L'Algérie, même si timidement, commence à se concilier avec elle même, son histoire et son identité. Avec l'accumulation des siècles et des cultures véhiculées par ses visiteurs et ses autochtones, elle promet un panorama des plus belles diversité riches, une Algérie plurielle.
Constantine, désigné par le pouvoir algérien comme capitale de la culture arabe, en effaçant de cette ville sa richesse culturelle multidimensionnelle, répond à ce pouvoir déconnecté de la réalité sociologique en fêtant Yennayer, le nouvel an Amazigh, qui glorifie le roi amazigh Chachnaq et ses conquêtes au moyen orient .
Rares sont les Constantinois à avoir une idée précise ou une connaissance même sommaire de la fête de Yennayer. Arbitrairement, mais tout autant involontairement, la majorité des habitants de la ville des Ponts imaginent qu'il ne s'agit que d'un évènement, à la limite païen, commémoré uniquement par les Kabyles. Faisant ainsi abstraction des Chaouis, Mozabites et, plus grave, connotant gravement et donnant d'autorité une insidieuse définition à une fête importante aux yeux de l'ensemble de ces populations.
Mais la direction de la culture de la wilaya de Constantine veut effacer ces stéréotypes, des expositions, des spectacles et des conférences étaient prévus, à partir d’hier et jusqu’à mercredi prochain. L’ouverture des festivités a eu lieu hier à 14h au palais de la culture Mohamed El Aïd Al Khalifa, avec des chants folkloriques et des expositions d’objets traditionnels, de bijoux et de plats traditionnels. Plusieurs wilayas, à l’instar de Tizi Ouzou, Khenchela et certaines wilayas du Sud, ont pris part à cette manifestation.
Constantine, désigné par le pouvoir algérien comme capitale de la culture arabe, en effaçant de cette ville sa richesse culturelle multidimensionnelle, répond à ce pouvoir déconnecté de la réalité sociologique en fêtant Yennayer, le nouvel an Amazigh, qui glorifie le roi amazigh Chachnaq et ses conquêtes au moyen orient .
Rares sont les Constantinois à avoir une idée précise ou une connaissance même sommaire de la fête de Yennayer. Arbitrairement, mais tout autant involontairement, la majorité des habitants de la ville des Ponts imaginent qu'il ne s'agit que d'un évènement, à la limite païen, commémoré uniquement par les Kabyles. Faisant ainsi abstraction des Chaouis, Mozabites et, plus grave, connotant gravement et donnant d'autorité une insidieuse définition à une fête importante aux yeux de l'ensemble de ces populations.
Mais la direction de la culture de la wilaya de Constantine veut effacer ces stéréotypes, des expositions, des spectacles et des conférences étaient prévus, à partir d’hier et jusqu’à mercredi prochain. L’ouverture des festivités a eu lieu hier à 14h au palais de la culture Mohamed El Aïd Al Khalifa, avec des chants folkloriques et des expositions d’objets traditionnels, de bijoux et de plats traditionnels. Plusieurs wilayas, à l’instar de Tizi Ouzou, Khenchela et certaines wilayas du Sud, ont pris part à cette manifestation.