Selon des vidéos diffusées sur internet, des rebelles syriens auraient égorgé un enfant d'une dizaine d'années dans la ville d'Alep, au motif qu'il serait un combattant palestinien pro-gouvernement.
Dans une vidéo mise en ligne dans la journée du 19 juillet, cinq hommes peuvent être observés en train de poser à l'arrière d'un pick-up rouge, aux côtés d'un enfant d'environ 10 ans, visiblement effrayé et dont une main est ensanglantée.
L'un des adultes, qui saisit le garçon par les cheveux dans cette vidéo, affirme que celui-ci est un combattant de Liwa al-Quds (La Brigade de Jérusalem), une milice palestinienne soutenant le gouvernement syrien. Le même homme apparaît dans une autre vidéo diffusée dans la journée, où on le voit décapiter l'enfant à l'arrière du pick-up, alors que celui-ci est allongé sur le ventre.
D'après le site pro-rebelles Enab Baladi cité par la BBC, l'enfant aurait été capturé à Handarat, dans le nord de la ville syrienne d'Alep, par les combattants d'un groupe insurgé appelé Mouvement Nour al-Din al-Zinki (ou Harakat Nour al-Din al-Zenki). La zone, qui abrite un camp non-officiel de réfugiés palestiniens du nom d'Ein El Tal, a été le théâtre d'intenses combats entre les forces pro-gouvernementales et les rebelles le 19 juillet.
Le site a également rapporté les propos publiés sur Facebook par Yasser Ibrahim Youssef, un membre du bureau politique du Mouvement Nour al-Din al-Zinki, assurant qu'une commission de justice indépendante avait été chargée d'enquêter sur cet événement sinistre.
Un groupe rebelle financé par la coalition internationale menée par les Etats-Unis
Le groupe rebelle est, déjà, dans le collimateur des ONG de défense des droits de l'Homme. Début juillet, un rapport d'Amnesty International avait fait état d'un certain nombre d'exactions commises par le Mouvement Nour al-Din al-Zinki, parmi lesquelles des actes de torture.
Dans le cadre de sa lutte contre le gouvernement syrien, la faction antigouvernementale a reçu une aide financière et militaire de la coalition internationale menée par les Etats-Unis. Le groupe avait notamment reçu des missiles anti-chars américains.
En réaction à la diffusion de ces vidéos choquantes, le département d'Etat américain, l'équivalent du ministère des Affaires étrangères en France, a annoncé qu'il reconsidérerait son aide à cette faction rebelle syrienne s'il était confirmé qu'elle avait bel et bien décapité cet enfant.
(RT)
Dans une vidéo mise en ligne dans la journée du 19 juillet, cinq hommes peuvent être observés en train de poser à l'arrière d'un pick-up rouge, aux côtés d'un enfant d'environ 10 ans, visiblement effrayé et dont une main est ensanglantée.
L'un des adultes, qui saisit le garçon par les cheveux dans cette vidéo, affirme que celui-ci est un combattant de Liwa al-Quds (La Brigade de Jérusalem), une milice palestinienne soutenant le gouvernement syrien. Le même homme apparaît dans une autre vidéo diffusée dans la journée, où on le voit décapiter l'enfant à l'arrière du pick-up, alors que celui-ci est allongé sur le ventre.
D'après le site pro-rebelles Enab Baladi cité par la BBC, l'enfant aurait été capturé à Handarat, dans le nord de la ville syrienne d'Alep, par les combattants d'un groupe insurgé appelé Mouvement Nour al-Din al-Zinki (ou Harakat Nour al-Din al-Zenki). La zone, qui abrite un camp non-officiel de réfugiés palestiniens du nom d'Ein El Tal, a été le théâtre d'intenses combats entre les forces pro-gouvernementales et les rebelles le 19 juillet.
Le site a également rapporté les propos publiés sur Facebook par Yasser Ibrahim Youssef, un membre du bureau politique du Mouvement Nour al-Din al-Zinki, assurant qu'une commission de justice indépendante avait été chargée d'enquêter sur cet événement sinistre.
Un groupe rebelle financé par la coalition internationale menée par les Etats-Unis
Le groupe rebelle est, déjà, dans le collimateur des ONG de défense des droits de l'Homme. Début juillet, un rapport d'Amnesty International avait fait état d'un certain nombre d'exactions commises par le Mouvement Nour al-Din al-Zinki, parmi lesquelles des actes de torture.
Dans le cadre de sa lutte contre le gouvernement syrien, la faction antigouvernementale a reçu une aide financière et militaire de la coalition internationale menée par les Etats-Unis. Le groupe avait notamment reçu des missiles anti-chars américains.
En réaction à la diffusion de ces vidéos choquantes, le département d'Etat américain, l'équivalent du ministère des Affaires étrangères en France, a annoncé qu'il reconsidérerait son aide à cette faction rebelle syrienne s'il était confirmé qu'elle avait bel et bien décapité cet enfant.
(RT)