Kidnappé? Fugué? Mort ou encore en vie? Ce sont les questions que ne cessent certainement pas de se poser les familles des disparus, sortis sans avoir aucune nouvelle d'eux depuis des mois ou pire, des années. Partis un jour sans jamais les revoir. Quant aux efforts munis pour les retrouver, sont malheureusement allés en vain.
Affichés un peu partout dans les coins de la ville, la curiosité nous a poussé à chercher encore plus pour vous faire partager les histoires des victimes que ce fléau a gravement abîmé la société.
Le jeune B. Omar, qui est dans les trentaines et issu de la commune de M'chedallah (Bouira), est sorti de chez lui depuis le mois de juillet l'an 2013 sans jamais remettre le pied. Aucune personne n'a eu de ses nouvelles, sa disparition reste depuis, un mystère laissant du chagrin et beaucoup d'interrogations dans son entourage. Ses proches, s'accrochant avec le peu d'espoir dont ils disposent, tentent toujours de le retrouver avec tous les moyens, y comprit via les réseaux sociaux.
B. Lamouri, un enfant d'Ain Bessam (Bouira), il à peine âgé de 13 ans. Il demeure toujours introuvable depuis quelques mois. Sa tragique disparition, quant a commencé le 30 avril 2016. La victime en question est allé faire ses cours de soutien dans une école privée, spécialisées en langues étrangères au centre-ville de sa localité, il n'a rien donné depuis. Sa disparition est devenue une affaire de tous les habitants de la région. Des marches ont été organisées en solidarité avec sa famille et pour but de presser les autorités à ouvrir une enquête sérieuse pour le retrouver,a ainsi que de vastes compagnes de recherche ont été lancées par la population de cette localité et par les services de sécurité mais, hélas, aucune trace ni aucun signe de vie n'ont été retrouvés jusque-là. L'enquête cependant reste toujours ouverte.
Maintenant, et depuis quelques jours seulement, c'est la petite Nihal qui a mystérieusement disparue dans le village de Ouacif, à une cinquantaine de kilomètre du chef-lieu de la wilaya de Tizi Ouzou. En signe de solidarité, les réseaux sociaux ont assurée une large diffusion de ses coordonnées, dans l'espoir de la retrouver saine et sauve tout en pressant sur les autorités pour ne pas que son enquête n'empreinte la piste obscure.
La liste est encore longue. Dans d'autres cas, c'était des rendement de compte, ou des demandes de rançons qui étaient avancés par les ravisseurs des victimes. Mais maintenant : à qui le tour? Quand est-ce que cesse ce phénomène qui prend nos enfants? Inadaptation au climat social des services de sécurité, ou bien un manque à la sécurité tout court. Quoi qu'il en soit, vigilance doit être adoptée, et que des mesures sérieuses soient prises pour éviter le pire à l'avenir.