Echaudés par plus d'une dépense, les ménages affichent de moins en moins d'engouement quant au sacrifice de l'Aïd El Adha, cette fête religieuse aux mille et une senteurs perdues.
A quelques jours de l'Aïd El Adha, les chefs de famille continuent de prospecter les souks et les points de vente, à la recherche d'un mouton au prix raisonnable, pour la circonstance, comme ils ont l'habitude de faire jusque-là. Il est vrai que, bon an mal an, les prix ont de tous temps évolué, mais jamais autant que cette année. L'agneau le moins cher coûte entre 32.000 et 35.000 dinars.
Le prix d'un mouton moyen varie entre 50.000 et 60.000 allant jusqu'à 100.000 dinars. Les éleveurs et les revendeurs justifient cette hausse fulgurante par la cherté de la vie en général et de celle des aliments du bétail en particulier. Dans ce contexte, des maquignons approchés, eux-mêmes, ont confirmé la cherté du cheptel cette année. Aussi, ils expliquent que la disponibilité des moyens de transport fait que jusqu'à 70% des moutons proposés à la vente à l'occasion de l'Aïd El-Adha sont ramenés du nord du pays Annaba notamment, se répercute directement sur les prix. Ajoutons dans le même sillage que les intermédiaires qui procèdent, peu avant la fête de l'Aïd El-Adha, à l'achat des cheptels pour les placer dans des garages et des hangars dans la ville, «influent» aussi sur le prix des bêtes et le font grimper. L'on affirme que les intermédiaires ne négocient même pas le prix des bêtes, les embarquent le plus rapidement possible, convaincus que tout sera vendu et que la marge bénéficiaire est assurée.
A l’image des combats de coqs en Asie, l’Algérie se distingue dans ce genre de traditions par ses combats de… moutons ! Dans certaines régions rurales, les habitants disent que c’est une pratique aussi vieille que le monde. Peut-être, mais ces dernières années, force est de constater qu’elle s’est répandue dans tout le pays et se développe maintenant aux abords des grandes villes. Dans les banlieues d’Alger, Oran, Batna ou Djelfa, les combats de moutons sont désormais très fréquents, et il ne s’agit pas que d’une distraction. En jeu ? Souvent de grosses sommes d’argent qui proviennent des paris faits au moment des combats. Pour certains propriétaires, cela peut être un vrai business et une source de revenus non négligeable. Il n’est pas rare que certaines mises atteignent plusieurs dizaines de milliers de dinars, voire parfois quelques centaines de milliers lors de certains combats. Quant aux bêtes concernées, si une poignée de privilégiées bien bâties acquièrent le statut de star grâce à leurs victoires, les autres sont la plupart du temps délaissées après les combats. Cette pratique, qu’elle relève d’une tradition ou de la simple cupidité, ne fait bien sûr l’objet d’aucune réglementation et est totalement illégale. Les pouvoirs publics n’ont pas eu l’air de s’en préoccuper beaucoup jusque-là.
A quelques jours de l'Aïd El Adha, les chefs de famille continuent de prospecter les souks et les points de vente, à la recherche d'un mouton au prix raisonnable, pour la circonstance, comme ils ont l'habitude de faire jusque-là. Il est vrai que, bon an mal an, les prix ont de tous temps évolué, mais jamais autant que cette année. L'agneau le moins cher coûte entre 32.000 et 35.000 dinars.
Le prix d'un mouton moyen varie entre 50.000 et 60.000 allant jusqu'à 100.000 dinars. Les éleveurs et les revendeurs justifient cette hausse fulgurante par la cherté de la vie en général et de celle des aliments du bétail en particulier. Dans ce contexte, des maquignons approchés, eux-mêmes, ont confirmé la cherté du cheptel cette année. Aussi, ils expliquent que la disponibilité des moyens de transport fait que jusqu'à 70% des moutons proposés à la vente à l'occasion de l'Aïd El-Adha sont ramenés du nord du pays Annaba notamment, se répercute directement sur les prix. Ajoutons dans le même sillage que les intermédiaires qui procèdent, peu avant la fête de l'Aïd El-Adha, à l'achat des cheptels pour les placer dans des garages et des hangars dans la ville, «influent» aussi sur le prix des bêtes et le font grimper. L'on affirme que les intermédiaires ne négocient même pas le prix des bêtes, les embarquent le plus rapidement possible, convaincus que tout sera vendu et que la marge bénéficiaire est assurée.
A l’image des combats de coqs en Asie, l’Algérie se distingue dans ce genre de traditions par ses combats de… moutons ! Dans certaines régions rurales, les habitants disent que c’est une pratique aussi vieille que le monde. Peut-être, mais ces dernières années, force est de constater qu’elle s’est répandue dans tout le pays et se développe maintenant aux abords des grandes villes. Dans les banlieues d’Alger, Oran, Batna ou Djelfa, les combats de moutons sont désormais très fréquents, et il ne s’agit pas que d’une distraction. En jeu ? Souvent de grosses sommes d’argent qui proviennent des paris faits au moment des combats. Pour certains propriétaires, cela peut être un vrai business et une source de revenus non négligeable. Il n’est pas rare que certaines mises atteignent plusieurs dizaines de milliers de dinars, voire parfois quelques centaines de milliers lors de certains combats. Quant aux bêtes concernées, si une poignée de privilégiées bien bâties acquièrent le statut de star grâce à leurs victoires, les autres sont la plupart du temps délaissées après les combats. Cette pratique, qu’elle relève d’une tradition ou de la simple cupidité, ne fait bien sûr l’objet d’aucune réglementation et est totalement illégale. Les pouvoirs publics n’ont pas eu l’air de s’en préoccuper beaucoup jusque-là.