Dans une interview accordée à nos confrères de Tout sur l'Algérie, l'homme d'affaire le plus riche en Algérie, livre ses quatre vérités, il explique et dénonce les problèmes et les obstacles dont il est confronté et le blocage de ses investissements, il accuse les décideurs algériens de manque de volonté politique de libérer l'économie algérienne et s'exprime sur la rumeur de pénurie du sucre qui sème la panique dans la société algérienne.
S'exprimant sur la rumeur d'une pénurie du sucre sur le marché algérien, Isaad rebarab explique que Cevital a innondé le marché pour faire barrage à toute tentative de déstabilisation : «nous sommes en train d’inonder le marché. Pour la seule journée du 17 septembre, nous avons livré 5 995 tonnes de sucre alors que les besoins du marché national sont évalués à 3 500 tonnes par jour. Nous avons constaté qu’il n’y a eu aucun problème d’approvisionnement à l’ouest et au centre du pays. À l’est, nous avons enregistré une demande plus importante que d’habitude dans les wilayas qui se trouvent sur les frontières avec la Tunisie et la Libye». Avant d'ajouter «Nous avons été confrontés à la même situation en 2013 avec le printemps arabe en Libye. Nous pensons qu’une partie du sucre livrée sur le marché a traversé les frontières et nous avons aujourd’hui réglé le problème en livrant d’avantage de sucre au niveau de ces régions».
Par ailleur le PDG du plus grand groupe industriel privé en Algérie, a commenté un article paru sur Mondafrique prétendant que Rebrab est orphelin après le départ de l'ex-chef du DRS : «J’ai lu récemment un article indiquant que j’étais déstabilisé par la chute du général Toufik et que j’étais en négociation avec les Chinois pour vendre 49% des parts de Cevital. Pourquoi je vais penser à vendre un fleuron comme Cevital à un étranger ou à des étrangers ? Dans tous les cas, il n’a jamais été question de vendre Cevital. Et si je voudrais le mettre en vente, je le ferais via la Bourse d’Alger car je considère que Cevital est, et restera, un patrimoine national !». Issad Rebrab se demande : «Si j’étais proche du général Toufik, mes projets n’auraient pas été bloqués. Je vous signale que certains de nos projets sont bloqués depuis une dizaine d’années. Ils pensent que nous sommes proches de lui parce que nous avons réussi. Dans leur esprit, on ne peut pas réussir sans être proche du pouvoir.»
L'homme d'affaire revient sur le dérnier discours du premier ministre qui appelait les algériens à travailler : «Je pense qu’il doit commencer par régler le problème des projets qui sont bloqués actuellement et dont il est au courant. La bureaucratie et les blocages ne sont pas au niveau des fonctionnaires mais au plus haut niveau de l’État ! En décembre 2012, Abdelmalek Sellal avait envoyé une commission interministérielle à Béjaïa pour notre projet de trituration de graines oléagineuses. Cette commission dirigée par l’actuel ministre des Travaux publics qui était secrétaire général du ministère de l’Intérieur à l’époque avait donné un avis favorable. Le rapport a été remis au Premier ministre. Pourquoi il n’a pas débloqué ce projet qui devait dégager trois milliards de dollars pour l’Algérie ?»
![Les accusations très graves de Issad Rebrab]( "Les accusations très graves de Issad Rebrab")
Lire l’intégralité de l'entretien ICI
S'exprimant sur la rumeur d'une pénurie du sucre sur le marché algérien, Isaad rebarab explique que Cevital a innondé le marché pour faire barrage à toute tentative de déstabilisation : «nous sommes en train d’inonder le marché. Pour la seule journée du 17 septembre, nous avons livré 5 995 tonnes de sucre alors que les besoins du marché national sont évalués à 3 500 tonnes par jour. Nous avons constaté qu’il n’y a eu aucun problème d’approvisionnement à l’ouest et au centre du pays. À l’est, nous avons enregistré une demande plus importante que d’habitude dans les wilayas qui se trouvent sur les frontières avec la Tunisie et la Libye». Avant d'ajouter «Nous avons été confrontés à la même situation en 2013 avec le printemps arabe en Libye. Nous pensons qu’une partie du sucre livrée sur le marché a traversé les frontières et nous avons aujourd’hui réglé le problème en livrant d’avantage de sucre au niveau de ces régions».
Par ailleur le PDG du plus grand groupe industriel privé en Algérie, a commenté un article paru sur Mondafrique prétendant que Rebrab est orphelin après le départ de l'ex-chef du DRS : «J’ai lu récemment un article indiquant que j’étais déstabilisé par la chute du général Toufik et que j’étais en négociation avec les Chinois pour vendre 49% des parts de Cevital. Pourquoi je vais penser à vendre un fleuron comme Cevital à un étranger ou à des étrangers ? Dans tous les cas, il n’a jamais été question de vendre Cevital. Et si je voudrais le mettre en vente, je le ferais via la Bourse d’Alger car je considère que Cevital est, et restera, un patrimoine national !». Issad Rebrab se demande : «Si j’étais proche du général Toufik, mes projets n’auraient pas été bloqués. Je vous signale que certains de nos projets sont bloqués depuis une dizaine d’années. Ils pensent que nous sommes proches de lui parce que nous avons réussi. Dans leur esprit, on ne peut pas réussir sans être proche du pouvoir.»
L'homme d'affaire revient sur le dérnier discours du premier ministre qui appelait les algériens à travailler : «Je pense qu’il doit commencer par régler le problème des projets qui sont bloqués actuellement et dont il est au courant. La bureaucratie et les blocages ne sont pas au niveau des fonctionnaires mais au plus haut niveau de l’État ! En décembre 2012, Abdelmalek Sellal avait envoyé une commission interministérielle à Béjaïa pour notre projet de trituration de graines oléagineuses. Cette commission dirigée par l’actuel ministre des Travaux publics qui était secrétaire général du ministère de l’Intérieur à l’époque avait donné un avis favorable. Le rapport a été remis au Premier ministre. Pourquoi il n’a pas débloqué ce projet qui devait dégager trois milliards de dollars pour l’Algérie ?»
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