L'officialisation de Tamazight dans la mouture de la nouvelle constitution dévoilée par Ahmed Ouyahia, ne peut nous rappeler que la lutte menée par Matoub Lounes et ses précurseurs qui n'ont pas vu ce jour, le jour où l'Algérie officielle tente de réparer cette injustice majeure contre la langue de la terre et son histoire.
Une vidéo émouvante et très rare de Matoub Lounes et son invité Idir au Zénith de Paris en 1995 republiée après plus de 20 ans de son enregistrement et 17 ans après l'assassinat du rebelle à l'occasion de l'officialisation de Tamazight, la cause de sa vie et de sa mort, «Ils ont tué Lounès le 25 juin 1998. Ils avaient essayé déjà, mais à chaque fois Lounès était reparu.» comme s’annonçait le livre témoignage Pour l’amour d’un Rebelle écrit par son épouse, Nadia, et paru en 2000 à Paris aux Editions Robert Laffont.
Sa vie aura été celle d’un homme exceptionnel de part sa bravoure légendaire que le commun des humains avait cru ne relever que de l’imaginaire. En effet, ni l’anathème et les rumeurs assassines distillées intentionnellement pour le diaboliser et tenter de le mettre au ban de la société, ni les intimidations, les pressions et les menaces, ni même les attentats qui l’ont mutilé physiquement n’ont pu avoir raison de son courage et de son abnégation qui laissaient admiratifs plus d’un. Tel un phénix, il renaissait de ses cendres, à chaque fois que la folie et l’ignorance le frappaient. «Si vous croyez que vos balles peuvent me tuer, me revoilà, plus vivant que jamais», déclamait-il dans L’ironie du sort sortit en 1989. L’autre de ses qualités avérées et qui a souvent été à l’origine de pas mal d’incompréhensions, est sans nul doute sa singulière sincérité dans tout ce qu’il entreprenait, disait ou faisait. Il y a quelque temps, l’une de ses grandes amitiés, une grande dame faite de valeurs humaines et de principes politiques inébranlables, à l’image d’ailleurs de son grand ami Lounès, nous disait à juste titre qu’il «était versatile comme tous les grands artistes». C’est méconnaître la part de l’humanité qui caractérise la personnalité du barde que de prendre sa franchise pour de l’inconstance.
Une vidéo émouvante et très rare de Matoub Lounes et son invité Idir au Zénith de Paris en 1995 republiée après plus de 20 ans de son enregistrement et 17 ans après l'assassinat du rebelle à l'occasion de l'officialisation de Tamazight, la cause de sa vie et de sa mort, «Ils ont tué Lounès le 25 juin 1998. Ils avaient essayé déjà, mais à chaque fois Lounès était reparu.» comme s’annonçait le livre témoignage Pour l’amour d’un Rebelle écrit par son épouse, Nadia, et paru en 2000 à Paris aux Editions Robert Laffont.
Sa vie aura été celle d’un homme exceptionnel de part sa bravoure légendaire que le commun des humains avait cru ne relever que de l’imaginaire. En effet, ni l’anathème et les rumeurs assassines distillées intentionnellement pour le diaboliser et tenter de le mettre au ban de la société, ni les intimidations, les pressions et les menaces, ni même les attentats qui l’ont mutilé physiquement n’ont pu avoir raison de son courage et de son abnégation qui laissaient admiratifs plus d’un. Tel un phénix, il renaissait de ses cendres, à chaque fois que la folie et l’ignorance le frappaient. «Si vous croyez que vos balles peuvent me tuer, me revoilà, plus vivant que jamais», déclamait-il dans L’ironie du sort sortit en 1989. L’autre de ses qualités avérées et qui a souvent été à l’origine de pas mal d’incompréhensions, est sans nul doute sa singulière sincérité dans tout ce qu’il entreprenait, disait ou faisait. Il y a quelque temps, l’une de ses grandes amitiés, une grande dame faite de valeurs humaines et de principes politiques inébranlables, à l’image d’ailleurs de son grand ami Lounès, nous disait à juste titre qu’il «était versatile comme tous les grands artistes». C’est méconnaître la part de l’humanité qui caractérise la personnalité du barde que de prendre sa franchise pour de l’inconstance.