L’affaire a trop traîné dans les tiroirs de la justice française. Finalement, et après une longue attente, c’est aujourd’hui, jeudi 10 septembre, qu’aura lieu devant le tribunal de Paris le procès relatif à la plainte déposée par le secrétaire général du FLN, Amar Saadani, contre le journal Mondafrique qui avait révélé les biens immobiliers du patron du parti majoritaire en France.
C’est ce qu’a annoncé ce journal dans un article paru dans son site. Tout le monde se souvient, en effet, de la grande polémique provoquée au printemps 2014 par ces révélations et qui ont mis Amar Saâdani au cœur d’un nouveau scandale, piquant une colère noire contre le journal français mais aussi contre la presse algérienne qui a repris l’information tout en divulguant d’autres détails. L’opinion a appris ainsi que le patron de l’ex-parti unique détient une carte de résidence de 10 ans en France ainsi que quelques économies. Face à la forte pression qu’il a subie, le secrétaire général du FLN a tout nié et a fini par déposer plainte contre mondafrique. Mais en fin de compte, M. Saadani a reconnu qu’il possédait un bien immobilier en France utilisée par sa fille qui suit des traitements médicaux à Paris.
« Saadani conteste un papier où nous indiquions qu’il possédait des biens immobiliers à Paris. Ce qu’il a reconnu publiquement dans la mesure où la publication des statuts de la SCI (société immobilière, NDLR) ne lui offraient guère d’autre choix », souligne Mondafrique, qui rappela également que le patron de la principale formation politique algérienne possède une carte de résidence de dix ans à Paris. C’est l’Elysée qui, sous le règne de Nicolas Sarkozy, début 2011, a couvert l’attribution de ce document à l’actuel secrétaire général du FLN.
Selon toujours Mondafrique, Abderrahmane Dahmane, ancien conseiller à l’intégration de Nicolas Sarkozy à l’Elysée entre 2007 et mars 2011, avait confirmé : « C’est moi, qui ai reçu la demande de Saadani via un de ses proches, Cherif Meziane, alors consul général d’Algérie en France. Après avoir informé Claude Guéant et Nicolas Sarkozy, j’ai transmis la demande au chef de cabinet du Préfet de Police de Paris, qui traite habituellement ce genre de demandes.»
En tout cas, le procès de demain à Partis mettra la lumière sur beaucoup de détails, si toutefois, il ne sera pas reporté .
C’est ce qu’a annoncé ce journal dans un article paru dans son site. Tout le monde se souvient, en effet, de la grande polémique provoquée au printemps 2014 par ces révélations et qui ont mis Amar Saâdani au cœur d’un nouveau scandale, piquant une colère noire contre le journal français mais aussi contre la presse algérienne qui a repris l’information tout en divulguant d’autres détails. L’opinion a appris ainsi que le patron de l’ex-parti unique détient une carte de résidence de 10 ans en France ainsi que quelques économies. Face à la forte pression qu’il a subie, le secrétaire général du FLN a tout nié et a fini par déposer plainte contre mondafrique. Mais en fin de compte, M. Saadani a reconnu qu’il possédait un bien immobilier en France utilisée par sa fille qui suit des traitements médicaux à Paris.
« Saadani conteste un papier où nous indiquions qu’il possédait des biens immobiliers à Paris. Ce qu’il a reconnu publiquement dans la mesure où la publication des statuts de la SCI (société immobilière, NDLR) ne lui offraient guère d’autre choix », souligne Mondafrique, qui rappela également que le patron de la principale formation politique algérienne possède une carte de résidence de dix ans à Paris. C’est l’Elysée qui, sous le règne de Nicolas Sarkozy, début 2011, a couvert l’attribution de ce document à l’actuel secrétaire général du FLN.
Selon toujours Mondafrique, Abderrahmane Dahmane, ancien conseiller à l’intégration de Nicolas Sarkozy à l’Elysée entre 2007 et mars 2011, avait confirmé : « C’est moi, qui ai reçu la demande de Saadani via un de ses proches, Cherif Meziane, alors consul général d’Algérie en France. Après avoir informé Claude Guéant et Nicolas Sarkozy, j’ai transmis la demande au chef de cabinet du Préfet de Police de Paris, qui traite habituellement ce genre de demandes.»
En tout cas, le procès de demain à Partis mettra la lumière sur beaucoup de détails, si toutefois, il ne sera pas reporté .
Avec Algérie confluence