Une conférence qui devait être animée par deux cadres du Mouvement pour l'Autodétermination de la Kabylie (MAK), revendiquant un referendum sur «l’indépendance de la Kabylie», était empêchée à l'université de Bouira, créant ainsi un climat tendu dans l’enceinte universitaire.
En effet, à la veille du 20 avril, date clé de la revendication berbériste et anniversaire de deux mouvements citoyens pacifiques en Kabylie, réprimés dans le sang par le pouvoir algérien, cette décision d'interdire des conférences ravive le sentiment d'injustice et rappelle l'interdiction de la conférence de Mouloud Maameri à l'université de Tizi Ouzou en 1980.
Le pouvoir ayant officialisé Tamazight dans la nouvelle constitution, risque de se retrouver face à une équation difficile à résoudre, devant un mouvement qui est passé de la revendication autonomiste et un statut spécifique pour la Kabylie au séparatisme pure et simple, en changeant sa dénomination de l'Autonomie à l'Autodétermination.
En effet, à la veille du 20 avril, date clé de la revendication berbériste et anniversaire de deux mouvements citoyens pacifiques en Kabylie, réprimés dans le sang par le pouvoir algérien, cette décision d'interdire des conférences ravive le sentiment d'injustice et rappelle l'interdiction de la conférence de Mouloud Maameri à l'université de Tizi Ouzou en 1980.
Le pouvoir ayant officialisé Tamazight dans la nouvelle constitution, risque de se retrouver face à une équation difficile à résoudre, devant un mouvement qui est passé de la revendication autonomiste et un statut spécifique pour la Kabylie au séparatisme pure et simple, en changeant sa dénomination de l'Autonomie à l'Autodétermination.