Le gouvernement envisage d’aller « progressivement » vers la libéralisation des prix. Le choc de l’augmentation des prix de carburants, dans le cadre de la loi de finances 2016, consommé, ministre des finances, Abderrahmane Benkhalfa revient à la charge ce mercredi pour annoncer la fin prochaine des subventions.
« Nous avons une stratégie pour sortir, d'ici à deux ou trois ans, des subventions généralisées des prix pour aller vers une vérité des prix, puis nous allons procéder à un soutien frontal à travers l'octroi d'une sorte de deuxième salaire pour les citoyens ayant des revenus inférieurs à un certain seuil », a déclaré le ministre des Finances, Abderrahmane Benkhalfa à la radio nationale, rapporte l’APS.
Dès 2016, les prix des carburants, de l'électricité et du gaz, seront remis « progressivement à leur valeur réelle », selon le ministre. De même pour les prix des produits de base comme le lait, le sucre ou l'huile, connaitront des augmentations. En contre partie, le gouvernement compte aller vers le ciblage des subventions en consacrant « un deuxième salaire pour les personnes percevant un revenu inférieur à un seuil à déterminer plus tard ».
Pour le ministre, le maintien du modèle des subventions généralisées est un pur gaspillage de l'argent public. « Nous allons progressivement libérer les prix parce que nous sommes à un niveau de gaspillage qui n'est supportable par aucune économie », a-t-il argué. Selon lui, aucun pays ne peut maintenir, dans une telle conjoncture, 1.800 milliards de DA (19 milliards de dollars) de transferts sociaux.
C’est la première fois que le gouvernement, sous la présidence de Abdelaziz Bouteflika, s’attaque frontalement aux subventions. Les augmentations des prix des carburants et de l’électricité, contenues dans la loi de finances 2016, ont donné le ton à la nouvelle politique du gouvernement en matière de subventions.
Avec Maghreb Emergent et APS
« Nous avons une stratégie pour sortir, d'ici à deux ou trois ans, des subventions généralisées des prix pour aller vers une vérité des prix, puis nous allons procéder à un soutien frontal à travers l'octroi d'une sorte de deuxième salaire pour les citoyens ayant des revenus inférieurs à un certain seuil », a déclaré le ministre des Finances, Abderrahmane Benkhalfa à la radio nationale, rapporte l’APS.
Dès 2016, les prix des carburants, de l'électricité et du gaz, seront remis « progressivement à leur valeur réelle », selon le ministre. De même pour les prix des produits de base comme le lait, le sucre ou l'huile, connaitront des augmentations. En contre partie, le gouvernement compte aller vers le ciblage des subventions en consacrant « un deuxième salaire pour les personnes percevant un revenu inférieur à un seuil à déterminer plus tard ».
Un pur gaspillage de l'argent public
Pour le ministre, le maintien du modèle des subventions généralisées est un pur gaspillage de l'argent public. « Nous allons progressivement libérer les prix parce que nous sommes à un niveau de gaspillage qui n'est supportable par aucune économie », a-t-il argué. Selon lui, aucun pays ne peut maintenir, dans une telle conjoncture, 1.800 milliards de DA (19 milliards de dollars) de transferts sociaux.
C’est la première fois que le gouvernement, sous la présidence de Abdelaziz Bouteflika, s’attaque frontalement aux subventions. Les augmentations des prix des carburants et de l’électricité, contenues dans la loi de finances 2016, ont donné le ton à la nouvelle politique du gouvernement en matière de subventions.
Avec Maghreb Emergent et APS