Issad Rebrab, s'est exprimé dans une interview accordée au quotidien français Le Monde, sur l'affaire du rachat du groupe de presse El Khabar et l'«acharnement» du pouvoir et ses relais.
Selon le PDG du plus grand groupe privé algérien «Dans moins de cinq ans, il y aura 10 millions de nouveaux demandeurs d’emploi. En 2025, l’Algérie comptera 50 millions d’habitants. Nous allons consommer de plus en plus d’électricité, près de 5 % de plus par an de gaz et de carburant. Nous ne pourrons plus exporter ce que nous vendons aujourd’hui. Il est temps de diversifier notre économie.
Nous pourrions devenir exportateurs dans quasiment tous les domaines. Notre groupe en a fait la démonstration dans plusieurs secteurs, par exemple dans le verre plat, Cevital exporte 80 % de ses capacités de production, le reste couvre l’intégralité des besoins nationaux. C’est aussi le cas de l’agroalimentaire, du sucre blanc, des huiles végétales, des margarines… Nous sommes en train de nous tourner vers l’exportation dans les fenêtres double vitrage, l’électroménager, et nous comptons le faire dans le ciment et d’autres domaines. L’Algérie a un grand potentiel, des avantages comparatifs. Nous avons tout pour devenir un pays développé pour peu qu’on libère les initiatives et le foncier industriel.»
Issad Rebrab plaide pour la démocratie et la liberté, notamment celle d'entreprendre «Nous n’arrivons pas à nous expliquer cette situation. Nous avons respecté scrupuleusement les lois et la réglementation algériennes concernant cette acquisition. L’acte a été approuvé, non seulement par nos juristes, mais aussi par le notaire qui a enregistré la vente : s’il y avait eu un problème juridique, il n’aurait pas pu réaliser l’acte, encore moins le publier. Du point de vue du droit, nous sommes sereins. Si la justice est réellement appliquée, nous n’avons aucun problème. Si elle est instrumentalisée, c’est une autre affaire… Pour ce que j’en comprends, on veut en réalité limiter la liberté d’expression, la liberté de la presse, comme on a aussi limité la liberté d’entreprendre.»
Sur ses déclarations accusant le pouvoir d'antikabylisme, Issad Rebrab fait machine arrière, «Ce n’est pas tout à fait cela. D’ailleurs, le directeur de cabinet de la présidence de la République est un Kabyle. Et dans le domaine économique, il y a des Kabyles, tel que le président du Forum des chefs d’entreprises, qui sont dans le sérail. Ce n’est pas un problème de régionalisme, c’est plutôt une affaire de soumission : le pouvoir n’aime pas et ne supporte pas les hommes indépendants et libres.»
Nous pourrions devenir exportateurs dans quasiment tous les domaines. Notre groupe en a fait la démonstration dans plusieurs secteurs, par exemple dans le verre plat, Cevital exporte 80 % de ses capacités de production, le reste couvre l’intégralité des besoins nationaux. C’est aussi le cas de l’agroalimentaire, du sucre blanc, des huiles végétales, des margarines… Nous sommes en train de nous tourner vers l’exportation dans les fenêtres double vitrage, l’électroménager, et nous comptons le faire dans le ciment et d’autres domaines. L’Algérie a un grand potentiel, des avantages comparatifs. Nous avons tout pour devenir un pays développé pour peu qu’on libère les initiatives et le foncier industriel.»
Issad Rebrab plaide pour la démocratie et la liberté, notamment celle d'entreprendre «Nous n’arrivons pas à nous expliquer cette situation. Nous avons respecté scrupuleusement les lois et la réglementation algériennes concernant cette acquisition. L’acte a été approuvé, non seulement par nos juristes, mais aussi par le notaire qui a enregistré la vente : s’il y avait eu un problème juridique, il n’aurait pas pu réaliser l’acte, encore moins le publier. Du point de vue du droit, nous sommes sereins. Si la justice est réellement appliquée, nous n’avons aucun problème. Si elle est instrumentalisée, c’est une autre affaire… Pour ce que j’en comprends, on veut en réalité limiter la liberté d’expression, la liberté de la presse, comme on a aussi limité la liberté d’entreprendre.»
Sur ses déclarations accusant le pouvoir d'antikabylisme, Issad Rebrab fait machine arrière, «Ce n’est pas tout à fait cela. D’ailleurs, le directeur de cabinet de la présidence de la République est un Kabyle. Et dans le domaine économique, il y a des Kabyles, tel que le président du Forum des chefs d’entreprises, qui sont dans le sérail. Ce n’est pas un problème de régionalisme, c’est plutôt une affaire de soumission : le pouvoir n’aime pas et ne supporte pas les hommes indépendants et libres.»