Hier c’était le 20 Avril. La Kabylie a commémoré hier - et elle commémore toujours pendant cette semaine - le 36ème anniversaire du printemps berbère. Ce n’est pas une journée de fête mais plutôt de commémoration. De rappel de la première marche dans l'histoire de l’Algérie indépendante, pour rendre hommage au combat des 24 détenus d’Avril 80 et tout les militants de la démocratie et de la cause amazighe. Aussi pour rendre hommage aux 126 martyrs du printemps noir, aux blessées, aux détenus et à leurs familles.
Que disent les politiciens algériens de cette date ? Kabylie News vous rapporte ce que quelques uns ont dit et exprimé à propos de cet événement sur leurs pages facebook.
Rachid Nekkaz, candidat aux présidentielles 2014 : « Rachid Nekkaz tient à saluer les Algériens qui nous ont donné une leçon de démocratie et de respect des libertés à l'occasion de la commémoration du printemps berbère du 20 avril 1980 qui a fait 32 victimes, Rabi irhamhoum. »
Chafaa Bouaiche, député et cadre du FFS : « Un hirondelle ne fait pas le printemps. Se souvenir de Tamazight chaque 20 avril pour l'oublier pendant 364 jours s'appelle semer du vent. Les militants, eux, ne prennent pas de vacances. »
Ali Benouari, candidat aux présidentielles 2014 : Il commente un article paru sur Siwel intitulé « Divorce consommé entre la Kabylie et l’Algérie après la marche de la diaspora » : « Et voilà un échantillon de ces forces centrifuges qui menacent l'intégrité du territoire. Des forces à l'œuvre depuis longtemps, qui se déchaîneront au fur et à mesure de l'appauvrissement du pays. Un pays qui n'est pas aussi solide qu'on nous a toujours fait croire. Il est au contraire d'une très grande fragilité car il n'a jamais existé en tant qu'Etat, dirigé par des citoyens libres. Ni avant ni après l'indépendance. La seule garantie de sa survie est la reconnaissance de sa diversité et le partage de valeurs de liberté et de démocratie. Le MAK n'est pas né par hasard...»
Djamel Ben Abdessalam, président de Front de l’Algérie Nouvelle : Il partage une photo de Ferhat Mehenni qu’il qualifie de « stupide » et de « harki » qui a « fait mal à sa personne, à son père martyr, à sa famille, à son village révolutionnaire, à toute la Kabylie et tout son apport national et à l’Algérie entière »
Naima Salhi, présidente du PEP : Et dans un texte qu’elle a intitulé « On est tous la Kabylie », après avoir rendu hommage à Massinissa elle s’interroge « Pourquoi Said Saadi et Ferhat Mehenni appellent cette région d’Algérie La Kabylie or que les capitales des amazighs étaient loin de la Kabylie. Et je veux dire Béjaia capitale de Hamad Ben Belkin Ben Ziri (les Hammadides), après qu’elle était à Lmaadhed à Msila. Donc les capitales des amazighs étaient à Constantine, à Tiaret, à Tlemcen, Msila, Béjaia et Alger ? » Et elle ajoute que « Dire que la région de la Kabylie existe, comme le prétendent Saidi et Mehenni dans une région donnée c’est une insulte à nous les amazighs (les autres algériens qui n’habitent pas en Kabylie, ndlr) et c’est minimiser notre histoire.
Pour Abderzak Mokeri, président du MSP, Abdellah Djabellah, président du Front de la Justice et du Développement, Amar Ghoul président de TAJ et d’autres, et jusqu’à ce moment ou nous publions ces lignes, cette date est un non-événement ou un événement qui ne nécessite même pas un tweet de 140 signes.
Par Madjid Serrah
Que disent les politiciens algériens de cette date ? Kabylie News vous rapporte ce que quelques uns ont dit et exprimé à propos de cet événement sur leurs pages facebook.
Rachid Nekkaz, candidat aux présidentielles 2014 : « Rachid Nekkaz tient à saluer les Algériens qui nous ont donné une leçon de démocratie et de respect des libertés à l'occasion de la commémoration du printemps berbère du 20 avril 1980 qui a fait 32 victimes, Rabi irhamhoum. »
Chafaa Bouaiche, député et cadre du FFS : « Un hirondelle ne fait pas le printemps. Se souvenir de Tamazight chaque 20 avril pour l'oublier pendant 364 jours s'appelle semer du vent. Les militants, eux, ne prennent pas de vacances. »
Ali Benouari, candidat aux présidentielles 2014 : Il commente un article paru sur Siwel intitulé « Divorce consommé entre la Kabylie et l’Algérie après la marche de la diaspora » : « Et voilà un échantillon de ces forces centrifuges qui menacent l'intégrité du territoire. Des forces à l'œuvre depuis longtemps, qui se déchaîneront au fur et à mesure de l'appauvrissement du pays. Un pays qui n'est pas aussi solide qu'on nous a toujours fait croire. Il est au contraire d'une très grande fragilité car il n'a jamais existé en tant qu'Etat, dirigé par des citoyens libres. Ni avant ni après l'indépendance. La seule garantie de sa survie est la reconnaissance de sa diversité et le partage de valeurs de liberté et de démocratie. Le MAK n'est pas né par hasard...»
Djamel Ben Abdessalam, président de Front de l’Algérie Nouvelle : Il partage une photo de Ferhat Mehenni qu’il qualifie de « stupide » et de « harki » qui a « fait mal à sa personne, à son père martyr, à sa famille, à son village révolutionnaire, à toute la Kabylie et tout son apport national et à l’Algérie entière »
Naima Salhi, présidente du PEP : Et dans un texte qu’elle a intitulé « On est tous la Kabylie », après avoir rendu hommage à Massinissa elle s’interroge « Pourquoi Said Saadi et Ferhat Mehenni appellent cette région d’Algérie La Kabylie or que les capitales des amazighs étaient loin de la Kabylie. Et je veux dire Béjaia capitale de Hamad Ben Belkin Ben Ziri (les Hammadides), après qu’elle était à Lmaadhed à Msila. Donc les capitales des amazighs étaient à Constantine, à Tiaret, à Tlemcen, Msila, Béjaia et Alger ? » Et elle ajoute que « Dire que la région de la Kabylie existe, comme le prétendent Saidi et Mehenni dans une région donnée c’est une insulte à nous les amazighs (les autres algériens qui n’habitent pas en Kabylie, ndlr) et c’est minimiser notre histoire.
Pour Abderzak Mokeri, président du MSP, Abdellah Djabellah, président du Front de la Justice et du Développement, Amar Ghoul président de TAJ et d’autres, et jusqu’à ce moment ou nous publions ces lignes, cette date est un non-événement ou un événement qui ne nécessite même pas un tweet de 140 signes.
Par Madjid Serrah