L’avocat du général Hassan Me Mokrane Aït Larbi a tenu à apporter quelques précisions sur l'affaire de son client condamné à cinq ans de prison ferme par le tribunal militaire d'Oran. Le « dossier n’a, à aucun moment, évoqué la détention illégale d’armes, la création d’une organisation criminelle ou l’attaque terroriste de Tiguentourine, c’est un scénario hollywoodien », affirme Me Aït Larbi, en rappelant les deux chefs d’inculpation retenus contre le général Hassan : « destruction de documents » et « infraction aux consignes ».
« Concernant la première inculpation, il s’agit de notes personnelles » et le DRS « ne s’est jamais plaint de la disparition de documents », a-t-il souligné. « Concernant l’infraction aux consignes, il s’agit de la gestion administrative et sécuritaire d’un dossier top secret et je n’en dirai pas plus ».
Mais deux questions se posent, poursuit l’avocat. « La première : les consignes générales données à ‘la troupe’ sont-elles applicables aux services spéciaux et à cette affaire ? La deuxième : le général Hassan a-t-il agi dans la gestion de ce dossier conformément aux consignes de sa hiérarchie ? », s’est interrogé Me Ait Larbi qui s’appuie sur les déclarations de Khaled Nezzar et du général Toufik, pour défendre son client.
« Pour le premier (Nezzar), les consignes générales données aux troupes ne s’appliquent pas aux services secrets (…). Pour le second (Toufik), en ce qui concerne l’opération qui lui a valu l’accusation ‘d’infraction aux consignes générales’, j’affirme qu’il a traité ce dossier dans le respect des normes et en rendant compte aux moments opportuns », a rappelé l’avocat.
« Concernant la première inculpation, il s’agit de notes personnelles » et le DRS « ne s’est jamais plaint de la disparition de documents », a-t-il souligné. « Concernant l’infraction aux consignes, il s’agit de la gestion administrative et sécuritaire d’un dossier top secret et je n’en dirai pas plus ».
Mais deux questions se posent, poursuit l’avocat. « La première : les consignes générales données à ‘la troupe’ sont-elles applicables aux services spéciaux et à cette affaire ? La deuxième : le général Hassan a-t-il agi dans la gestion de ce dossier conformément aux consignes de sa hiérarchie ? », s’est interrogé Me Ait Larbi qui s’appuie sur les déclarations de Khaled Nezzar et du général Toufik, pour défendre son client.
« Pour le premier (Nezzar), les consignes générales données aux troupes ne s’appliquent pas aux services secrets (…). Pour le second (Toufik), en ce qui concerne l’opération qui lui a valu l’accusation ‘d’infraction aux consignes générales’, j’affirme qu’il a traité ce dossier dans le respect des normes et en rendant compte aux moments opportuns », a rappelé l’avocat.