Plusieurs centaines de personnes sont sorties hier dans la rue à Amizour pour dénoncer le lâche et ignoble acte terroriste ayant coûté la vie à un jeune chasseur de 38 ans et blessant grièvement par balle au bras et à la jambe son compagnon dans la nuit du dimanche 13 septembre sur les hauteurs de Merdj Ouamane à une quinzaine de kilomètres à l’est du chef-lieu de la wilaya de Béjaïa, répondant à l’appel du comité local de suivi pour la justice et la vérité, a rapporté le soir d'Algérie.
A travers cette manifestation, ses initiateurs entendent dénoncer le terrorisme et protester contre l'insécurité qui règne dans la région. Les manifestants ont brandi des pancartes réclamant «un statut de victime du terrorisme aux deux victimes, une pension de victime du terrorisme à la famille du défunt Hakim Bitout et une prise en charge totale de sa veuve et de ses trois enfants en bas âge ainsi qu’une prise en charge totale pour les soins du blessé Rachid Djebbari, avec octroi d'une pension d'invalidité».
Tout au long du parcours de la marche sur près de trois kilomètres, les manifestants ont repris des mots d’ordre réclamant la vérité : démasquer et arrêter les auteurs de cet odieux crime, et les traduire devant la justice. Les marcheurs se sont ensuite dispersés dans le calme au niveau de la gare routière d’Amizour.
Il convient de signaler qu’une délégation conduite par le wali de Béjaïa s’est rendue dimanche dernier au domicile du défunt tout en rendant visite à l’hôpital à son compagnon, grièvement blessé.
En présence des responsables militaires de la wilaya, le wali de Béjaïa s’est engagé à aider la veuve et les trois enfants en bas âge du défunt. La première autorité de la wilaya a instruit le chef de la daïra d’Amizour d’attribuer un logement à la famille du défunt vivant dans une totale précarité.
Par ailleurs, d’après les premiers éléments de l’enquête, douze douilles de kalachnikov du groupe terroriste, auteur de l’ignoble assassinat, ont été récupérées par les services de sécurité qui les ont transmises pour une analyse balistique à Alger, rapporte une source sécuritaire.
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A travers cette manifestation, ses initiateurs entendent dénoncer le terrorisme et protester contre l'insécurité qui règne dans la région. Les manifestants ont brandi des pancartes réclamant «un statut de victime du terrorisme aux deux victimes, une pension de victime du terrorisme à la famille du défunt Hakim Bitout et une prise en charge totale de sa veuve et de ses trois enfants en bas âge ainsi qu’une prise en charge totale pour les soins du blessé Rachid Djebbari, avec octroi d'une pension d'invalidité».
Tout au long du parcours de la marche sur près de trois kilomètres, les manifestants ont repris des mots d’ordre réclamant la vérité : démasquer et arrêter les auteurs de cet odieux crime, et les traduire devant la justice. Les marcheurs se sont ensuite dispersés dans le calme au niveau de la gare routière d’Amizour.
Il convient de signaler qu’une délégation conduite par le wali de Béjaïa s’est rendue dimanche dernier au domicile du défunt tout en rendant visite à l’hôpital à son compagnon, grièvement blessé.
En présence des responsables militaires de la wilaya, le wali de Béjaïa s’est engagé à aider la veuve et les trois enfants en bas âge du défunt. La première autorité de la wilaya a instruit le chef de la daïra d’Amizour d’attribuer un logement à la famille du défunt vivant dans une totale précarité.
Par ailleurs, d’après les premiers éléments de l’enquête, douze douilles de kalachnikov du groupe terroriste, auteur de l’ignoble assassinat, ont été récupérées par les services de sécurité qui les ont transmises pour une analyse balistique à Alger, rapporte une source sécuritaire.
Avec Le soir d'Algérie