Les éleveurs de Tizi-Ouzou, « en colère», après l’entrée en vigueur du nouveau prix de référence, se sont rendus hier au niveau du bureau régional de l’UNPA (Union nationale des paysans algériens) pour exprimer leur mécontentement et se concerter en vue de décider des suites à donner à leur cause. Bien que ça reste encore au stade de la réflexion, l’option de bloquer l’approvisionnement des laiteries de la wilaya en lait de vache pour le vendre au plus offrant a été réclamée, voire défendue par les éleveurs présents au siège de la Fédération des éleveurs bovins laitiers, affilié à l’UNPA.
« La question est presque tranchée. Si les laiteries ne veulent pas mettre la main à la poche, nous serons dans l’obligation de vendre notre lait ailleurs et au plus offrant », a déclaré Rabah Ouguemat. Joint par nos soins, le président du Conseil régional interprofessionnel de lait a, tout en reconnaissant « l’effort » qu’a fait l’Etat pour fixer le minimum du prix de cession d’un litre de lait cru à 36 DA en plus des 2 DA d’augmentation sur la subvention qui passe ainsi de 12 à 14 DA, dénoncé « l’entêtement de certaines laiteries qui ne veulent pas suivre », a rapporté reporters.
Il explique, en effet, que de par son relief difficile, les conditions et moyens insuffisants d’exercice dans la filière, les éleveurs bovins laitiers de la wilaya de Tizi-Ouzou sont « les grands perdants », puisque dans d’autres wilayas ou régions du pays, le litre de lait cru est, en réalité, cédé à plus de 50, voire 55 DA. Et pour cause, nous explique M. Ouguemat, « les laiteries s’approvisionnaient déjà auprès d’éleveurs pour un prix de cession de 38, 40, voire même 43 DA le litre. Ce qui fait qu’avec la subvention de 14 DA, le prix global atteint les 55 DA ». Sauf qu’à Tizi-Ouzou, « la majorité des laiteries le cédaient uniquement à 30 ou 34 DA le litre. Désormais, avec le minimum de cession fixé à 36 DA en plus de la subvention, le prix ne dépasse pas les 50 DA/ litre dans le meilleur des cas ». Ainsi, les éleveurs bovins laitiers issus de Tizi Ouzou, qui ont mené un combat durant plusieurs mois pour arriver à arracher une augmentation de la subvention de l’Etat, « voient aujourd’hui leurs efforts partir en l’air », pour reprendre les propos de Rabah Ouguemat.
Forte de ses 4 526 éleveurs, 183 collecteurs et plus de 28 000 vaches laitières, Tizi-Ouzou est classée dans le haut du tableau national en matière de production et collecte du lait cru. Les 18 laiteries privées implantées dans la wilaya « seront invitées au dialogue », précise notre interlocuteur qui prévient que « si leurs représentants ne veulent pas marcher en relevant, au moins, le prix de cession à 40 DA le litre, au lieu de 36 minimum fixé par l’Etat, on ira droit vers la confrontation ». Comprendre créer « une sorte d’enchères » où le lait cru de la wilaya sera vendu ailleurs au plus offrant. Ce qui risque d’entraîner une pénurie de matière première pour la fabrication des produits dérivés tels que les fromages et yaourts, d’autant que c’est le lait cru qui est utilisé pour la production de ces produits. « Sans un effort de plus des laiteries, explique M. Ouguemat, les éleveurs n’ont d’autre choix que de monter les enchères. A défaut, changer carrément d’activité », car, a-t-il dit, « même avec les mesures prises par le ministère de l’Agriculture en matière d’accès aux crédits, de facilitation d’achat de l’aliment de bétail et d’accompagnement, il reste que les laiteries doivent suivre » conclut la même source.
« La question est presque tranchée. Si les laiteries ne veulent pas mettre la main à la poche, nous serons dans l’obligation de vendre notre lait ailleurs et au plus offrant », a déclaré Rabah Ouguemat. Joint par nos soins, le président du Conseil régional interprofessionnel de lait a, tout en reconnaissant « l’effort » qu’a fait l’Etat pour fixer le minimum du prix de cession d’un litre de lait cru à 36 DA en plus des 2 DA d’augmentation sur la subvention qui passe ainsi de 12 à 14 DA, dénoncé « l’entêtement de certaines laiteries qui ne veulent pas suivre », a rapporté reporters.
Il explique, en effet, que de par son relief difficile, les conditions et moyens insuffisants d’exercice dans la filière, les éleveurs bovins laitiers de la wilaya de Tizi-Ouzou sont « les grands perdants », puisque dans d’autres wilayas ou régions du pays, le litre de lait cru est, en réalité, cédé à plus de 50, voire 55 DA. Et pour cause, nous explique M. Ouguemat, « les laiteries s’approvisionnaient déjà auprès d’éleveurs pour un prix de cession de 38, 40, voire même 43 DA le litre. Ce qui fait qu’avec la subvention de 14 DA, le prix global atteint les 55 DA ». Sauf qu’à Tizi-Ouzou, « la majorité des laiteries le cédaient uniquement à 30 ou 34 DA le litre. Désormais, avec le minimum de cession fixé à 36 DA en plus de la subvention, le prix ne dépasse pas les 50 DA/ litre dans le meilleur des cas ». Ainsi, les éleveurs bovins laitiers issus de Tizi Ouzou, qui ont mené un combat durant plusieurs mois pour arriver à arracher une augmentation de la subvention de l’Etat, « voient aujourd’hui leurs efforts partir en l’air », pour reprendre les propos de Rabah Ouguemat.
Forte de ses 4 526 éleveurs, 183 collecteurs et plus de 28 000 vaches laitières, Tizi-Ouzou est classée dans le haut du tableau national en matière de production et collecte du lait cru. Les 18 laiteries privées implantées dans la wilaya « seront invitées au dialogue », précise notre interlocuteur qui prévient que « si leurs représentants ne veulent pas marcher en relevant, au moins, le prix de cession à 40 DA le litre, au lieu de 36 minimum fixé par l’Etat, on ira droit vers la confrontation ». Comprendre créer « une sorte d’enchères » où le lait cru de la wilaya sera vendu ailleurs au plus offrant. Ce qui risque d’entraîner une pénurie de matière première pour la fabrication des produits dérivés tels que les fromages et yaourts, d’autant que c’est le lait cru qui est utilisé pour la production de ces produits. « Sans un effort de plus des laiteries, explique M. Ouguemat, les éleveurs n’ont d’autre choix que de monter les enchères. A défaut, changer carrément d’activité », car, a-t-il dit, « même avec les mesures prises par le ministère de l’Agriculture en matière d’accès aux crédits, de facilitation d’achat de l’aliment de bétail et d’accompagnement, il reste que les laiteries doivent suivre » conclut la même source.