Lundi soir, une séquence du Petit Journal montrait l’achat d’une vidéo de la fusillade ayant touché la pizzeria Casa Nostra le 13 novembre dernier par des journalistes du Daily Mail. Le patron du restaurant était clairement mis en cause, c’est son portable qui est filmé, et à l’issue de la négociation, 50 000 euros en cash, c’est un “proche du patron qui compte” les billets, annonce la voix off. Pourtant sur France 2 Dmitri Mohamadi patron du restaurant nie formellement avoir vendu cette vidéo: “Je n’ai vendu aucune vidéo, parce que pour moi, c’est de l’argent sale”. Dans Nice Matin, il a également raconté: “Vous savez, le journaliste qui a témoigné au Petit Journal, il est venu pour une interview et il voulait la vidéo”.
Le propriétaire met également en cause Djaffer Ait Aoudia pour son comportement tout au long du processus. Il déclare ainsi que le journaliste lui aurait conseillé à plusieurs reprises de vendre ses images, lui offrant même la somme de 12 000€.
« C’est surtout lui qui m’a proposé de prendre de l’argent. Je lui ai dit que je n’en voulais pas. Il voulait que je lui envoie par mail. Il m’a poussé et m’a dit que c’était dommage de ne pas gagner cet argent-là…», affirme-t-il dans Rue 89.
Pour expliquer sa présence sur les lieux de la transaction, le journaliste évoque aussi « une certaine proximité qui s’est établie » avec le propriétaire. « On est kabyle tous les deux, ça s’est fait comme ça », dit-il lors de son intervention dans Le Petit Journal. Le propriétaire confirme : « Il y avait beaucoup de journalistes qui voulaient filmer dans mon restaurant et j’étais perdu. Je n’ai pas l’habitude de parler à la presse. Il est venu et il m’a dit : « Les journalistes sont des chacals je vais t’aider et te protéger ». J’étais content de l’avoir avec moi. Je lui ai même proposé de venir chez moi à la maison, parce que je pensais qu’il était sincère. Finalement, il était là pour me piéger. Je lui ai montré les images, j’allais les lui donner gratuitement. », affirme-t-il.
Djaffer Ait Aoudia propose des articles sur le contenu de la caméra de surveillance. Le Monde raconte avoir refusé : « Alors qu’il avait filmé à son insu le propriétaire pour le confondre, le journaliste a proposé au Monde un sujet-texte décrivant le contenu des images de la Casa Nostra, auxquelles il avait « eu accès ». Il disait avoir été en contact avec le Daily Mail, qui allait publier les images. Mais il n’a pas parlé d’une transaction dont il aurait été témoin. Sa proposition semblait floue, elle a été refusée », écrit le journal français dans son édition de ce jeudi.
Trompé par le journaliste « kabyle »
Le propriétaire met également en cause Djaffer Ait Aoudia pour son comportement tout au long du processus. Il déclare ainsi que le journaliste lui aurait conseillé à plusieurs reprises de vendre ses images, lui offrant même la somme de 12 000€.
«On est tous les deux Kabyles» : La vidéosurveillance de l'attaque sur le Casa Nostra vendue pour 50 000 euros https://t.co/F5GhKftF4P— Kabylie News (@Kabylie_news) 24 Novembre 2015
« C’est surtout lui qui m’a proposé de prendre de l’argent. Je lui ai dit que je n’en voulais pas. Il voulait que je lui envoie par mail. Il m’a poussé et m’a dit que c’était dommage de ne pas gagner cet argent-là…», affirme-t-il dans Rue 89.
Pour expliquer sa présence sur les lieux de la transaction, le journaliste évoque aussi « une certaine proximité qui s’est établie » avec le propriétaire. « On est kabyle tous les deux, ça s’est fait comme ça », dit-il lors de son intervention dans Le Petit Journal. Le propriétaire confirme : « Il y avait beaucoup de journalistes qui voulaient filmer dans mon restaurant et j’étais perdu. Je n’ai pas l’habitude de parler à la presse. Il est venu et il m’a dit : « Les journalistes sont des chacals je vais t’aider et te protéger ». J’étais content de l’avoir avec moi. Je lui ai même proposé de venir chez moi à la maison, parce que je pensais qu’il était sincère. Finalement, il était là pour me piéger. Je lui ai montré les images, j’allais les lui donner gratuitement. », affirme-t-il.
Djaffer Ait Aoudia propose des articles sur le contenu de la caméra de surveillance. Le Monde raconte avoir refusé : « Alors qu’il avait filmé à son insu le propriétaire pour le confondre, le journaliste a proposé au Monde un sujet-texte décrivant le contenu des images de la Casa Nostra, auxquelles il avait « eu accès ». Il disait avoir été en contact avec le Daily Mail, qui allait publier les images. Mais il n’a pas parlé d’une transaction dont il aurait été témoin. Sa proposition semblait floue, elle a été refusée », écrit le journal français dans son édition de ce jeudi.