Ils ont eu leur BAC avec de bonnes moyennes et étaient orientés vers la formation LMD en sciences infirmières de l'université de Bejaia mais après avoir leurs diplômes de License ils étaient confronté à la réalité amère que cette formation et son diplôme ne sont même pas reconnus en tant que tels par la fonction publique ni privée, un dysfonctionnement et absence de coordination graves entre les secteurs qui malheureusement, vus comme normaux dans un pays qui navigue à vue. En effet, un diplômé de l'université de Béjaîa qui se sent trahi par son pays nous a adressé ce message de détresse que nous reproduisons intégralement ci-dessous.
Licenciés en sciences infirmières de l'université de Bejaia. Les sciences infirmières, une filière qui a demandé une moyenne de 12,80 minimum au baccalauréat, une formation encadrée par les professeurs en médecines dans des CHU et avec en prime des stages dans le privé et le public.
Au bout de ces trois années de formation, nous ces même étudiants"plus de 500", se sentent «trahis» par l’administration, qui nous a promis monts et merveilles au lancement de la filière, et qu’à la fin du compte nous a jeté à la rue sans statut ni aucun débouché professionnel.
N’étant pas, en effet, reconnu par le ministère de la Santé et rattaché à la faculté des sciences de la nature et de la vie mais un encadrement pédagogique effectué par la faculté de médecine, le document délivré en guise de diplôme par cette même faculté est une attestation de réussite, insignifiante aux yeux tant des employeurs privés que publics.
La revendication des étudiants n’est ni plus ni moins que de poursuivre la graduation et que leur diplôme soit reconnu par le ministère de la Santé avec un statut bien défini.
Licenciés en sciences infirmières de l'université de Bejaia. Les sciences infirmières, une filière qui a demandé une moyenne de 12,80 minimum au baccalauréat, une formation encadrée par les professeurs en médecines dans des CHU et avec en prime des stages dans le privé et le public.
Au bout de ces trois années de formation, nous ces même étudiants"plus de 500", se sentent «trahis» par l’administration, qui nous a promis monts et merveilles au lancement de la filière, et qu’à la fin du compte nous a jeté à la rue sans statut ni aucun débouché professionnel.
N’étant pas, en effet, reconnu par le ministère de la Santé et rattaché à la faculté des sciences de la nature et de la vie mais un encadrement pédagogique effectué par la faculté de médecine, le document délivré en guise de diplôme par cette même faculté est une attestation de réussite, insignifiante aux yeux tant des employeurs privés que publics.
La revendication des étudiants n’est ni plus ni moins que de poursuivre la graduation et que leur diplôme soit reconnu par le ministère de la Santé avec un statut bien défini.