Cette fermeture, décidée par la préfecture en raison de « risques sérieux d’atteinte à la sécurité », rentre dans le cadre de l’article 8 de la loi relative à l’état d’urgence.
Depuis la mise en place de l’état d’urgence, prolongé pour trois mois , les autorités ont mené plusieurs opérations visant des mosquées, dont celle de l’Arbresle, dans le Rhône, qui vient d’être fermée pour « risque sérieux d’atteinte à la sécurité », selon la préfecture.
Cette salle de prières dite « mosquée » de l’Arbresle était fréquentée par de « nombreux salafistes », dont certains soupçonnés d’entretenir des contacts en Syrie, rapporte la préfecture ce jeudi. La procédure de fermeture, qui rentre dans le cadre de l’article 8 de la loi relative à l’état d’urgence, a été notifiée et exécutée « sans incident » par les gendarmes, et « contribue en outre à prévenir les risques de radicalisation auxquels sa fréquentation et son fonctionnement exposent de nombreux jeunes », a précisé la préfecture dans un communiqué.
Le 18 novembre, la fermeture d’une mosquée située sur le plateau des Minguettes à Vénissieux, dans la banlieue de Lyon, avait déjà été annoncée par la mairie de la ville pour des raisons touchant à la sécurité des lieux et à l’accueil du public. Mais la préfecture avait souligné que cette décision avait été prise antérieurement aux attentats de Paris et ne répondait qu’à des impératifs de sécurité, sans lien donc avec sa fréquentation. La fermeture de la mosquée de l’Arbresle constituerait donc une première du genre depuis la mise en place de l’état d’urgence.
Parmi les autres opérations visant les mosquées, la préfecture des Alpes-Maritimes a de son côté perquisitionné et fait procéder à la fermeture de trois lieux de culte musulman clandestins : à Drap, Beausoleil, et Nice, le dernier en date annoncé ce jeudi.
D’autres perquisitions ont été menées ailleurs, comme celle, la semaine dernière, de la mosquée de Sunna, de Brest, dont l’imam fait l’objet de nombreuses polémiques pour ses prêches sur les femmes ou la musique.
La mosquée de la Fraternité à Aubervilliers, elle aussi concernée, a d’ailleurs été le premier lieu de culte perquisitionné à la suite des attentats, précise FranceTVinfo . La mosquée Aïcha, à Montpellier, a elle aussi été touchée, et son imam a été assigné à résidence, une « injustice sans nom » selon l’association Aïcha qui s’est exprimée via un communiqué .
Au total, le responsable de l’Observatoire du Conseil français du culte musulman avait souligné mardi que huit lieux de culte avaient fait l’objet de perquisitions administratives dans le cadre de l’état d’urgence. « Il y a eu quelques perquisitions musclées », avait-t-il alors déploré.
Interrogé sur les conditions de ces interventions, Bernard Cazeneuve avait assuré qu’il ne tolèrerait « aucune perquisition qui ne se déroulerait pas dans le strict respect des règles du droit » qui doit « prévaloir en toutes circonstances ». « Si des manquements sont intervenus, des instructions seront données et des rappels à l’ordre auront lieu », avait-t-il ajouté lors d’une conférence de presse.
(Avec AFP)
Depuis la mise en place de l’état d’urgence, prolongé pour trois mois , les autorités ont mené plusieurs opérations visant des mosquées, dont celle de l’Arbresle, dans le Rhône, qui vient d’être fermée pour « risque sérieux d’atteinte à la sécurité », selon la préfecture.
Cette salle de prières dite « mosquée » de l’Arbresle était fréquentée par de « nombreux salafistes », dont certains soupçonnés d’entretenir des contacts en Syrie, rapporte la préfecture ce jeudi. La procédure de fermeture, qui rentre dans le cadre de l’article 8 de la loi relative à l’état d’urgence, a été notifiée et exécutée « sans incident » par les gendarmes, et « contribue en outre à prévenir les risques de radicalisation auxquels sa fréquentation et son fonctionnement exposent de nombreux jeunes », a précisé la préfecture dans un communiqué.
Le 18 novembre, la fermeture d’une mosquée située sur le plateau des Minguettes à Vénissieux, dans la banlieue de Lyon, avait déjà été annoncée par la mairie de la ville pour des raisons touchant à la sécurité des lieux et à l’accueil du public. Mais la préfecture avait souligné que cette décision avait été prise antérieurement aux attentats de Paris et ne répondait qu’à des impératifs de sécurité, sans lien donc avec sa fréquentation. La fermeture de la mosquée de l’Arbresle constituerait donc une première du genre depuis la mise en place de l’état d’urgence.
Fermeture de trois lieux de culte musulman clandestins dans les Alpes-Maritimes
Parmi les autres opérations visant les mosquées, la préfecture des Alpes-Maritimes a de son côté perquisitionné et fait procéder à la fermeture de trois lieux de culte musulman clandestins : à Drap, Beausoleil, et Nice, le dernier en date annoncé ce jeudi.
D’autres perquisitions ont été menées ailleurs, comme celle, la semaine dernière, de la mosquée de Sunna, de Brest, dont l’imam fait l’objet de nombreuses polémiques pour ses prêches sur les femmes ou la musique.
La mosquée de la Fraternité à Aubervilliers, elle aussi concernée, a d’ailleurs été le premier lieu de culte perquisitionné à la suite des attentats, précise FranceTVinfo . La mosquée Aïcha, à Montpellier, a elle aussi été touchée, et son imam a été assigné à résidence, une « injustice sans nom » selon l’association Aïcha qui s’est exprimée via un communiqué .
Au moins huit lieux de culte musulman perquisitionnés depuis l’état d’urgence
Au total, le responsable de l’Observatoire du Conseil français du culte musulman avait souligné mardi que huit lieux de culte avaient fait l’objet de perquisitions administratives dans le cadre de l’état d’urgence. « Il y a eu quelques perquisitions musclées », avait-t-il alors déploré.
Interrogé sur les conditions de ces interventions, Bernard Cazeneuve avait assuré qu’il ne tolèrerait « aucune perquisition qui ne se déroulerait pas dans le strict respect des règles du droit » qui doit « prévaloir en toutes circonstances ». « Si des manquements sont intervenus, des instructions seront données et des rappels à l’ordre auront lieu », avait-t-il ajouté lors d’une conférence de presse.
(Avec AFP)