Le policier, Jason Van Dyke, 37 ans, a été inculpé mardi de "meurtre avec préméditation" pour avoir abattu Laquan McDonald, il y a plus d’un an. De telles poursuites visant un policier sont extrêmement rares aux États-Unis.
Les plus hautes autorités de Chicago ont lancé un appel solennel au calme mardi avant la diffusion de la vidéo très choquante montrant sa mort. Des manifestants sont descendus dans les rues de Chicago dès mardi soir et trois personnes ont été arrêtées. Un nouveau rassemblement se tenait mercredi soir.
Dans son message, le président remercie les habitants de manifester "pacifiquement" alors que le pays est marqué depuis 18 mois par des tensions raciales après des cas de brutalités policières contre des Noirs. Elles ont parfois dégénéré en émeutes, comme à Ferguson ou à Baltimore.
Jason Van Dyke avait déjà fait l'objet de 20 réclamations, toutes classées sans suite, selon une base de données indépendante, Police Data Project, regroupant des informations publiques. Dix réclamations dénonçaient un "usage excessif de la force" et une avait été déposée pour "injures" ayant un contenu "raciste, ethnique, etc.".
Jason Van Dyke a rejoint la police en 2001 mais la base de données de Citizen Police Data Project le concernant ne remonte qu'à 2011.
Dans la vidéo, Laquan McDonald marche au milieu de la chaussée, tenant dans sa main un objet, un couteau selon les autorités. Il semble ne pas obtempérer aux policiers qui veulent le contrôler, tout en ne faisant aucun geste menaçant. Alors que l'adolescent s'écarte vers le bord de la route, l'agent Jason Van Dyke ouvre le feu, le fauchant net. Tandis que Laquan McDonald gît au sol, le policier continue de tirer froidement.
Au total 14 à 15 secondes s'écoulent entre le premier et le dernier des 16 tirs de Van Dyke, selon un compte-rendu d'enquête consulté par l'AFP. Le compte-rendu d'autopsie notait que l'adolescent présentait des impacts de balle à la tête, au cou, au thorax, aux bras, à une main, au dos et à une cuisse. Il a été atteint par des tirs de face et de dos.
Les plus hautes autorités de Chicago ont lancé un appel solennel au calme mardi avant la diffusion de la vidéo très choquante montrant sa mort. Des manifestants sont descendus dans les rues de Chicago dès mardi soir et trois personnes ont été arrêtées. Un nouveau rassemblement se tenait mercredi soir.
Dans son message, le président remercie les habitants de manifester "pacifiquement" alors que le pays est marqué depuis 18 mois par des tensions raciales après des cas de brutalités policières contre des Noirs. Elles ont parfois dégénéré en émeutes, comme à Ferguson ou à Baltimore.
16 tirs en 15 secondes
Jason Van Dyke avait déjà fait l'objet de 20 réclamations, toutes classées sans suite, selon une base de données indépendante, Police Data Project, regroupant des informations publiques. Dix réclamations dénonçaient un "usage excessif de la force" et une avait été déposée pour "injures" ayant un contenu "raciste, ethnique, etc.".
Jason Van Dyke a rejoint la police en 2001 mais la base de données de Citizen Police Data Project le concernant ne remonte qu'à 2011.
Dans la vidéo, Laquan McDonald marche au milieu de la chaussée, tenant dans sa main un objet, un couteau selon les autorités. Il semble ne pas obtempérer aux policiers qui veulent le contrôler, tout en ne faisant aucun geste menaçant. Alors que l'adolescent s'écarte vers le bord de la route, l'agent Jason Van Dyke ouvre le feu, le fauchant net. Tandis que Laquan McDonald gît au sol, le policier continue de tirer froidement.
Au total 14 à 15 secondes s'écoulent entre le premier et le dernier des 16 tirs de Van Dyke, selon un compte-rendu d'enquête consulté par l'AFP. Le compte-rendu d'autopsie notait que l'adolescent présentait des impacts de balle à la tête, au cou, au thorax, aux bras, à une main, au dos et à une cuisse. Il a été atteint par des tirs de face et de dos.
Avec AFP