Abdelkader Djebbar, 79 ans, valeureux moudjahid, a été rossé de coups par un juge du tribunal d’Oran.
La justice n’est pas seulement aux ordres, mais elle est aussi à l’œuvre de la punition. Ce que vient de subir cet ancien moudjahid de Boukadir est tout simplement insupportable de la part d’un représentant de la justice. Car comment donc un représentant de cette auguste institution peut-il se conduire comme un voyou en passant à tabac un vieillard ? La Ligue algérienne des droits de l’homme s’est fendu d’un communiqué dans lequel elle dénonce cette agression caractérisée et interpelle le ministre de la Justice pour qu’il intervienne.
Par ailleurs, plusieurs mouvements de protestations de la part d’anciens moudjahidine ont été organisés à Oran, Boukadir et Relizane, pour s’élever contre ce juge.
A quoi donc faut-il s'attendre désormais quand on assiste à ce genre de comportement contre un homme qui a participé à la libération du pays ? Comment donc un juge peut-il se permettre de régler à coups de poing un différend personnel, lui qui est censé représenter la justice ? Derrière cet agissement, il y a comme une espèce de grave déliquescence de ce qu'est la justice. Car si un vénérable homme âgé est ainsi traité, qu'en est-il du commun des Algériens ?
La justice ne peut, de raison, fermer les yeux devant un pareil dépassement.
L.M.
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La justice n’est pas seulement aux ordres, mais elle est aussi à l’œuvre de la punition. Ce que vient de subir cet ancien moudjahid de Boukadir est tout simplement insupportable de la part d’un représentant de la justice. Car comment donc un représentant de cette auguste institution peut-il se conduire comme un voyou en passant à tabac un vieillard ? La Ligue algérienne des droits de l’homme s’est fendu d’un communiqué dans lequel elle dénonce cette agression caractérisée et interpelle le ministre de la Justice pour qu’il intervienne.
Par ailleurs, plusieurs mouvements de protestations de la part d’anciens moudjahidine ont été organisés à Oran, Boukadir et Relizane, pour s’élever contre ce juge.
A quoi donc faut-il s'attendre désormais quand on assiste à ce genre de comportement contre un homme qui a participé à la libération du pays ? Comment donc un juge peut-il se permettre de régler à coups de poing un différend personnel, lui qui est censé représenter la justice ? Derrière cet agissement, il y a comme une espèce de grave déliquescence de ce qu'est la justice. Car si un vénérable homme âgé est ainsi traité, qu'en est-il du commun des Algériens ?
La justice ne peut, de raison, fermer les yeux devant un pareil dépassement.
L.M.
Par : LE MATIN
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Par : LE MATIN