Un proche conseiller du roi saoudien a déclaré lundi qu’ « il vaut mieux avoir un ennemi sage (Israël) qu’un ami ignorant (allusion à l’Iran). C’est pour cette raison que nous tentons de faire de l’ennemi un ami et de l’ignorant un modéré ».
Lors d’un entretien exclusif avec le site d’information israélien i24, l’ancien général Anwar Majed Eshki estime qu’« avant, les pays arabes pensaient pouvoir pousser Israël hors de la Palestine. Mais Israël est devenu une réalité sur cette terre ».
« C’est pour cette raison que l’Arabie saoudite voudrait coexister avec Israël et les pays arabes », indique Eshki, qui est l’un des plus proches conseillers du nouveau roi Salmane.
Directeur du Centre du Moyen-Orient pour les Etudes stratégiques de Djeddah, il est surtout l’homme à travers qui l’Arabie saoudite et Israël se parlent.
Selon lui, « les luttes dans le monde ont changé. Des luttes idéologiques sont devenues économiques », en allusion aux récents conflits dans la région.
Pourtant, pour Eshki, « les négociations de paix » ont échoué depuis 25 ans à cause d’un manque d’initiatives et de leadership. Les pays arabes et l’Arabie saoudite ont leur rôle à jouer.
L’ancien général a également exprimé ses inquiétudes quant à l’accord nucléaire iranien et ses conséquences.
« Si l’Iran fabrique l’arme atomique, il pourrait donner au Hezbollah l’arme nucléaire, ce qui ne serait pas une bonne chose, ni pour Israël, ni pour le reste du monde », a-t-il prétendu.
(Agences)
Lors d’un entretien exclusif avec le site d’information israélien i24, l’ancien général Anwar Majed Eshki estime qu’« avant, les pays arabes pensaient pouvoir pousser Israël hors de la Palestine. Mais Israël est devenu une réalité sur cette terre ».
« C’est pour cette raison que l’Arabie saoudite voudrait coexister avec Israël et les pays arabes », indique Eshki, qui est l’un des plus proches conseillers du nouveau roi Salmane.
Directeur du Centre du Moyen-Orient pour les Etudes stratégiques de Djeddah, il est surtout l’homme à travers qui l’Arabie saoudite et Israël se parlent.
Selon lui, « les luttes dans le monde ont changé. Des luttes idéologiques sont devenues économiques », en allusion aux récents conflits dans la région.
Pourtant, pour Eshki, « les négociations de paix » ont échoué depuis 25 ans à cause d’un manque d’initiatives et de leadership. Les pays arabes et l’Arabie saoudite ont leur rôle à jouer.
L’ancien général a également exprimé ses inquiétudes quant à l’accord nucléaire iranien et ses conséquences.
« Si l’Iran fabrique l’arme atomique, il pourrait donner au Hezbollah l’arme nucléaire, ce qui ne serait pas une bonne chose, ni pour Israël, ni pour le reste du monde », a-t-il prétendu.
(Agences)