Le 14 juin 2001, l'Aârouch appelaient à une marche pacifique afin de remettre au pouvoir une plate forme de revendications dite d'El-Kseur. Ali Benflis à l’époque était premier ministre du premier mandat du président Abdelaziz Bouteflika.
C'est en effet plus de deux millions de citoyens Kabyles Algériens qui ont répondu à cet appel, se mobilisant pour envahir les rues de la capitale Alger, dans le but d'un changement radical et d'une vie meilleure, dans une Algérie où jamais auparavant les atteintes aux libertés n'avaient été aussi flagrantes.
"Le jugement par les tribunaux civils des corps de sécurité et des fonctionnaires de l'administration publique, responsables aux yeux des organisateurs de cette marche de multiples crimes.
L'adoption de Tamazight langue nationale et officielle sans aucune condition.
La consécration d’un état garantissant tous les droits socio-économiques et toutes les libertés démocratiques."
La lutte contre les politiques de sous-développement, de paupérisation et de clochardisation du peuple algérien.
Dès les premières heures, des milliers de policiers et gendarmes bloquaient les rues vers la capitale, sous cette contrainte les manifestants étaient obligés de continuer à pieds, quand beaucoup d’autres n’ont pu atteindre leur destination finale.
Sur place, à Alger, le rassemblement était grandiose. Malheureusement, le pouvoir ce jour là avait recourt à des méthodes machiavéliques. Des agents déguisés ; policiers en civiles et des voyous avec des armes blanches chargés de saccager les magasins et attaquer et agressé les manifestants. Dès lors, de véritables émeutes ont eu lieu, La télévisons étatique sur les ordres du pouvoir à fait dans la désinformation et la manipulation de l’opinion publique en accusant les manifestants kabyles de tous les dégâts. Ali Benflis, aujourd'hui chantre de la démocratie et de toutes les libertés, fait son apparition historique, celle qui changea le cours du combat démocratique en Algérie et consacre l’Etat policier !
Il prit alors la décision d’interdire toute manifestation dans le territoire d’Alger, traitant les manifestants de terroristes et les Baltajia (voyous) à la solde de forces occultes, de héros !
Quelques jours après ces tragiques événements, le président Bouteflika se rendit à Tizi Ouzou, une visite que la région sous un état de choc refusait et prenait comme provocation.
La marginalisation et la diabolisation dont étaient victime les kabyles depuis 1962 et le mépris et la répression. La politique d’isolement dont ils étaient cible, ne pouvaient pas rester sans conséquences. Les Kabyles ont perdu le peu d’espoir qui restait de voire profiler un semblant de changement à l'horizon. L'Algérie pour eux avait perdu une occasion en or de voir un changement s'opérer au sein même du pouvoir, d'avancer et instaurer un état de droit.
Comme conséquence première, ce 14 juin 2001 avait vu naître une tendance séparatiste représenté par un mouvement pour l’autodétermination kabyle (MAK). Mouvement de désespoir, syndrome de ce pouvoir .Aujourd’hui il a prit de l’ampleur en Kabylie qui a décidé depuis de rompre avec ce pouvoir et le reste des régions complices par leur silence et indifférence pour certains. D’autres gardent encore espoir. Ils croient encore à un Etat unitaire malgré les déceptions. Ils sont majoritaires ou pas difficile à déterminé.
Aujourd'hui, quinze ans après, les douleurs sont encore vives et le premier ministre de l'époque, Ali Benflis ne s'est toujours pas exprimé sur ces événements et les décisions prises à cette époque-là. Pour l'Histoire ainsi que pour les centaines de victimes de ce 14 juin, cela reste un courage politique que ne semble pas détenir cet ancien commis de l'état, aujourd'hui avant-gardistes dit-il des soit disant libertés ! Le rapport de la commission d’enquête désigné à l’époque à disparu.et les responsables restent impunis.
Contribution de Kamela Haddoum
C'est en effet plus de deux millions de citoyens Kabyles Algériens qui ont répondu à cet appel, se mobilisant pour envahir les rues de la capitale Alger, dans le but d'un changement radical et d'une vie meilleure, dans une Algérie où jamais auparavant les atteintes aux libertés n'avaient été aussi flagrantes.
Que contient cette plate forme d'El-Kseur ?
Ce document avait été élaboré le 11 juin 2001 par les délégués des wilayas Tizi Ouzou, Bouira, Boumerdès, Bejaia, Alger, Sétif, Bourdj Bouariridj, ainsi que le Comité de collectif des universités d'Alger afin qu'il soit déposé à la présidence de la république à l'issue de la manifestation de ce 14 juin 2001.Composée de quinze revendications "non négociables" dont :
"Le jugement par les tribunaux civils des corps de sécurité et des fonctionnaires de l'administration publique, responsables aux yeux des organisateurs de cette marche de multiples crimes.
L'adoption de Tamazight langue nationale et officielle sans aucune condition.
La consécration d’un état garantissant tous les droits socio-économiques et toutes les libertés démocratiques."
La lutte contre les politiques de sous-développement, de paupérisation et de clochardisation du peuple algérien.
Une marche noire !
Les responsables des Aârouch avaient demandé une autorisation pour cette marche, mais la réponse du pouvoir fut négative ; Chose qui n’avait pas dissuadé des milliers de citoyens déterminés et convaincus par la justesse de leur cause et leurs droits. Ce jour-là, le gouvernement avait fait une démonstration de force sans précédent.Dès les premières heures, des milliers de policiers et gendarmes bloquaient les rues vers la capitale, sous cette contrainte les manifestants étaient obligés de continuer à pieds, quand beaucoup d’autres n’ont pu atteindre leur destination finale.
Sur place, à Alger, le rassemblement était grandiose. Malheureusement, le pouvoir ce jour là avait recourt à des méthodes machiavéliques. Des agents déguisés ; policiers en civiles et des voyous avec des armes blanches chargés de saccager les magasins et attaquer et agressé les manifestants. Dès lors, de véritables émeutes ont eu lieu, La télévisons étatique sur les ordres du pouvoir à fait dans la désinformation et la manipulation de l’opinion publique en accusant les manifestants kabyles de tous les dégâts. Ali Benflis, aujourd'hui chantre de la démocratie et de toutes les libertés, fait son apparition historique, celle qui changea le cours du combat démocratique en Algérie et consacre l’Etat policier !
Il prit alors la décision d’interdire toute manifestation dans le territoire d’Alger, traitant les manifestants de terroristes et les Baltajia (voyous) à la solde de forces occultes, de héros !
La Kabylie pleure ses enfants
Le bilan fut lourd, 126 morts, des centaines d’handicapés à vie et de milliers de blessés. La Kabylie sombre dans le deuil, dans l’indifférence totale du reste du pays. La Kabylie a pleuré ses enfants les victimes du combat démocratique, de la liberté et de la dignité. Ce jour la, La Kabylie s’est révolté pour tout un pays, mais a payé seule. Contre la dictature du pouvoir, la corruption, la répression, les revendications étaient politiques, sociales et économiques.Quelques jours après ces tragiques événements, le président Bouteflika se rendit à Tizi Ouzou, une visite que la région sous un état de choc refusait et prenait comme provocation.
La marginalisation et la diabolisation dont étaient victime les kabyles depuis 1962 et le mépris et la répression. La politique d’isolement dont ils étaient cible, ne pouvaient pas rester sans conséquences. Les Kabyles ont perdu le peu d’espoir qui restait de voire profiler un semblant de changement à l'horizon. L'Algérie pour eux avait perdu une occasion en or de voir un changement s'opérer au sein même du pouvoir, d'avancer et instaurer un état de droit.
Comme conséquence première, ce 14 juin 2001 avait vu naître une tendance séparatiste représenté par un mouvement pour l’autodétermination kabyle (MAK). Mouvement de désespoir, syndrome de ce pouvoir .Aujourd’hui il a prit de l’ampleur en Kabylie qui a décidé depuis de rompre avec ce pouvoir et le reste des régions complices par leur silence et indifférence pour certains. D’autres gardent encore espoir. Ils croient encore à un Etat unitaire malgré les déceptions. Ils sont majoritaires ou pas difficile à déterminé.
Aujourd'hui, quinze ans après, les douleurs sont encore vives et le premier ministre de l'époque, Ali Benflis ne s'est toujours pas exprimé sur ces événements et les décisions prises à cette époque-là. Pour l'Histoire ainsi que pour les centaines de victimes de ce 14 juin, cela reste un courage politique que ne semble pas détenir cet ancien commis de l'état, aujourd'hui avant-gardistes dit-il des soit disant libertés ! Le rapport de la commission d’enquête désigné à l’époque à disparu.et les responsables restent impunis.
Contribution de Kamela Haddoum