Le site archéologique berbéro-romain de Tablazt-Tazmalt, wilaya de Béjaia, vieux de plus de 2500 ans, est livré depuis mercredi passé à la destruction par une entreprise chinoise avec la complicité des autorités locales : APC de Tazmalt et service des domaines auquel est rattaché ce site, a rapporté le journal électronique le Matin.
Pour arrêter ce massacre et la destruction de la mémoire collective, les habitants d’Allaghen se sont mobilisés, samedi, pour dénoncer cet acte barbare et exiger l’arrêt immédiat des travaux, rajoute la même source.
Alertés, le chef de daïra de Tazmalt et le chef de brigade de la gendarmerie se sont déplacés sur les lieux et ont pu constater de visu les dégâts irréversibles causés à ce site : destruction d’un mur de pierres taillées, dispersion des objets archéologiques telles que des pierres taillées portants des inscriptions et des dessins, objets cassés (poterie) etc.
A priori le chef de daïra ignore tout de ce projet. Les Chinois lui ont exhibé, en guise d’autorisation, un simple procès-verbal manuscrit et signé par un représentant de l’APC de Tazmalt, le directeur de l’ANA, le directeur da la ferme pilote Abderrahmane Mira et le chef de projet chinois. Devant la détermination affichée par les habitants d’Allaghen, le chef de daïra ordonne l’arrêt immédiat des travaux en attendant que la situation s’éclaircisse davantage.
Mais d’ores et déjà, les habitants d’Allaghen dénoncent une volonté délibérée de porter atteinte au patrimoine culturel de la région et d’effacer toutes les traces ou ce qui en reste de la culture amazigh. Par un passé très récent, l’APC de Tazmalt a démoli en toute impunité la vieille église de la ville de Tazmalt, un des derniers témoins historiques de la période coloniale, rajoute le matin DZ.
Le site de Tablazt était à l’origine un limes romain qui regorge de pièces archéologiques d’une valeur historique inestimable : pièces de monnaie, poteries tuiles, pierres portant des inscriptions et des dessins, etc.
Au début de l’année 1990, devant l’ampleur de la destruction et du vol de ces pièces, un groupe de jeunes a pris la louable initiative de sauvegarder ce qui reste encore de ce site en entreposant des colonnes et des pierres taillées au niveau de la direction de la ferme pilote Mira Abderrahmane à Allaghen.
La mobilisation est de rigueur et les habitants sont déterminés à faire aboutir leur revendication principale : la préservation de ce site historique
Pour les habitants d’Allaghen, le porte-parole provisoire :
Djamal Arezki
Pour arrêter ce massacre et la destruction de la mémoire collective, les habitants d’Allaghen se sont mobilisés, samedi, pour dénoncer cet acte barbare et exiger l’arrêt immédiat des travaux, rajoute la même source.
Alertés, le chef de daïra de Tazmalt et le chef de brigade de la gendarmerie se sont déplacés sur les lieux et ont pu constater de visu les dégâts irréversibles causés à ce site : destruction d’un mur de pierres taillées, dispersion des objets archéologiques telles que des pierres taillées portants des inscriptions et des dessins, objets cassés (poterie) etc.
A priori le chef de daïra ignore tout de ce projet. Les Chinois lui ont exhibé, en guise d’autorisation, un simple procès-verbal manuscrit et signé par un représentant de l’APC de Tazmalt, le directeur de l’ANA, le directeur da la ferme pilote Abderrahmane Mira et le chef de projet chinois. Devant la détermination affichée par les habitants d’Allaghen, le chef de daïra ordonne l’arrêt immédiat des travaux en attendant que la situation s’éclaircisse davantage.
Mais d’ores et déjà, les habitants d’Allaghen dénoncent une volonté délibérée de porter atteinte au patrimoine culturel de la région et d’effacer toutes les traces ou ce qui en reste de la culture amazigh. Par un passé très récent, l’APC de Tazmalt a démoli en toute impunité la vieille église de la ville de Tazmalt, un des derniers témoins historiques de la période coloniale, rajoute le matin DZ.
Le site de Tablazt était à l’origine un limes romain qui regorge de pièces archéologiques d’une valeur historique inestimable : pièces de monnaie, poteries tuiles, pierres portant des inscriptions et des dessins, etc.
Au début de l’année 1990, devant l’ampleur de la destruction et du vol de ces pièces, un groupe de jeunes a pris la louable initiative de sauvegarder ce qui reste encore de ce site en entreposant des colonnes et des pierres taillées au niveau de la direction de la ferme pilote Mira Abderrahmane à Allaghen.
La mobilisation est de rigueur et les habitants sont déterminés à faire aboutir leur revendication principale : la préservation de ce site historique
Pour les habitants d’Allaghen, le porte-parole provisoire :
Djamal Arezki