Khaled.B
Le premier homme du sérail à avoir critiqué le puissant général Toufik en fonction sur la tête du Département des Renseignements Secrets, Amar Saidani réagit à la lettre de l'ex-patron du DRS où ce dernier revendique l’innocence de son subordonné général Hassan condamné à 5 ans de prison ferme par le tribunal militaire d'Oran, en usant un ton de moquerie. Il traite le général major en retraite d’un homme « surestimé quand il était derrière les rideaux et gonflé une fois à la retraite ».Amar Saidani compare le général Toufik à une personne qui «demande secours de noyade» et se demande pourquoi il ne s'est jamais exprimé sur toutes les autres injustices que des «Cadres honnêtes ont subi avec des dossiers truqués durant son règne sur le DRS». Pour Saâdani, le pouvoir parallèle en Algérie, stigmatisé par le président Bouteflika « avait son bras militaire, son bras partisan et son bras médiatique ». « C’était un pouvoir qui se cachait derrière les rideaux », a-t-il ajouté. Une époque « révolue », selon lui, puisqu’aujourd’hui le Président « a toutes les prérogatives ». « Une situation qui n’arrange pas ceux dont l’existence dépend de la pérennité du pouvoir parallèle ».
Le secrétaire général du FLN, Hassan aurait écrit cette lettre si son supérieur ne l'a pas fait en laissant entendre que le général Toufik était obligé à tirer quelques coups d'honneur.
Par ailleurs, le premier homme de l'ex-parti unique menace ses députés d'exclusion si l'un d'eux ose de voter contre les instructions données par la direction.