Il accepte d'accorder une interview au journal français LE MONDE après avoir refusé des dizaines, modeste et discret, Didi sans vouloir révéler son nom de famille ni ceux de son équipe, « Videur, pas soldat, pas membre du GIGN », Didi, Né en Algérie, arrivé à l’âge de 6 mois en France, Didi n’avait jamais pensé à demander la nationalité française, « se sentant français, même sans les papiers ». Marié depuis peu, il pense aujourd’hui faire la démarche. Quant à son métier, il demande juste, dans la situation de crise actuelle, de pouvoir bénéficier d’une protection de l’armée ou de la police. « Faire face à une attaque terroriste, résume-t-il, cela va bien au-delà de notre mission. Ce n’est pas moi avec ma petite gazeuse qui vais pouvoir arrêter une kalachnikov. »
Au journaliste de LE MONDE, Le héro du bataclan parle calmement, avec sang-froid. Et veut d’abord rassurer : toute son équipe est en vie, malgré ce qui a été dit à la télé ou écrit ici et là. Et puis, au moment où les salles parisiennes comme Bercy (20 000 places) ou le Zénith (6 000) rouvrent leurs portes, mardi 17 novembre, avec des mesures renforcées (maîtres-chiens, filtrage, effectifs supplémentaires), Didi veut raconter son métier : agent de sécurité dans une salle de concert, « pas soldat, pas membre du GIGN », juste videur. Celui qui accueille le public un peu chahuteur des concerts de rock, de rap ou d’électro. Titulaire d’une licence en administration et gestion des entreprises, Didi travaille au Bataclan depuis 2004, y a vécu des soirées mouvementées, mais jamais comme celle du vendredi 13 novembre.
Alors que le concert de Eagles of Death Metal a commencé depuis trente minutes, il est le seul agent présent ce soir-là devant les barrières de sécurité à l’entrée du Bataclan. Il discute avec quelques clients qui fument une cigarette – ce sont le corps de ces fumeurs que les premiers rescapés prendront pour ceux de videurs assassinés. Ses cinq autres employés sont placés dans d’autres endroits stratégiques de la salle.
Lire l'intégralité de l'interview sur LE MONDE ICI
Au journaliste de LE MONDE, Le héro du bataclan parle calmement, avec sang-froid. Et veut d’abord rassurer : toute son équipe est en vie, malgré ce qui a été dit à la télé ou écrit ici et là. Et puis, au moment où les salles parisiennes comme Bercy (20 000 places) ou le Zénith (6 000) rouvrent leurs portes, mardi 17 novembre, avec des mesures renforcées (maîtres-chiens, filtrage, effectifs supplémentaires), Didi veut raconter son métier : agent de sécurité dans une salle de concert, « pas soldat, pas membre du GIGN », juste videur. Celui qui accueille le public un peu chahuteur des concerts de rock, de rap ou d’électro. Titulaire d’une licence en administration et gestion des entreprises, Didi travaille au Bataclan depuis 2004, y a vécu des soirées mouvementées, mais jamais comme celle du vendredi 13 novembre.
« Vite, vite, entrez, ça tire »
Alors que le concert de Eagles of Death Metal a commencé depuis trente minutes, il est le seul agent présent ce soir-là devant les barrières de sécurité à l’entrée du Bataclan. Il discute avec quelques clients qui fument une cigarette – ce sont le corps de ces fumeurs que les premiers rescapés prendront pour ceux de videurs assassinés. Ses cinq autres employés sont placés dans d’autres endroits stratégiques de la salle.
Lire l'intégralité de l'interview sur LE MONDE ICI