Le Maire de Béziers (Sud de France), Robert Ménard, un proche du Front national, qui a présenté, hier, une « charte », demandant aux dirigeants des mosquées de la ville de signer ce texte qui précise notamment que les imams doivent prêcher en français.
Dans le texte présenté à la presse, Robert Ménard assure que sous le régime d’état d’urgence qui a suivi les attentats de Paris, « les forces de police ont perquisitionné plusieurs mosquées et notamment celle de Brest, dont l’imam entretient des liens avec certains responsables de la communauté musulmane de Béziers ».
Il assure « qu’un imam de Montpellier ayant déjà tenu des conférences dans une mosquée de Béziers vient d’être assigné à résidence par l’État » et en conclut que « s’impose une clarification des activités des mosquées de Béziers ».
Pour le maire proche des thèses du parti de Marine Le Pen, « l’approbation sans réserve de cette charte sera de nature à rassurer l’ensemble des habitants de la ville ».
Selon le premier point de la « charte », « les imams des mosquées de Béziers s’engagent à ne prêcher qu’en français et en toutes circonstances ».
Second point, « les imams et fidèles des mosquées de Béziers s’engagent à ne faire aucun appel à la prière dans la rue sous quelque forme que ce soit ». Pour les musulmans de Béziers, la proposition de Ménard est qualifiée d’une « charte de la honte ».
Troisièmement, « les imams et présidents d’associations gérant les mosquées de Béziers s’engagent à ne pas poursuivre d’activités et à entretenir des liens avec des associations ou des mosquées, en France ou à l’étranger, appartenant aux courants les plus extrémistes, salafiste et Frères musulmans ».
Quatrièmement, ils « s’engagent à ne pas diffuser les discours ou faire la promotion des cheikhs ou savants saoudiens wahhabites, des cheikhs des Frères musulmans de tous les pays ».
Cinquièmement, les mêmes dirigeants doivent s’engager « à ne pas promouvoir les textes et livres comme ceux de l’école malékite qui prescrivent le djihad ou la peine de mort pour les apostats ou homosexuels ».
Enfin, ils « s’engagent à ne recevoir aucun financement d’un État étranger, d’une collectivité d’un État étranger ou d’une association étrangère ».
Après la présentation de ce texte, sur la page Facebook « Les musulmans de Béziers », des commentaires parlent de « charte de la honte » tandis qu’un autre indique laconiquement, « urgent Ménard doit être interné ». Aucune réaction officielle des imams et présidents de mosquées concernés n’a pu être recueillie.
Dans le texte présenté à la presse, Robert Ménard assure que sous le régime d’état d’urgence qui a suivi les attentats de Paris, « les forces de police ont perquisitionné plusieurs mosquées et notamment celle de Brest, dont l’imam entretient des liens avec certains responsables de la communauté musulmane de Béziers ».
Il assure « qu’un imam de Montpellier ayant déjà tenu des conférences dans une mosquée de Béziers vient d’être assigné à résidence par l’État » et en conclut que « s’impose une clarification des activités des mosquées de Béziers ».
Pour le maire proche des thèses du parti de Marine Le Pen, « l’approbation sans réserve de cette charte sera de nature à rassurer l’ensemble des habitants de la ville ».
Selon le premier point de la « charte », « les imams des mosquées de Béziers s’engagent à ne prêcher qu’en français et en toutes circonstances ».
Second point, « les imams et fidèles des mosquées de Béziers s’engagent à ne faire aucun appel à la prière dans la rue sous quelque forme que ce soit ». Pour les musulmans de Béziers, la proposition de Ménard est qualifiée d’une « charte de la honte ».
Troisièmement, « les imams et présidents d’associations gérant les mosquées de Béziers s’engagent à ne pas poursuivre d’activités et à entretenir des liens avec des associations ou des mosquées, en France ou à l’étranger, appartenant aux courants les plus extrémistes, salafiste et Frères musulmans ».
Quatrièmement, ils « s’engagent à ne pas diffuser les discours ou faire la promotion des cheikhs ou savants saoudiens wahhabites, des cheikhs des Frères musulmans de tous les pays ».
Cinquièmement, les mêmes dirigeants doivent s’engager « à ne pas promouvoir les textes et livres comme ceux de l’école malékite qui prescrivent le djihad ou la peine de mort pour les apostats ou homosexuels ».
Enfin, ils « s’engagent à ne recevoir aucun financement d’un État étranger, d’une collectivité d’un État étranger ou d’une association étrangère ».
Après la présentation de ce texte, sur la page Facebook « Les musulmans de Béziers », des commentaires parlent de « charte de la honte » tandis qu’un autre indique laconiquement, « urgent Ménard doit être interné ». Aucune réaction officielle des imams et présidents de mosquées concernés n’a pu être recueillie.