Toute la région de Staouéli et Zéralda est sous le choc. Le sont, encore plus, les résidants du complexe touristique Azur Plage, qui ont passé hier la nuit la plus mouvementée et la plus effroyable qu’ils n’ont, peut-être, jamais vécue.
Sept personnes ont perdu la vie et une autre a été atteinte de graves brûlures : tel est le bilan de l’incendie qui a ravagé la khaïma érigée au cœur du complexe. Un incendie provoqué et prémédité par des personnes étrangères suite à un malentendu avec le videur. Les faits remontent, selon les témoignages des résidants du complexe, à hier en début de soirée lorsque cinq individus se sont accrochés avec le videur de la khaïma. «Armés, ils l’auraient blessé avec une arme blanche au visage.
Les prisonniers des flammes, dont deux femmes, n’ont trouvé de moyen pour se protéger que la salle d’eau où ils s’y sont enfermés avant de crier à travers les petites vitres à l’aide. Nous avons tout fait pour leur venir en aide, mais nous n’avons pas pu les sauver. Le temps que les secours et les gendarmes arrivent, ils étaient déjà morts», confie un autre résidant qui déclare qu’il s’attendait, ainsi que tous les résidants du complexe, à une pareille scène de violence. «Qu’attendez-vous d’un pareil endroit qui n’est autre qu’une boîte de nuit où tous types de délinquance sont permis, à commencer par les boissons alcoolisées jusqu’à la consommation de drogue.
Nous avons saisi à plusieurs reprises le directeur du complexe concernant la sécurité des lieux, notamment avec l’ouverture de cette khaïma, il y a de cela deux ans. Les quelques agents de sécurité sont incapables d’assurer à eux seuls la sécurité d’un aussi grand complexe sans caméra de surveillance. Malheureusement, rien n’a été fait.» Notre discussion avec les témoins est interrompue par les cris de la maman d’une des victimes. Complètement effondrée, elle est venue pour avoir des nouvelles de son fils.
Les gendarmes et les éléments de la police scientifique l’ont envoyée à l’hôpital de Zéralda où se trouvent les corps des défunts, tous âgés entre 25 et 32 ans. A sa sortie, un gendarme accompagnait le gérant de cette boîte de nuit pour les besoins de l’enquête, qui a été ouverte immédiatement après les faits. Les résidants n’ont pas manqué de pointer du doigt les responsables du complexe qui ont autorisé l’ouverture d’un telle structure dans un endroit familial. Selon leurs dires, cet endroit est, d’après le cahier des charges, censé être une crèche pour les enfants des résidants, mais il a été détourné de sa vocation par des décisions dont ils doutent de leur validité juridique.
Toutes ces considérations et déclarations des témoins ainsi que les doigts pointés vers les responsables du complexe n’apaiseront pas la douleur des familles des victimes qui se sont rassemblées à l’hôpital pour récupérer les dépouilles des défunts. D’après les gendarmes, trois des présumés auteurs de ce crime seraient déjà identifiés. Cependant, ils demeurent toujours recherchés. Signalons que le feu a ravagé toutes les structures et nécessité une grande équipe dépêchée par la Protection civile avec 7 engins anti-incendie, qui a mis deux heures pour l’éteindre, et 10 ambulances.
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Sept personnes ont perdu la vie et une autre a été atteinte de graves brûlures : tel est le bilan de l’incendie qui a ravagé la khaïma érigée au cœur du complexe. Un incendie provoqué et prémédité par des personnes étrangères suite à un malentendu avec le videur. Les faits remontent, selon les témoignages des résidants du complexe, à hier en début de soirée lorsque cinq individus se sont accrochés avec le videur de la khaïma. «Armés, ils l’auraient blessé avec une arme blanche au visage.
VIDEO. Sept morts dans un incendie criminel d'une boite de nuit à Alger
Ne pouvant leur faire face, il s’est réfugié à la khaïma et s’y est enfermé laissant derrière lui ses ravisseurs fous de colère. Ces derniers seraient sortis du complexe, auraient appelé deux de leurs amis en renfort et sont revenus pour le deuxième round de la bagarre», raconte un des témoins résidant au complexe. Selon notre interlocuteur, toujours sous le choc, ces délinquants, qui n’ont pas pu accéder à la khaïma, ont carrément décidé d’y mettre le feu après avoir briser les vitres et immoler leur adversaire qu’il croyait à l’intérieur. «Ils ne savait pas que durant leur absence, il avait pris la fuite, de même que les quelques clients qui étaient venus y passer la soirée et qu’il n’y avait que les employés. Ils ont saccagé des véhicules avant de prendre la fuite.Les prisonniers des flammes, dont deux femmes, n’ont trouvé de moyen pour se protéger que la salle d’eau où ils s’y sont enfermés avant de crier à travers les petites vitres à l’aide. Nous avons tout fait pour leur venir en aide, mais nous n’avons pas pu les sauver. Le temps que les secours et les gendarmes arrivent, ils étaient déjà morts», confie un autre résidant qui déclare qu’il s’attendait, ainsi que tous les résidants du complexe, à une pareille scène de violence. «Qu’attendez-vous d’un pareil endroit qui n’est autre qu’une boîte de nuit où tous types de délinquance sont permis, à commencer par les boissons alcoolisées jusqu’à la consommation de drogue.
Nous avons saisi à plusieurs reprises le directeur du complexe concernant la sécurité des lieux, notamment avec l’ouverture de cette khaïma, il y a de cela deux ans. Les quelques agents de sécurité sont incapables d’assurer à eux seuls la sécurité d’un aussi grand complexe sans caméra de surveillance. Malheureusement, rien n’a été fait.» Notre discussion avec les témoins est interrompue par les cris de la maman d’une des victimes. Complètement effondrée, elle est venue pour avoir des nouvelles de son fils.
Les gendarmes et les éléments de la police scientifique l’ont envoyée à l’hôpital de Zéralda où se trouvent les corps des défunts, tous âgés entre 25 et 32 ans. A sa sortie, un gendarme accompagnait le gérant de cette boîte de nuit pour les besoins de l’enquête, qui a été ouverte immédiatement après les faits. Les résidants n’ont pas manqué de pointer du doigt les responsables du complexe qui ont autorisé l’ouverture d’un telle structure dans un endroit familial. Selon leurs dires, cet endroit est, d’après le cahier des charges, censé être une crèche pour les enfants des résidants, mais il a été détourné de sa vocation par des décisions dont ils doutent de leur validité juridique.
Toutes ces considérations et déclarations des témoins ainsi que les doigts pointés vers les responsables du complexe n’apaiseront pas la douleur des familles des victimes qui se sont rassemblées à l’hôpital pour récupérer les dépouilles des défunts. D’après les gendarmes, trois des présumés auteurs de ce crime seraient déjà identifiés. Cependant, ils demeurent toujours recherchés. Signalons que le feu a ravagé toutes les structures et nécessité une grande équipe dépêchée par la Protection civile avec 7 engins anti-incendie, qui a mis deux heures pour l’éteindre, et 10 ambulances.