivent-ils encore.
«Nous voulons savoir ce qu’il est advenu de la commission de régularisation qui n’a pas programmé la moindre réunion depuis belle lurette, ce qui a pénalisé grandement les imams et les employés de ce secteur. Nous demandons par la même occasion l’organisation d’élections transparentes dans le choix de ses membres». Les imams et employés des affaires religieuses exigent également la révision des nominations des coordinateurs et des doyens, car, souligne les rédacteurs du document, certains d’entre eux, nommés à ces postes, sont complètement étrangers au secteur. Les rédacteurs du dit document demandent aux responsables du secteur de mettre un terme aux interventions des associations à caractère religieux dans les prérogatives des imams, de protéger et de défendre les imams et de diligenter une commission d’enquête pour faire toute la lumière sur les promotions et les avantages attribués à certains. Par ailleurs, les signataires de la missive tiendront à préciser qu’un délai, qui expirera en février prochain, est accordé aux instances pour répondre à leurs doléances et que, le cas échéant, ils menacent de passer à la protestation : «Si les choses restent telles qu’elles sont actuellement, nous allons recourir à la protestation par la tenue d’un rassemblement devant le siège de la cité administrative de la wilaya», écrivent-ils encore.
Taous C Pour DDKabylie