Le Dinar algérien continue sa chute libre sur les deux marché de change, officiel et parallèle, plombé par la crise financière qui s'annonce rude sur l'Algérie avec le prix du pétrole qui est sous le seuil des 30 dollars et des décisions prises par le gouvernement qui tente de se réapproprier l'argent circulant sur les marchés noir ainsi que le manque de confiance envers la devise nationale.
En effet, A la vente, un euro s’échange désormais sur le marché parallèle à 182 DA, un dollar américain valait 166 dinars et une livre sterling 245 dinars algériens. En revanche, Sur les cotations hebdomadaires des billets de banque et des chèques de voyage publiés par la Banque d’Algérie, la valeur du dollar est fixée à 105,47 DA à l’achat et à 111,91 DA à la vente. Il y a un mois (cotations allant du 22 au 28 novembre), le dollar valait 106,56 DA à l’achat et 113,07 DA à la vente, alors que l’euro était coté à 113,47 DA à l’achat et 120,44 DA à la vente.
Par ailleurs, Les cours du pétrole ont clôturé la semaine pour la première fois depuis douze ans à moins de 30 dollars, une situation qui pèse sur les pays producteurs de brut, notamment ceux de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep).
Vendredi en fin d'échanges européens, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars, valait 29,11 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 1,92 dollar par rapport à la clôture de jeudi et son niveau le plus bas depuis le 9 février 2004.
A la clôture à New York, le cours du baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en février a perdu 1,78 dollar à 29,42, soit son plus bas niveau de clôture depuis novembre 2003.
Sur la semaine, le marché pétrolier new-yorkais a subi une chute de plus de 11%, à peine freinée par un petit rebond jeudi, et, depuis de l'année, il a reculé de quelque 20,5%.
Ainsi, les cours du Brent et du WTI, qui étaient parvenus à rebondir jeudi sur fond de rééquilibrage technique ont plongé dès l'ouverture des échanges asiatiques, avant de s'installer durablement sous les 30 dollars le baril en cours d'échanges, et à leurs plus bas niveaux en 12 ans à la fin.
Parmi les causes de cette chute libre, les experts citent toujours le ralentissement économique en Chine et la surproduction de pétrole.
Après avoir chuté fin 2015 face à l'inaction de l'Opep quant à la surabondance générale, puis poursuivi son déclin en début d'année dans un contexte d'inquiétudes sur la demande chinoise, le marché pétrolier est désormais plombé par la perspective d'un relèvement imminent de l'offre iranienne, alors que l'entrée en vigueur de l'accord sur son programme nucléaire est attendue pour ce week-end.
L'Iran espère recevoir ces jours-ci un feu vert de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), antenne des Nations Unies, qui devrait être suivi immédiatement d'une levée des sanctions occidentales.
Une situation qui exerce plus de pression sur les pays exportateurs, notamment ceux de l'Opep.
"Nous avions dit que si le (prix) atteignait 35 (dollars le baril), nous commencerions à examiner la convocation d'une réunion extraordinaire", a dit le ministre nigérian de l'Energie, Emmanuel Ibe Kachikwu.
Mais M. Kachikwu a souligné qu'il fallait encore vérifier la disposition de tous les Etats membres, parmi lesquels figurent les exportateurs menés par l'Arabie saoudite, qui ont refusé jusqu'ici de réduire la production afin de conserver leurs parts du marché.
Outre les exportateurs traditionnels du brut, la chute prolongée des prix du pétrole pourrait déboucher également sur la faillite de nombreuses compagnies pétrolières américaines, selon une étude publiée mardi sur la presse locale.
D'ailleurs, une compagnie pétrolière américaine sur trois risque de faire faillite d'ici 2017, a rapporté le Wall Street Journal s'appuyant sur une étude du centre de recherche Wolfe Research.
Pour les producteurs de pétrole, la situation actuelle est encore plus grave qu'en 1986, quand le prix du baril de pétrole avait atteint un minimum de 10 dollars, selon des analystes.
Aux Etats-Unis, à titre d'exemple, plus de 30 compagnies pétrolières ont déjà annoncé leur faillite, en raison de leur dette totale qui s'élève à 13 milliards de dollars.
En effet, A la vente, un euro s’échange désormais sur le marché parallèle à 182 DA, un dollar américain valait 166 dinars et une livre sterling 245 dinars algériens. En revanche, Sur les cotations hebdomadaires des billets de banque et des chèques de voyage publiés par la Banque d’Algérie, la valeur du dollar est fixée à 105,47 DA à l’achat et à 111,91 DA à la vente. Il y a un mois (cotations allant du 22 au 28 novembre), le dollar valait 106,56 DA à l’achat et 113,07 DA à la vente, alors que l’euro était coté à 113,47 DA à l’achat et 120,44 DA à la vente.
Par ailleurs, Les cours du pétrole ont clôturé la semaine pour la première fois depuis douze ans à moins de 30 dollars, une situation qui pèse sur les pays producteurs de brut, notamment ceux de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep).
Vendredi en fin d'échanges européens, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars, valait 29,11 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 1,92 dollar par rapport à la clôture de jeudi et son niveau le plus bas depuis le 9 février 2004.
A la clôture à New York, le cours du baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en février a perdu 1,78 dollar à 29,42, soit son plus bas niveau de clôture depuis novembre 2003.
Sur la semaine, le marché pétrolier new-yorkais a subi une chute de plus de 11%, à peine freinée par un petit rebond jeudi, et, depuis de l'année, il a reculé de quelque 20,5%.
Ainsi, les cours du Brent et du WTI, qui étaient parvenus à rebondir jeudi sur fond de rééquilibrage technique ont plongé dès l'ouverture des échanges asiatiques, avant de s'installer durablement sous les 30 dollars le baril en cours d'échanges, et à leurs plus bas niveaux en 12 ans à la fin.
Parmi les causes de cette chute libre, les experts citent toujours le ralentissement économique en Chine et la surproduction de pétrole.
Après avoir chuté fin 2015 face à l'inaction de l'Opep quant à la surabondance générale, puis poursuivi son déclin en début d'année dans un contexte d'inquiétudes sur la demande chinoise, le marché pétrolier est désormais plombé par la perspective d'un relèvement imminent de l'offre iranienne, alors que l'entrée en vigueur de l'accord sur son programme nucléaire est attendue pour ce week-end.
L'Iran espère recevoir ces jours-ci un feu vert de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), antenne des Nations Unies, qui devrait être suivi immédiatement d'une levée des sanctions occidentales.
Une situation qui exerce plus de pression sur les pays exportateurs, notamment ceux de l'Opep.
"Nous avions dit que si le (prix) atteignait 35 (dollars le baril), nous commencerions à examiner la convocation d'une réunion extraordinaire", a dit le ministre nigérian de l'Energie, Emmanuel Ibe Kachikwu.
Mais M. Kachikwu a souligné qu'il fallait encore vérifier la disposition de tous les Etats membres, parmi lesquels figurent les exportateurs menés par l'Arabie saoudite, qui ont refusé jusqu'ici de réduire la production afin de conserver leurs parts du marché.
Outre les exportateurs traditionnels du brut, la chute prolongée des prix du pétrole pourrait déboucher également sur la faillite de nombreuses compagnies pétrolières américaines, selon une étude publiée mardi sur la presse locale.
D'ailleurs, une compagnie pétrolière américaine sur trois risque de faire faillite d'ici 2017, a rapporté le Wall Street Journal s'appuyant sur une étude du centre de recherche Wolfe Research.
Pour les producteurs de pétrole, la situation actuelle est encore plus grave qu'en 1986, quand le prix du baril de pétrole avait atteint un minimum de 10 dollars, selon des analystes.
Aux Etats-Unis, à titre d'exemple, plus de 30 compagnies pétrolières ont déjà annoncé leur faillite, en raison de leur dette totale qui s'élève à 13 milliards de dollars.