Un hommage posthume a été rendu jeudi matin à la première femme médecin en Afrique, l’Algérienne Aldjia Benallegue-Nourredine, décédée le 31 décembre 2015, à Tartous (Syrie), à l’âge de 96 ans, par le CHU Nafissa-Hamoud (ex-Parnet), où elle a marqué par sa rigueur, le service de pédiatrie qu’elle a dirigé pendant plusieurs années.
La cérémonie de recueillement en la mémoire de la défunte, s’est déroulée en présence notamment du ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf, aux côtés de précédents ministres du secteur, dont Yahia Guidoum, qui fût son élève.
Née le 28 juin 1919, la défunte qui vivait auprès de sa fille en Syrie depuis le décès de son époux, était connue pour être une « battante et une tenace » avec un caractère trempé, qui fit d’elle une femme « hors du commun » et rendit son parcours professionnel « exceptionnel ».
Après avoir obtenu son doctorat en médecine en 1937, elle prit en 1964 les rênes du service de pédiatrie de cette structure hospitalière, qu’elle contribua à « penser, à bâtir et à organiser », selon des témoignages.
Au-delà du service de pédiatrie, le Pr Aldjia Benallegue-Nourredine avait « rehaussé, par sa rigueur et son sérieux, le niveau de la médecine algérienne », ajoute-t-on.
Son parcours engagé dans la profession médicale, la défunte l’a mené jusqu’à son admission à la retraite, en 1989, sachant « l’exigence » que requiert les activités de « praticienne, de formatrice et d’animatrice », souligne-t-on.
En avril 1982, elle est élue Membre correspondant étranger de l’Académie nationale de médecine française. Elle mit fin à une carrière distinguée, au bout de 43 ans d’un activisme ininterrompu et passionné.
Entreprendre des études en médecine, l’était davantage dans la mesure où cela était un apanage réservé aux seuls étudiants européens. Ce qui fit d’elle une pionnière non seulement parmi les Algériennes, mais également parmi les Occidentales à pouvoir prétendre à un tel destin professionnel.
Dans « le devoir d’espérance » , un ouvrage autobiographique paru en 2007 chez Casbah éditions, elle révèle un autre talent, celui de l’écriture, à travers un hommage poignant à son défunt père, auquel elle exprime sa redevance d’avoir eu le privilège de s’instruire dans une époque, marquée par le colonialisme, où l’accès à l’école était très restreint.
En raison de la situation sécuritaire prévalant en Syrie, Aldjia Benallegue-Nourredine n’a pu être enterrée dans la terre de ses aïeux, comme elle l’avait souhaité, ni même que son corps ait pu être transféré en Algérie.
La cérémonie de recueillement en la mémoire de la défunte, s’est déroulée en présence notamment du ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf, aux côtés de précédents ministres du secteur, dont Yahia Guidoum, qui fût son élève.
Née le 28 juin 1919, la défunte qui vivait auprès de sa fille en Syrie depuis le décès de son époux, était connue pour être une « battante et une tenace » avec un caractère trempé, qui fit d’elle une femme « hors du commun » et rendit son parcours professionnel « exceptionnel ».
Après avoir obtenu son doctorat en médecine en 1937, elle prit en 1964 les rênes du service de pédiatrie de cette structure hospitalière, qu’elle contribua à « penser, à bâtir et à organiser », selon des témoignages.
Au-delà du service de pédiatrie, le Pr Aldjia Benallegue-Nourredine avait « rehaussé, par sa rigueur et son sérieux, le niveau de la médecine algérienne », ajoute-t-on.
Son parcours engagé dans la profession médicale, la défunte l’a mené jusqu’à son admission à la retraite, en 1989, sachant « l’exigence » que requiert les activités de « praticienne, de formatrice et d’animatrice », souligne-t-on.
En avril 1982, elle est élue Membre correspondant étranger de l’Académie nationale de médecine française. Elle mit fin à une carrière distinguée, au bout de 43 ans d’un activisme ininterrompu et passionné.
Entreprendre des études en médecine, l’était davantage dans la mesure où cela était un apanage réservé aux seuls étudiants européens. Ce qui fit d’elle une pionnière non seulement parmi les Algériennes, mais également parmi les Occidentales à pouvoir prétendre à un tel destin professionnel.
Dans « le devoir d’espérance » , un ouvrage autobiographique paru en 2007 chez Casbah éditions, elle révèle un autre talent, celui de l’écriture, à travers un hommage poignant à son défunt père, auquel elle exprime sa redevance d’avoir eu le privilège de s’instruire dans une époque, marquée par le colonialisme, où l’accès à l’école était très restreint.
En raison de la situation sécuritaire prévalant en Syrie, Aldjia Benallegue-Nourredine n’a pu être enterrée dans la terre de ses aïeux, comme elle l’avait souhaité, ni même que son corps ait pu être transféré en Algérie.