Dans un entretien accordé à un journal électronique dans lequel il a révélé un mandat d'arrêt contre lui des qu'il rentre en Algérie Issad Rebrab, a déclaré également être en Brésil pour une mission, au moins jusqu’au 16 octobre.
Le PDG de CEVITAL a rajouté qu'il ne rentrera pas sans garanties «Une fois que j’aurais terminé mon travail, je verrai. Il est évident que si je n’ai pas d’assurances, je vais retarder mon retour. Je n’ai pas peur d’eux. Ce que j’ai dit je l’assume. Je me suis toujours assumé.»
La polémique, qui survient dans un climat de crise économique et de tensions politiques, n’aurait pas pris pareilles proportions si Rebrab était un homme d’affaires lambda. Issu d’une famille modeste originaire d’un village des montagnes du Djurdjura, cet expert-comptable est à la tête d’un conglomérat qu’il a mis quatre décennies à bâtir et emploie 14 500 collaborateurs. Une success-story qui va au-delà des frontières. Avec un chiffre d’affaires de 3,3 milliards d’euros en 2014, Cevital est le deuxième contribuable après Sonatrach et arrive juste derrière le géant pétrolier en matière d’exportations. Jamais depuis l’indépendance, en 1962, un homme d’affaires algérien n’aura connu une telle réussite.