Après la note du wali qui a imposé aux maires et aux chefs de daïra d’établir une autorisation au niveau du cabinet du wali, au préalable, avant chaque déplacement en dehors du territoire de la wilaya, en août dernier, Ould Salah Zitouni récidive pour signer, la mi septembre, une instruction sous la proposition du DRAG, interdit « catégoriquement » l’utilisation des maisons de Culture, des salles de cinéma et de théâtre « à des fins autres que celles pour lesquelles elles ont été créées ».
« Le directeur de la Culture doit veiller à ne donner aucune autorisation ou accord pour une quelconque organisation ou association pour la tenue d’un rassemblement ou d’un événement », précise-t-il, avant d’ajouter que le « secrétaire général de la wilaya, le directeur des affaires publiques, celui de la culture, les président de daïra et les présidents des APC doivent appliquer cette décision ».
Pour les responsables de la Ligue algérienne des droits de l’Homme qui a qualifié cette instruction de «grave dérapage», le « droit d'organisation des événements et le droit à l'expression sont garanties dans les textes», avant d’appeler les partis politiques et la société civile pour défendre les espaces d'expression et les libertés publiques.
A cet effet, le Centre de documentation en droits de l'Homme (CDDH) organise mercredi 14 octobre une réunion au CDDH-Bejaia à 16H30 pour débattre de la suite à donner à cette décision.
« Le wali est en train de restreindre les libertés ! », regrette Hocine Boumedjane, membre de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme (LADDH) qui dénonce « ces comportements et ces agissements ». « Au sein de la société civile, nous allons nous concerter pour voir ce que nous allons faire », assure notre interlocuteur.
« Le directeur de la Culture doit veiller à ne donner aucune autorisation ou accord pour une quelconque organisation ou association pour la tenue d’un rassemblement ou d’un événement », précise-t-il, avant d’ajouter que le « secrétaire général de la wilaya, le directeur des affaires publiques, celui de la culture, les président de daïra et les présidents des APC doivent appliquer cette décision ».
Pour les responsables de la Ligue algérienne des droits de l’Homme qui a qualifié cette instruction de «grave dérapage», le « droit d'organisation des événements et le droit à l'expression sont garanties dans les textes», avant d’appeler les partis politiques et la société civile pour défendre les espaces d'expression et les libertés publiques.
A cet effet, le Centre de documentation en droits de l'Homme (CDDH) organise mercredi 14 octobre une réunion au CDDH-Bejaia à 16H30 pour débattre de la suite à donner à cette décision.
« Le wali est en train de restreindre les libertés ! », regrette Hocine Boumedjane, membre de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme (LADDH) qui dénonce « ces comportements et ces agissements ». « Au sein de la société civile, nous allons nous concerter pour voir ce que nous allons faire », assure notre interlocuteur.
KN avec agences