La participation du film "Madame Courage", de Merzak Allouache au Festival international du film de Haïfa (en Palestine occupée) a fait éclater une polémique entre le réalisateur, et le ministre de la culture, Azzedine Mihoubi.
Ce dernier, dans une déclaration, faite en marge de l'ouverture de l'année universitaire des établissements sous tutelle de son département, a précisé que le film de Merzak Allouache a bénéficié d'un financement "à hauteur de 20 millions de dinars dont 8 déjà versés", comme première tranche de la contribution du ministère de la Culture. Tout en ajoutant que cette participation financière est limitée, mais que "la responsabilité liée à ce film relève de son seul producteur", Baya Films.
De son côté, le réalisateur du film avait nié, dans les colonnes du journal El Khabar du 29 septembre avoir bénéficié d'une quelconque aide financière. Sa réaction fait suite à un courrier reçu du ministère lui demandant des explications sur sa participation au festival de Haifa. Il affirme que film n'a pas été financé par l'Algérie ce qui "ne permet pas de considérer le ministère de la Culture comme co-producteur" du film.
Peu après la déclaration du jeudi par le ministre de la culture, le réalisateur de « Omar Gatlatou » a publié une lettre sur son compte Facebook, dénonçant le « violent lynchage médiatique est orchestré depuis une semaine par des agitateurs et relayé par certains journaux, des télévisions et sur les réseaux sociaux en Algérie, condamnant la présence de mon film dans ce festival israélien ».
Pour rappel, le film « Madame Courage » est une coproduction franco-algérienne, et il est le 14ème long métrage de fiction de Merzak Allouache, mettant en scène les péripéties d’un adolescent, Omar, instable et solitaire vivant dans un bidonville de la banlieue de Mostaganem.
« Madame Courage » est le fruit d’une coproduction entre Baya Films (Algérie) et Neon Productions (France). Sur le site des producteurs français, il est mentionné que le film est financé par : "Aide aux cinémas du monde", "CNC et Institut Français, Doha Film Institute, SANAD Abu Dhabi et...FDATIC (Algérie).
Le FDATIC étant le "Fonds de développement de l'art, de la technique et de l'industrie cinématographiques", un organisme lié au ministère de la culture algérien.
Cette polémique a d'ailleurs été l'occasion pour le ministre de préciser que dorénavant les choses vont changer. Il, a indiqué qu'il est prévu « d'introduire de nouvelles dispositions dans les prochains contrats de financement des films co-produits par l'Algérie lui conférant un "droit de regard" sur leur participation à des festivals internationaux ».
Les médias sociaux se sont également invités à ce débat. Entre "pour" la participation du film au Festival international du film de Haïfa, et "contre", les avis divergent.
Ce dernier, dans une déclaration, faite en marge de l'ouverture de l'année universitaire des établissements sous tutelle de son département, a précisé que le film de Merzak Allouache a bénéficié d'un financement "à hauteur de 20 millions de dinars dont 8 déjà versés", comme première tranche de la contribution du ministère de la Culture. Tout en ajoutant que cette participation financière est limitée, mais que "la responsabilité liée à ce film relève de son seul producteur", Baya Films.
De son côté, le réalisateur du film avait nié, dans les colonnes du journal El Khabar du 29 septembre avoir bénéficié d'une quelconque aide financière. Sa réaction fait suite à un courrier reçu du ministère lui demandant des explications sur sa participation au festival de Haifa. Il affirme que film n'a pas été financé par l'Algérie ce qui "ne permet pas de considérer le ministère de la Culture comme co-producteur" du film.
Peu après la déclaration du jeudi par le ministre de la culture, le réalisateur de « Omar Gatlatou » a publié une lettre sur son compte Facebook, dénonçant le « violent lynchage médiatique est orchestré depuis une semaine par des agitateurs et relayé par certains journaux, des télévisions et sur les réseaux sociaux en Algérie, condamnant la présence de mon film dans ce festival israélien ».
Pour rappel, le film « Madame Courage » est une coproduction franco-algérienne, et il est le 14ème long métrage de fiction de Merzak Allouache, mettant en scène les péripéties d’un adolescent, Omar, instable et solitaire vivant dans un bidonville de la banlieue de Mostaganem.
« Madame Courage » est le fruit d’une coproduction entre Baya Films (Algérie) et Neon Productions (France). Sur le site des producteurs français, il est mentionné que le film est financé par : "Aide aux cinémas du monde", "CNC et Institut Français, Doha Film Institute, SANAD Abu Dhabi et...FDATIC (Algérie).
Le FDATIC étant le "Fonds de développement de l'art, de la technique et de l'industrie cinématographiques", un organisme lié au ministère de la culture algérien.
Cette polémique a d'ailleurs été l'occasion pour le ministre de préciser que dorénavant les choses vont changer. Il, a indiqué qu'il est prévu « d'introduire de nouvelles dispositions dans les prochains contrats de financement des films co-produits par l'Algérie lui conférant un "droit de regard" sur leur participation à des festivals internationaux ».
Les médias sociaux se sont également invités à ce débat. Entre "pour" la participation du film au Festival international du film de Haïfa, et "contre", les avis divergent.
Avec Liberté