Mme Nouria Benghebrit, ministre de l’Éducation nationale, annonce samedi 28 novembre, l’introduction des références culturelles nationales dans les manuels scolaires, notamment dans les livres d’histoire et d’éducation islamique, en application des recommandations de la conférence nationale, le ministère de l’Éducation nationale entamera prochainement la mise en œuvre d’un «riche programme éducatif», «Les programmes éducatifs et les manuels scolaires seront prochainement enrichis de contenus tirés du patrimoine national culturel», a-t-elle expliqué.
Certaines des recommandations issues de la conférence nationale de l’Éducation, tenue en juillet 2015, seront bientôt mises en pratique. L’une d’entre elles, et non des moindres, est l’immersion de l’élève dans les références culturelles algériennes, particulièrement à travers le canal du manuel scolaire. Ce dernier, dans ses différentes déclinaisons- textes de lecture en arabe et en français, aujourd’hui aussi en tamazight, éducation religieuse, histoire,…- n’a pas manqué de soulever des critiques de la part de plusieurs pédagogues, d’analystes de la scène éducative et parfois même de journalistes et de parents d’élèves.
Outre la portion congrue qui échoit à la culture nationale algérienne dans ces manuels- que ce soit en textes de lecture, en illustrations iconographiques et textuels des leçons d’histoire, en référence explicite à l’Islam maghrébin, avec ses illustres représentants-, l’on se retrouve, comme cela a été révélé dans la conférence nationale de juillet dernier, avec 80 % de textes anonymes, y compris des textes extraits de sites internet.
Ils sont rares ou inexistants les textes d’auteurs algériens classiques ou modernes : Redha Houhou, Mouloud Mammeri, Assia Djebar, Abdelhamide Benhadouga, Mohamd Dib, Wassiny Laârdj, Tahar Djaout, Rachid Mimouni,…etc. De même, les manuels d’histoire souffrent d’une mauvaise présentation et d’une pauvreté criante en matière d’illustrations iconographiques (photos, dessins,…) et textuelles (témoignages, articles de presse, extraits de mémoires,…). Quant aux références religieuses nationales, elles ont besoin plus que jamais- dans un monde chamboulé par des extrémismes de tous bords et des idéologies allogènes et nihilistes- d’être mises en relief, à travers les personnalités de l’Islam maghrébin, tolérant et ouvert sur la société.
Il est bien difficile à l’élève de se retrouver dans le «patchwork» culturel scolaire qui lui est proposé, de trouver les vrais «marqueurs» d’identité et de se situer harmonieusement dans sa propre société.
Certaines des recommandations issues de la conférence nationale de l’Éducation, tenue en juillet 2015, seront bientôt mises en pratique. L’une d’entre elles, et non des moindres, est l’immersion de l’élève dans les références culturelles algériennes, particulièrement à travers le canal du manuel scolaire. Ce dernier, dans ses différentes déclinaisons- textes de lecture en arabe et en français, aujourd’hui aussi en tamazight, éducation religieuse, histoire,…- n’a pas manqué de soulever des critiques de la part de plusieurs pédagogues, d’analystes de la scène éducative et parfois même de journalistes et de parents d’élèves.
Outre la portion congrue qui échoit à la culture nationale algérienne dans ces manuels- que ce soit en textes de lecture, en illustrations iconographiques et textuels des leçons d’histoire, en référence explicite à l’Islam maghrébin, avec ses illustres représentants-, l’on se retrouve, comme cela a été révélé dans la conférence nationale de juillet dernier, avec 80 % de textes anonymes, y compris des textes extraits de sites internet.
Ils sont rares ou inexistants les textes d’auteurs algériens classiques ou modernes : Redha Houhou, Mouloud Mammeri, Assia Djebar, Abdelhamide Benhadouga, Mohamd Dib, Wassiny Laârdj, Tahar Djaout, Rachid Mimouni,…etc. De même, les manuels d’histoire souffrent d’une mauvaise présentation et d’une pauvreté criante en matière d’illustrations iconographiques (photos, dessins,…) et textuelles (témoignages, articles de presse, extraits de mémoires,…). Quant aux références religieuses nationales, elles ont besoin plus que jamais- dans un monde chamboulé par des extrémismes de tous bords et des idéologies allogènes et nihilistes- d’être mises en relief, à travers les personnalités de l’Islam maghrébin, tolérant et ouvert sur la société.
Il est bien difficile à l’élève de se retrouver dans le «patchwork» culturel scolaire qui lui est proposé, de trouver les vrais «marqueurs» d’identité et de se situer harmonieusement dans sa propre société.
Avec Impact24